Suite et fin de notre premier scénario, jouable en 4 heures, on a mis 15 heures.
Résumé de Puron-Kun
Après avoir mis fin aux
agissements du sinistre maho-tsukai du nom de Gidayu donc les mobiles
et les objectifs restent encore flous, le groupe décide de revenir
avec quelques « prisonniers » afin de les interroger et
de tirer au clair cette triste affaire. Même si la menace
semble écartée, il reste des zones d'ombre : Jun la servante
de Asako Keiko avait t-elle mit au courant sa maîtresse de ses
agissements obscures ? Le rituel a-t-il été interrompu ?
Et si oui quel était son but ? Y a-t-il un lien autre que
celui du sang entre Isawa Gidayu et Isawa Nobuyoshi ?
Le petit groupe
renforcé par trois samuraïs ( dont un sergent ) assigné en
soutien pour cette mission par la capitaine des gardes Shiba Kyumeï
reprend la route de Oka Mittsu Mura, avec les 5 heimins qui avaient
souhaité se rendre, ainsi que Jun et Ryoko, la Geisha de ''la goutte
de saké'' qui aurait été la prochaine disciple de Gidayu.
La nuit tombe rapidement
et lorsque ce petit monde arrive au shiro, les «prisonniers »
sont conduit dans les geôles où se trouvent déjà, le marchand
Kanjiro présumé innocent (n'ayant rien vu de ce que complotait sa
femme), sa femme Meï ainsi que Juichi le garçon d'écurie qui
semblent avoir déjà été « interrogé » par
l'inquisiteur Nobuyoshi de façon assez virulente pour ne pas dire
violente. Alors que chacun espère trouver le réconfort d'un lit
bien chaud, la jeune bushi-ko Hida de la famille Kaiu qui
aspirait également à un bon repos bien mérité, a à peine le
temps de retirer son armure aider d'un serviteur, afin de la
faire nettoyer par un eta, et de se laver le visage et les mains que
la capitaine des gardes vient la trouver, ainsi que ses compagnons
afin de leur demander de bien vouloir la suivre, car le Daimyo semble
vouloir s'entretenir rapidement avec le groupe.
Le groupe mandé par
le Daimyo de Oka Mittsu Mura fut assez surpris de ne pas avoir à
attendre devant l'entrée du bureau dans laquelle se trouvait ce
dernier, ce qui était habituellement le cas. Cela signifiait qu'il
devait être pressé d'en savoir d'avantage, ce qui n'avait rien de
surprenant étant donné la nature spéciale de cette affaire. Après
que Shiba Kyumeï ai refermé la porte, le Daimyo Isawa Hayato ne se
fit pas attendre et demanda directement au groupe ce qu'il avait
apprit et surtout si ils avaient des preuves de l'innocence Asako
Keiko. Après que le résumé de leur longue journée d'investigation
fut entendu, il leur remit un document contenant le bilan des
interrogatoires de Nobuyoshi. Ce dernier ne leur apprit rien de plus,
venant simplement confirmer leurs dires. Isawa Natsu remit au Daimyo
un parchemin dans lequel le défunt maho-tsukai faisait mention de
son frère qui n'était autre que Isawa Nobuyoshi. Il eut un petit
temps d'arrêt, et les samouraïs comprirent qu'il ne manquerait pas
de l'utiliser le moment venu. Cependant, le maître du domaine leur
apprit que Asako Keiko était souffrante, visiblement un étrange mal
était venue la frapper dans l'après-midi. Kitsune Sakyo, shugenja
et conseillère spirituelle du Daimyo, mère du bushi Usagi Hanshiro
fut donc appeler en urgence et depuis c'est elle qui veillait au
chevet de la jeune historienne, qui était rapidement devenue
fiévreuse et délirante. Après quelques paroles le groupe s'inclina
pour se retirer.
Akame
Kaiu et Satoshi Bayushi décidèrent d'aller voir Nobuyoshi afin
d'avoir son avis sur le morceau de peau retrouvé, sur lequel
figurait une étrange inscription. Ils pensaient le réveiller, mais
même à cette heure tardive il continuait à travailler … sûrement
sur l'enquête. Il affirma à la bushi-ko et au courtisan que ce
morceau aurait servi à un rituel particulièerement puissant pour
atteindre une personne. Et que si le Mao-tsukai était en présence
des effets personnels de la personne qu'il souhaitait visé, cela
aurait eu pour conséquence de l'aider grandement dans sa sombre
entreprise telle qu'elle soit.
Quant aux autres, Isawa
Natsu et Usagi Hanshiro, ils décidèrent d'aller trouver Kitsune
Sakyo afin de savoir si les effets personnels retrouvés sur Jun
( peigne, mèche de cheveux etépingle à cheveux ) avaient un lien
avec Asako Keiko. La réponse fut affirmative, ces objets lui
appartenaient bien. Pour briser ce lien, il faudrait effectuer un
rituel de purification. Ce qui serait fait dès le lendemain en
compagnie de tous les shugenjas du shiro. Un peu plus tard le groupe
se retrouva pour partager leurs informations, avant de finalement
rejoindre leurs domiciles afin de prendre du repos. Il devait être
aux alentours de 2h du matin quand finalement la fatigue prit le
dessus.
La nuit fut courte, et à
peine arrivé au shiro, Akame fit un rapport de la situation à la
capitaine de garde et avec beaucoup de sympathie lui fit savoir
qu'elle était là si besoin, et qu'elle serait honoré de
pouvoir servir au sein du shiro en tant que garde. Shiba Kyumeï lui
affirma qu'elle verrait avec le Daimyo et la tiendrais au courant.
Après quoi Akame se rendit à la chambre de la fille du Daimyo,
Isawa Tsukiko, pour l'avertir du rituel qui allait se faire, mais
aussi et surtout pour poser les bases d'une nouvelle relation
« d'amitié ». Alors que les shugenjas effectuaient
le rituel de purification durant toute la matinée afin d'être sûr
de sa réussite, les trois autres membres du groupe d'investigation
assistèrent à l'interrogatoire mené par Nobuyoshi. Il commença
par Jun qui ne tenta pas de lui cacher des informations. Visiblement
Gidayiu souhaitait faire d'elle son apprentie et il profitait de la
proximité entre Jun et Asako Keiko pour lui faire insidieusement
miroiter des pensées « hérétique » comme quoi les
heimins ne sont pas différents des samuraïs. Mais il voulait avant
tout un accés à la jeune historienne. C'est également elle qui
lança le sort qui avait blessé Nobuyoshi qui serait sans doute dans
un sale état sans les soins et l'intervention de Isawa Natsu.
Elle dévoila ensuite que
le maho-tsukaï cherchait quelques choses dans l'esprit de Asako
Keiko, des connaissances visiblement. Le rituel aurait servi à lui
extraire ses informations, visiblement celui-ci avait été stoppé
avant d'être arrivé à son terme. Ce que Jun ne savait pas dans
l'immédiat c'est qu'à terme il aurai été fatal pour sa
maitresse. Elle perdrait tous ses souvenirs et deviendrait folle. Et
finirait soit par se suicidé ou arrêter et mise à mort. Le
groupe posa aussi quelques questions à Jun, après quoi se fut le
tour de la Geisha qui comme Jun avoua avoir était séduite par les
idées de Gidayu, elle aurait selon ses dires été la prochaine
apprentie du maho-tsukai. Les heiimins parlèrent plus facilement et
n'apportèrent rien de plus. Visiblement, malgré son implication,
Jun ne voulait pas la mort de sa maitresse.
Cela prit la matinée et
le groupe se retrouva pour le repas de midi en compagnie de
Nobuyoshi. Chose étonante, le Daimyo se joignit à eux. Le silence
total fut brisé par une question Satoshi qui coinça l'inquisiteur,
appuyé par certaines paroles de Isawa Natsu : Gidayu n'était
autre que le propre frère de Nobuyoshi. Prit a dépourvu et au pied
du mur il nia connaître cet homme, qu'on disait être son frère. Le
Daimyo prit la parole et remit à l'inquisiteur le parchemin. Il du
se rendre à l'évidence, ce document ne l'aiderai pas dans sa quête
de faire condamner la jeune historienne. Il eu beaucoup de mal à
conceder qu'il n'avait pas de preuves directes, et que ses seuls
témoignages ne valaient rien. Il lacha à contre cœur que
finalement Asako Keiko était lavée de tout soupçons, il retira son
accusation contre elle, avant de demander à Isawa Natsu de lui
remettre les parchemins de maho trouver dans l'oratoire. Après une
petite altercation verbale, les parchemins lui furent donnés et il
quitta le shiro quelques minutes plus tard.
Une fois cela terminé le
calme retomba sur le shiro et le village de Oka Mittsu Mura, le
Daimyo ordonna l'exécution publique de tous les « prisonniers »
Seul Kanjiro le marchand fut autorisé à quitter le domaine pour ne
plus y revenir. Des missives furent envoyer au différents hameaux
afin de saisir les quelques « adaptes » corrompus pouvant
s'y cacher, une fois cela mit en place on apprit que quelques-un des
heimins avaient pris la fuite en laissant tous derrière eux. Après
les remerciements du Daiymo le groupe put prendre du repos.
Comme dans beaucoup
d'histoire, contes et légendes, le héros reste parfois dans
l'ombre, humble et modeste, ne souhaitant pas s'attirer le moindre
mérite : en effet sans Chugo le chien de Satoshi et ses talents
de pisteur, cette histoire aurait pu finir de façon tragique.