mercredi 11 mai 2016

L5A - CR7

Compte-rendu septième séance des intrépides aventures de Shugo et ses acolytes. Ce qui n'est pas en italiques sont les réfléxions de Usagi Hanshiro. CR de Belette.

Après les découvertes étranges, le groupe décide de prévenir les autorités et de leur confier le blessé et semble-t-il unique survivant du massacre.
La troupe prend donc la route pour le poste frontière.
Quatre gardes sont de faction à l'entrée, deux de plus de l'autre côté des remparts, un ashigaru, un samouraï, une patrouille sur la route circule dans les environs.
Ce poste frontière a l'air tout ce qu'il y a de plus sérieux !
Dans l'enceinte notre arrivée n'est pas une surprise, un bushi de notre daymio est venu nous précéder. Il est ici depuis une heure déjà. Il a fait amener le cadavre retrouvé dans les eaux du fleuve.

Nous confions le blessé aux soins des gardes et faisons un bref mais complet compte-rendu au capitaine. Le blessé fait bien partie de la famille impériale
( et l'affaire se complique ) !   Un sergent nous escorte et nous faisons un second compte-rendu en tout point semblable au premier au bushi de notre daymio, Shiba Nagao. Il décide de conduire sous sa protection le blessé à la cérémonie du mariage, tandis que nous nous lançons à la poursuite des coupables.

Nous prenons donc la route pour le village suivant. Autour de nous, des collines boisées de chaque côté du chemin... D'après quelques heimins un convoi du clan de la Licorne nous devancerait. Composée de deux chariots, un archer, six ou sept chevaux, l'équipée se dirigerait également vers Shiro Kijuro.
Nous scrutons l'horizon à la recherche du moindre indice, de la moindre piste, mais le chemin est trop emprunté pour nos sens si peu aiguisés... et c'est une fois de plus Shugo qui nous alerte. En arrêt, truffe au vent, le voilà qui renifle nerveusement.
Puis il nous mène jusqu'à un endroit pas très net, une odeur se détache de celles connues de la forêt : l'odeur du sang !
Ce qui ne présage souvent rien de bon !
Nous découvrons alors, plusieurs cadavres au sol, un campement de fortune, des couvertures à même l'herbe. Le feu de camp n'a pas eu le temps d'être allumé que vraisemblablement les huit hommes ont trouvé la mort. Vêtus d'armures déparaillées, tout porte à croire qu'il s'agit de ronins
( les pauvres sont morts sans avoir pu tirer le katana du fourreau, quelle fin déshonorante ) !
Un des hommes porte à la ceinture une cordelette tranchée nette...
Un autre porte un vieux kimono du clan du Lion.
Natsu et Satoshi déduisent de certains des corps l'utilisation d'un poison fulgurant.
Cinq sont des archers, et leur carquois contiennent des perce-armure, et des fléches spéciales : il s'agit certainement de nos coupables. Mais alors, qui les a fait périr et pourquoi ?
Une piste s'éloigne de la forêt, nous suivons les traces de grandes enjambées la tête emplie de questions.
Cette piste nous conduit dans un village. Après une vérification autour de ce lieu, plus de trace de notre « empoisonneur ».
La nuit approchant elle aussi à grands pas, nous faisons halte dans une modeste auberge.
Tout en nous restaurant nous faisons la connaissance d'Hida Kanjiro, un samouraï en armure lourde, arrivé plus tôt dans l'après-midi, envoyé pour représenter son daymio au mariage.

Matsu Ukyo, lui aussi, vient au nom de son daymio, Matu Hanawa,pas très concerné par le mariage a priori, est arrivé seul il y a une heure, portant un panier d'osier...

Après une bonne nuit de sommeil dans l'auberge, nous partons accompagnés de Matsu Ukyo. En chemin nous rattrapons Hida Kanjiro. Akamé nous fait la joie d'entonner de belles mélodies chantées et les poèmes des lions alternent avec les airs crabe !
Nous traverson un second, puis un troisième village.
Dans une auberge, après nous être installés pour le repas, nous voyons arriver : le sergent du poste frontière, Shiba Nagao et le blessé. Faisant la route à cheval, ces derniers nous ont rattrapé.
Le blessé marche mieux, il garde encore la marque d'un énorme hématome sur le front et vient solennellement nous remercier de l'avoir sauvé !
Il s'agit d'Otomo Mazamishi «  Je ne sais pas qui nous a attaqué, déclare-t-il, j'étais descendu à la rivière me rafraichir, (
Bah, tiens, comme par hasard !) depuis peut-être dix minutes, quand j'ai entendu des cris. Quelqu'un est arrivé en courant, quelqu'un a reçu des flèches dans le dos et est tombé à l'eau. J'étais confus, et je me suis caché ( Dites, donc vous êtes fort en camouflage ! ) . En vous voyant arriver, j'ai trébuché et me suis cogné la tête contre les rochers... ( Ca c'est vrai j'y étais, je confirme ) .
Selon Shosuro Satoshi, mon collègue yoriki et courtisan, cet homme nous ment, il ne nous dit pas toute la vérité, et c'est lui qui s'offusque ! Il y a des zones d'ombre, des incohérences et des coïncidences étranges...
Le yojimbo nous confie : « Il est confus, hésitant, nerveux même. Il ne savait plus pourquoi il allait au shiro. »
Nous dormons à l'auberge et repartons pour le shiro que nous atteignons après plusieurs heures de marche en froid avec Otomo Mazamishi.
L'immense résidence se dévoile sur plusieurs mètres de haut. Akamé semble déçue de cette architecture quelque peu sans relief !

Mirumoto Jinzaki nous fait savoir que Isawa Ayato arrive bientôt. Mirumoto Kafu conduit Otomo Mazamishi...
Nous faisons un rapport de deux heures et demi à notre daymio qui nous confie la responsabilité d'être garde du corps de Otomo Mazamishi ( 
ce menteur ! ), l'attaque ayant eu lieu sur ses terres il se doit de résoudre cette affaire délicate.
Notre daymio nous confie sa méfiance, il est de notre avis...
Il nous faut trouver quelqu'un qui connaisse Otomo Mazamishi pour autentifier son identité. Son appartenance à une famille impériale va nous compliquer la tache.
Nous logeons dans l'aile réservée aux invités.
Nous méritons bien un bain chaud et un repas goûtu !

Nous allons devoir tout mettre en œuvre pour résoudre ce mystère. Heureusement, nous pourrons compter sur Shugo et son indéffectible flair !

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