dimanche 28 août 2016

L5A - CR 17

Séance 17

Peu de temps après l'entrevue avec le daïmyo, le petit groupe se remet de ses émotions pour repartir en quête d'indices, de témoignages pouvant confondre Maruishi...
Satoshi se rend chez Otaku Izuko afin d'aller chercher Shugo. Ce dernier est soigné, il boîte encore mais est en vie.
Akamé se rend chez elle mettre une tenue pour la soirée.
Hanshiro évalue les tâches qu'il aura à accomplir avec son nouveau partenaire Satoshi pour prendre en main la magistrature. Aussi il inspecte le bureau et fait l'inventaire des rangements et aménagements à prévoir.
Après cela les trois compagnons se rejoignent à la goutte de saké célébrer la nommination des deux magistrats.
La soirée se passe agréablement, seul l'esprit du grand-père de Toritaka est d'humeure maussade. Il ne cesse de se plaindre, il n'aurait pas fallu tuer Isawa Nakamoto, il faut en finir avec Maruhishi...
Toritaka est dans l'impasse et la vengeance de son aïeul semble compromise. Le duel d'honneur apparaît encore comme l'issue la plus honnorable et envisageable, mais également la plus mortelle.
L'équipe propose encore son aide à Toritaka mais les pistes sont minces...

Le lendemain, Satoshi découvre dans le bureau de la magistrature une lettre d'Ide Ayato qui fait part de son intention de venir chercher un coffre. Satoshi range le courrier.
Il trouve également une correspondance entre un ancien Yoriki d'une cité plus prestigieuse et l'ancien magistrat.
Satoshi et Hanshiro se rendent chez Isawa Takanada. Celui-ci est en train de quitter sa maison après les événements terribles qu'il y a vécu il préfère changer de lieu de vie...
Il avait reçu une lettre de son ami Isawa Tada, un tatoueur qui a appris son art chez les dragons. Les deux hommes s'étaient rencontrés il y a plusieurs années. Il lui indiquait que des amis à lui viendraient séjourner à Oka Mitsu Mura, chez le poète.
Ce tatoueur est soutenu par Maruishi, mécène reconnu et apprécié.
La suite de leur séjour fut horrible, ils ont frappé, baillonné et enfermé leur hôte, dés qu'ils ont senti que Takanada avait des soupçons sur leurs activités. Ils ont évoqué des yorikis trop curieux et le poète s'est douté de leurs intentions mais ne pouvait agir.
Ils portaient tous des masques de monstres grimaçant sauf une femme, une ronin dont il n' a pas découvert le nom.
Hanshiro fouille la maison en vain.
Pendant ce temps, Akamé se rend au Shiro prendre des nouvelles de Netsuko, rescapée de la poursuite. Elle va mieux et s'incline à la vue de la bushi. Elle la remercie d'avoir sauver sa vie. Elle se souvient que les hommes qui l'ont enlevé ont dit de ne pas la toucher, qu'elle devait rester pure sans quoi elle ne plairait pas au client... Ils l'a préparaient et aller l'envoyer dans le Sud.
Akamé, dans sa grande clémence propose de l'héberger et de lui offrir du travail, elle se porte garante pour Magobeï pour un hébergement et du travail chez l'artisan Yazuki Doko.
La jeune fille accepte.

Après de longues discussions, l'avis du daïmyo est d'envoyer une lettre à Maruishi pour l'informer des événements, des torts causés aux terres et au peuple d'Isawa Ayato. Il lui demande des explications sur les agissements de Isawa Nakamoto, son shugenja.

Satoshi et Hanshiro sont officiellement présentés en tant que magistrats.
Natsu s'en revient de l'oratoire où les travaux ont pris fin.
Satoshi retrouve à la magistrature une caisse avec des effets d'Ide Ayato ( dont une pipe à opium et un kimono à l'odeur douteuse...). Il attend avec impatience de rendre les effets à Ide Ayato, dont une lettre annonce sa venue pour dans quelques semaines.
Ikoma Daïsuké est consulté quant à sa charge de yoriki et ses futures missions.

Toritaka reste au shiro le temps que Maruishi fasse une réponse écrite à la lettre du daïmyo, ensuite il avisera en fonction.

L5A - CR 16

Résumé Séance 16

Le groupe de bushis quitte en toute hâte Oka Mitsu Mura en pleine nuit afin de rattraper les étranges individus qui pour des raisons inconnues semblent avoir kidnappé une jeune heimin. Après quelques minutes, ( 10 min ) le petit groupe se rend compte que non loin de là dans un bosquet des traces encore fraiches indique que 3 à 4 personnes devaient attendre le premier groupe. Par chance la piste indique qu'ils sont partit il y a peu de temps.

Pendant ce temps au château, Satoshi se fait soigner. Malheureusement la shugenja du clan Kitsune, Sakyo, l'informe qu'elle ne peut rien faire pour son doigt manquant. Quelqu'un arrive alors à la porte pendant qu'il se fait soigner. Un bushi, l'un des sergents de Shiba Kyumei, Shiba Kansuke, demande à parler au yoriki. Il est chargé de ramener des chevaux au groupe afin de faciliter la poursuite des « assassins ». Satoshi se prépare pendant que le bushi scèlle les chevaux. Il souhaite se joindre à la poursuite malgré la douleur de sa main gauche, douleur atténuée pour le moment par le stress de la situation. Il se munie de son arc et récupère des flèches, simples ( 10 ) et déchireuses ( 10 ) soit au total une 20 ène de flèche ) dans l'armurerie. Le sergent discutait avec le Hatamoto, ce qui veut dire que le Daimyo sera mis au courant rapidement de la situation. Le groupe s'élance sur la route dès les chevaux pret et les derniers préparatifs terminés. Le groupe composé de Hanshiro, Akame, Shiba Kyumei, Toritaka Yamamya ainsi que plusieurs bushis, soit au total un petit groupe d’une 10 ène de samurai contre 8 pour les hommes aux intentions mystérieuses court la piste le long de la route menant vers l’Est , vers Michita Yasumi ( ville phénix ) la cité du repos tranquille , située dans le nord – est. Pour s’y rendre en partant de Oka Mitsu Mura on peut emprunter deux routes. La route direct et une autre route qui passe par un lac et contourne celui-ci en passant par quelques fermes etc’est visiblement sur cette route que les individus rechercher se sont enfuis. La ville de Michita Yasumi est a environ 3 jours de marche alors qu’à cheval à bonne allure il faut compter une journée de voyage.
Satoshi et les bushis qui l'accompagnent rejoignent bien vite Hanshiro et ses acolytes.

Durant la cavalcade, Shiba Kyumei, indique une zone où il devait y avoir des chevaux et un chariot. Le groupe accélère encore le pas, car ils ont pour le coup moins besoin de faire attention aux traces au sol, en raison de l’obscurité de la nuit : les traces du chariot sont clairement plus faciles à pister. Pourtant à un moment les chevaux semblent nerveux. Hanshiro a vu quelques choses bouger dans les fourrés. Venant de l’arbre un sifflement se fait entendre. Et un bushi ainsi qu’Akame se prennent une flèche alors que celle destiné à Satoshi passe non loin de lui. Akame n’a pas de moyen de contre-attaquer les 3 tireurs placés en embuscade, du coup elle continue de poursuivre le charriot et ses occupants qui ne semblent pas loin. Elle est quasiment sûr qu’ils sont là pour les ralentir et elle ne compte par entré dans leur jeux, elle fonce donc au galop après avoir brisé le bout de la flèche qui lui a percé l’armure et légèrement blesser au niveau du torse. Hanshiro se penche de façon acrobatique sur le côté de son cheval pour éviter toutes attaques et fonce vers un arbre où un des tireurs embusqués essaye de ralentir le groupe. Les bushis amené par Shiba Kyumei sont hésitant, mais ils décident rapidement de suivre Akame. Seul un bushi reste en arrière avec Hanshiro et Satoshi. Ce dernier sort son arc et d’un rapidement mouvement sûr et précis il tire sur un des assaillants et le tue presque sur le coup. L’assaillant lâche son arc et tombe au sol. Hanshiro malgré sa couverture se fait égratigner d’une flèche. Satoshi afin d’appuyer le membre du clan du lièvre essaye de toucher le deuxième tireur embusqué mais, son tir ne l’atteint pas, mais gène le tireur dont la flèche finit dans un arbre. Hanshiro se met debout sur son cheval et s’accroche à une branche et d’une agilité féline, facilité par le fait qu’il ne porte pas d’armure atteint la branche épaisse où se tient son assaillant et lui fait maintenant face. Celui-ci sort une lame courte et s’apprête à engager le duel. Le second homme visé par Satoshi disparait dans les ombres et Satoshi préfère rester avec Hanshiro pour l’aider. Les deux guerriers se foncent dessus et dans un mouvement simultané, se blessent mutuellement. Mais l’homme dans l’ombre semble avoir mieux plaé son coup et Hanshiro est grievement blessé. Voyant cela Satoshi essaye d’aider Hanshiro, sa flèche touchant l’assaillant qui recule, tombe en arrière mais n’arrive pas à se rattraper à une branche et il s'écrase au sol devant Satoshi.
Au triple galop, une voix demande à Akame d’attendre, mais déterminée elle dit que ce n’est pas possible.

Deux des assaillants sur trois sont vaincus, attachés, mais l’un d’eux meurt du fait de ses blessures. L’autre doit avoir une 20ène d’année. Son regard respire la crainte et l’orgueil, il toise les bushis. L’interrogatoire ne donne rien, et l’homme se coupe la langue avec les dents, et décède de façon horrible étouffé par son propre sang. Le groupe pense qu’il doit être bien entraîné pour pouvoir résister à la douleur de la torture, voir même fanatisé. Akame arrive finalement en vue du chariot qu’elle rattrape et distingue 3 formes vêtues semblablement aux autres individus quoi qu’avec des kimono de couleur différents. Ils se hâtent de revêtir leur masques grimaçants. La bushi-ko sort son tetsubo et au moment de frapper elle manque de tombé ! Au-dessus d’elle, un shugenja maîtrisant visiblement l’élément du vent plane silencieusement à quelques mètres du sol. Dans un flash de lumière et un vacarme épouvantable, il fait s’abattre sur elle un violent éclaire de foudre. Son cheval se fait heurté de plein fouet par l'éclair, ainsi que plusieurs fragments de roche du sol explosé. La monture commençant à chuter en avant, Akame tente le tout le pour le tout : elle va tenter d'utiliser l a chute du chval pour se jeter sur le chariot qui se trouve juste devant elle. D’un saut habile et dangereux elle réussit au dernier moment à se cramponner au chariot. Elle a lâché son tetsubo qui tombe dans le chariot, ses jambes traînant sur le sol alors que le véhicule avance toujours en trombe. Alors que les 2 hommes qui la voie se demandent comment Akame a réussi cette prouesse en armure lourde, elle en profite pour prendre le dessus, se hisser dans le chariot avant de dégainer son katana. Elle frappe et blesse un assaillant avant de prendre en retour une attaque de l’un des deux hommes qui lui font face. Mais la cavalerie arrive et le chariot et finalement stopé, Shiba Kyumei passant prêt du conducteur et le décapitant d'un coup net et précis. Akame demande alors au dernier survivant de déposer les armes. Il refuse et passe par-dessus le chariot. Akame ordonne de le capturer ce est rapidement fait. Pendant ce temps Hanshiro, Satoshi et le dernier bushi essayer de rejoindre le groupe, mais le courtisan scorpion remarque une forme étrange dans le ciel. Le shugenja se rapproche d’eux et descend pour venir faire eux. Visiblement, une fois son éclair tombé sur Akame il àa fait demi-tour pour s'enfuir ou du moins pour éviter la Crabe et les bushis qui l'accompagnent. Satoshi, malgré la douleur dans sa main d'arc, décoche une première flèche et blesse l’Isawa avant qu’ils n’atteigne le sol. Celui-ci fait apparaître sans parchemin une lame de feu dans ses mains. Satoshi couvre Hanshiro qui fonce au galop sur le shugenja. Dans un mouvement aussi précis qu'acrobatique, penché sur le coté de sa monture, le Lièvre tranche une jambe du shugenja pendant qu’une autre fléche vient le percuter de plein fouet mettant un terme à sa vie. Le groupe apprend de Toritaka Yamamya que le shugenja est Isawa Nakamoto, un shugenja d’une 40 ène d’années qui sert fidèlement dans l’entourage du Daimyo Isawa Maruhichi, l’homme dont on dit qu’il collectionne les jeunes filles, à des fins … déshonorante. L'homme qui semblait impliqué de loin au complot contre Toritaka Tonazaka, le grand-père de Yamamya.

Un peu plus loin Akame découvre une malle dans le chariot et en l’ouvrant découvre une jeune fille, dont le regard étrange semble signifiait qu’elle a été drogué. Akame sort Netsuko de là et la dépose sur la paille avant de demander aux bushis de « fouiller » les cadavres à la recherche d’indices (le tout dans le respect des taboos rokugani, biensur). Mais rien n’est trouvé sur eux, seuls Hanshiro et Satoshi trouvent une lettre sur le cadavre du shugenja. Dessus se trouve une liste de « type » de jeune fille. Sur les 6 genres trois semblent avoir été coché. Le groupe revient au village avec la jeune fille et la tête du shugenja qui et reconnu par Hanshiro comme l'Isawa qui sembalit troubler le magistrat à ''la goutte de saké''. Il est déjà le matin, car le ciel commence à devenir claire et le soleil ne va pas tarder à se lever. Le groupe retourne au shiro et ils se font soigné par Kitsune Sakyo, la mère d'Hanshiro. Puis le groupe est convoqué par le Daimyo. Chacun fait un brin de nettoyage avant l’entretien qui ne dure pas longtemps. Le daimyo écoute attentivement leur rapport et les informe qu’ils peuvent se reposer mais que ce soir il fera appel a eux. C’est épuisé que le groupe s’endort alors que la matinée commence, pour se réveiller en début d’après-midi. Le soir ils sont donc de nouveau convoqué. Le daimyo semble pensif, soucieux, la situation n’est clairement pas simple. Dans cette affaire, il n'y a rien permettant de relier les assassins et kidnappeurs à Isawa Maruhishi, malgré la liste, malgré ce que peut bien dire le fantôme de Tonazaka. Sans preuves, pas moyen d'agir. Les samouraïs devront garder leurs soupçons et conviction, Isawa Maruhishi semble intouchable pour le moment. En fin de discussion il remet deux parchemins avec le sceau de magistrat à Satoshi et Hanshiro. Le magistrat, Asako Kitaï est venu se plaindre de ce que lui a fait subir Akame. Mais sachant qu'il était corrompu, le Daymio a ordonné qu'il se retire au monastère. La raison de cette décision ? Le magistrat a été intimidé et menacé de voir sa famille entière massacrée si il ne fermait pas les yeux sur le massacre et si il ne faisait pas porter le chapeau à Toritaka Yamamya. Plutôt que de le condamner à mort, il préfère l'envoyer au monastère. Oka Mitsu Mura compte désormais deux nouveaux magistrats en la personne de Satoshi et Hanshiro. Alors que les samouraïs quittent le bureau du Daymio, Akame reste quelqu’un instant à la demande du seigneur. Et elle se prend une sévère réprimande pour avoir « malmener le magistrat ». Même s’il comprend le geste de la bushi-ko au vu des circonstances et de la culpabilité du magistrat, le daimyo lui fait savoir que ce serait la dernière fois qu’il permettrait ce genre de chose. La bushi-ko ne dit pas un mot, garde le silence durant le sermon, avant de comprendre qu’il est temps pour elle de se retirer. Le cœur lourd elle quitte le shiro, désolé d'avoir perdu une part de la confiance que le Daymio semblait avoir en elle.

Une affaire de résolu de plus, mais pourtant beaucoup de question reste encore un suspect et surtout la grande question : que faire par rapport au Daimyo Isawa Maruhichi ?

L5A - CR 15

Résumé Séance 15

Après son rendez-vous avec le daimyo, Akame s'en va à la rencontre du magistrat Asako Kitaï.

Satoshi essaye d'en savoir plus sur cette maison et se souvient qu'elle appartient à un artiste Isawa du village. Alors qu'il décide de retourner à la magistrature pour partager ses découvertes, Chugo aboie et devient nerveux. Satoshi aperçoit trop tard un homme en gris équipé d'une sarbacane caché qu'il ressent une piqure au niveau de la gorge. C'est le même genre d'aiguille que celle trouvée dans le village et il commence à ressentir l'effet du poison. Satoshi tente de crier pour donner l'alerte et sent toute la partie droite de son corps s'engourdir. Il ordonne à Chugo de charger l'homme et le chien le plaque à terre puis il pousse un cri. Alors qu'il perd connaissance, il aperçoit deux autres hommes sortir de la maison et se diriger vers lui et l'homme blessé.

Blessé, Chugo prend la fuite vers le château. Alerté par les cris du chien, Akame vient voir ce qu’il se passe. Si le chien ne se laissait pas approcher par les serviteurs, il laisse cependant faire Akame qui arrive à le calmer. Elle découvre ainsi une pointe métallique plantée dans sa patte avant et d'où s'écoule du sang. La crabe envoie donc des serviteurs pour chercher Otaku Izuko la spécialiste des animaux, Hanshiro qui doit être à la maison de geisha ainsi que la capitaine de la garde.

Confortablement installé à la goûte de saké, le magistrat et Hanshiro continue de passer une bonne soirée. Le bushi Lièvre remarque d'ailleurs une discrète surveillance de l'Isawa envers le magistrat. Alors que l'on amenait le cinquième plat de l'orgie, quelqu'un entre vient délivrer un message à l'oreille de l'Isawa. Visiblement ce doit être important car tout le petit groupe s'empresse de quitter la maison de geisha. A l'autre table, Hanshiro essaye de convaincre Kitaï à se resservir une nouvelle fois. Mais celui-ci affirme pour une fois son caractère et sa volonté en refusant ces petites douceurs. Le yoriki règle donc la note et souhaite un bon retour à son supérieur. Le ventripotent avance tant bien que mal vers la magistrature sans se douter qu'Hanshiro le suit discrètement. Mais alors que sa filature commence à peine, il remarque le petit groupe de l'Isawa en train de s'éloigner. Comme ils ont l'air très pressés et armés, Hanshiro décide de changer de cible. Il se met donc à les suivre jusqu'à une maison qu'il commence à espionner.

Une forte odeur réveille Satoshi. Il reprend conscience assis et ligoté contre un poteau. Seule une petite lanterne éclaire la pièce sombre. En face de lui, une femme en kimono rouge sombre et à l'allure négligée. Brutalement elle cogne la tête du scorpion contre la poutre pour mieux le réveiller. Satoshi remarque alors deux autres silhouettes masquées qui reste derrière dans l'ombre. La femme commence alors son petit interrogatoire, que faisait-il à rôder autour de la maison ? Le scorpion se contente de dire qu'il suivait la piste de son chien concernant une bourse de koku. Mais cela ne semble pas convaincre un des hommes masqué se propose de lui couper un de ses doigts afin de lui faire dire la vérité. La femme bâillonne alors Satoshi alors que l'homme s'approche avec son couteau dégainé.

Pendant ce temps au château, Otaku Izuko arrive et commence à s'occuper du pauvre Chugo. La pointe est retirée et elle semble enduite d'un produit. Mais la blessure n'est finalement pas très grave et une fois bandé, Chugo est endormi. Akame en déduit que le chien a sans doute été empoisonné et demande l'avis d'un second expert : Shosuro Kumiko qu'elle fait venir à nouveau. C'est alors que le magistrat baudruche arrive encore tout heureux de son copieux repas. De la goûte de saké, un des heimins rentre bredouille sans trace d'Hanshiro.

Ne prenant aucun risque, Akame l'envoie chercher Shiba Kyomei et des gardes avant d'aller toucher deux mots à Kitaï. La crabe tente un instant de jouer de sous-entendu à propos de la corruption du gras magistrat. Cependant ce dernier ne se laisse pas faire et menace même d'aller se plaindre de toute insinuation au daimyo. Mais après avoir chassé le naturel, celui-ci revient au galop. C'est avec son tetsubo dans les mains qu'Akame réitère plus directement ses accusations. L'air belliqueux de la crabe fendra comme du beurre la contenance flasque de Kitaï. Il avoue avoir été menacé avec ses enfants par des hommes qu'il ne connait pas et a juste accepté l'argent pour les laisser tranquille. Akame fait libérer Toritaka Yamamiya de sa cellule pour mieux y mettre Kitaï avant de l'assommer et de l'enfermer. Le faucon accepte d'aider Akame mais il se demande quelle piste ils pourraient suivre. Shosuro Kumiko n'étant pas encore arrivée, Akame décide d'attendre comme rien ne presse visiblement...

Hanshiro surveille la maison et en fait le tour tout en écoutant. Il escalade l'un des murs pour mieux espionner deux personnes en train de chuchoter. Il les entend péniblement parler de se débarrasser de quelque chose et de finir le boulot plus tard pour une fille. Il reconnait l'Isawa de la maison de geisha. L'autre homme habillé de gris et un masque à la main déclare voir si Mitari a sorti quelque chose du fouineur et rentre dans la maison. Alors que l'Isawa s'en va ailleurs, Hanshiro réfléchit, hésite, attend et ne sait que faire. Des bruits de pas se font entendre dans la rue et Hanshiro se recache de plus bel. Il peut voir l'Isawa s'en aller dans la rue accompagné d'un autre homme en gris.

Toujours attaché et bâillonné, Satoshi tente d’encaisser la douleur en silence. Sa main mutilée et ensanglantée le fait atrocement souffrir et il ne peut que contempler impuissant les restes de son petit doigt par terre. Du groupe de tortionnaire, seule la femme est restée et elle semble prendre plus que du plaisir à le voir souffrir. Après avoir arraché le masque du scorpion, elle regarde son beau visage avec un air sadique. Elle lui avoue qu'au village de Nikesake, leur cible était uniquement la fille enlevée. Ils vont partir d'ailleurs ce soir afin de la livrer. Mais avant elle va garder son visage qu'elle va lui découper Elle se rapproche ainsi de Satoshi et commence à faire glisser le plat de la lame sur sa peau.

Au château, la Shosuro est enfin arrivée. Après avoir inspecté la pointe en métal et Chugo, l'évidente conclusion tombe : c'est le même poison dont a été victime Yamamiya. Concernant le chien, le plus gros de l'effet du poison serait passé. Shiba Kyomei et ses gardes arrivent enfin. Akame explique la situation et demande à faire bloquer les quatre sorties du village et prévenir les milices des assassins dans les parages. Alors que la crabe hésite à peut-être faire venir un autre expert en blessure de chien superficielle, ils se décident finalement à enfin suivre la piste laissée par la blessure de Chugo. Aussi nombreux qu'ils soient, ils ont bien du mal à suivre la trace du sang qui a eu le temps de sécher depuis. Mais tant bien que mal, ils se rapprochent de la maison de la torture.

De son côté Hanshiro décide d'entrer dans la maison par la porte d'entrée, découvre une dépendance en ouvrant une première porte. Derrière une autre, il entend la voix d'une femme qui parle de prendre du plaisir. Alors qu'il allait s'en aller vers une autre pièce, la femme pousse soudain un cri de douleur. Furieuse du coup de tête qu'elle vient de recevoir de Satoshi, la femme se venge en lui retournant deux coups de pieds dans les côtes Daignant enfin ouvrir la porte, Hanshiro reconnait la femme de la maison de geisha et met du temps à reconnaître l'homme sans masque et aux côtes cassées. L'Usagi s'élance agilement et tente par deux fois de l'assommer par derrière sans succès tout en esquivant une contre-attaque au couteau de la sadique. La folle finit par tomber, Satoshi tente de lui donner un coup de pieds sans effet et Hanshiro finit par enfin l'assommer. En détachant le scorpion, il remarque sa main gauche pleine de sang où il manque le petit doigt. Satoshi se relève péniblement, s'en va ramasser son wakisashi et achève avec satisfaction la femme sous le regard d’Hanshiro. Malgré les bruits de l'affrontement, personne ne semble rappliquer. C'est l'occasion pour Satoshi de s'en aller péniblement se faire soigner au château. Quant à Hanshiro, il reste pour continuer sa fouille de la maison. Il trouve dans une autre pièce un homme inconscient et mal en point. C'est visiblement un Isawa qui aurait passé un sale quart d'heure. Hanshiro remarque aussi des traces de sang ainsi que des restes de bandage.

Sur le chemin du retour, Satoshi croise le groupe d'Akame et il leur explique la situation et vers quelle maison aller. Laissant le scorpion rentrer escorté d'un garde, la troupe d'Akame donne l'assaut sur la maison vide à l'exception d'Hanshiro du blessé. L'Isawa se réveille sur la défensive mais reconnait Hanshiro et se détend un peu. Il explique avoir vu Satoshi emmené par les autres. Des personnes attendraient les ravisseurs à l'extérieur de la ville, une marchandise doit être amenée au commanditaire. Il s'agit d'Isawa Takemada, un artiste et poète local qui a l'habitude de vivre seul et a la réputation d'être très gentil.

C'est alors que l'alarme de la porte Est se fait entendre. Tous accourent voir ce qu'il s'y passe. Sur place, un bushi est mort au sol avec deux pointes dans la gorge. Un garde survivant explique qu'ils ont été attaqués par trois êtres aux visages grimaçants. Ils ont escaladés le mur à l'aide de griffes et les ont attaqués par surprise. Il y avait aussi un homme qui serait passé directement à travers la porte, sans doute un shugenja. Des gardes sont envoyés aller chercher des chevaux pour continuer la traque. Alors qu'Hanshiro cherche sans succès une sorte de bouclier pour se protéger des pointes, le reste de la troupe décide finalement de partir sans attendre la cavalerie. Au pire, les chevaux devraient bien les rattraper…

Enfin arrivé au château, Kitsune Sakyo incante un sort de soin sur Satoshi mais il est sans grand effet. C'est donc toujours mal en point que le scorpion devra expliquer la situation au daimyo Isawa Ayato.

dimanche 24 juillet 2016

L5A - CR 14

Akame retourne au shiro pour prendre des nouvelles de l'enfant, Magobeï. La mère d'Hanshiro s'occupe toujours de l'enfant. Il déclare que des monstres ont attaqué son village, vêtus de haillons, des monstres au visage grimaçant, crocs apparents, à la peau noire et aux yeux non visibles.

Akamé fait aussi un rapport de la situation à notre daïmyo. Elle soumet sa crainte d'outrepasser sa fonction d'architecte, mais le daymio la rassure, il l'a vu à l'oeuvre, elle et ses compagnon, et ne voit ce zèle que comme une preuve de sa loyauté envers lui et son domaine. La voilà rassurée.
Pendant ce temps là, Satoshi et Hanshiro se rendent au monastère. En haut d'une colline, entouré de forêt se trouve le paisible bâtiment où vivait Hanzo. L'abbé Ikaya est informé du décès d'Hanzo puis de ces cironstances étranges, en présence de Koï, un jeune novice. Il confie aux deux hommes quelques détails sur la vie du moine : il l'a accueilli lui-même à son arrivée au monastère. Hanzo s'est retiré jeune à l'âge de 40 ans et se nomait Asako Kimachi. Il était magistrat sur les terres du Phénix. Jeune, naîf et pleins d'illusions sur la charge de magistrat il a vite compris sa méprise. Il a été très vite manipulé par des samouraïs de haut rang et cela lui a pesé, d'où une retraite précoce, après une vingtaine d'années à tenter de remplir son devoir de magistrat de la façon la plus juste et partiale.

Selon l'abbé, Toritaka Yamamya, le bushi faucon, était venu au monastère questionner Hanzo sur sa première affaire. L'homme était très pressé. L'abbé Ikaya se souviens des confessions de Hanzo. Le grand-père de Yamamya : Toritaka Tonazaka, a été accusé de meurtre, une jeune fille de 16-17 ans, fille de son maitre Isawa Watanabe, dont le corps a été retrouvé chez lui. Malgré les témoins qui ont affirmé l'innocence de Tonazaka il a été accusé de meurtre, semble-t-il par Isawa Maruhishi, un inflent daïmyo sujet à des rumeurs très louches à l'époque. Il a aujourd'hui 60-70 ans et vit toujours sur les terres Phénix. Les rumeurs le concernant : dans sa jeunesse il aurait collectionné les jeunes filles, pour les retenir dans ses salons. Tonazaka aurai découvert certaines choses à son sujet. De son coté, Asako Kimachi c'est vu intimer l'ordre de clore l'affaire avec la condamnation de Tonazaka.

Hélàs, lorsque Toritaka Yamamya est arrivé au monastère, Hanzo était parti. L'abbé lui a conseillé d'attendre son retour, mais il a préféré partir à sa rencontre. Hanzo se rend régulièrement dans les hameaux alentours, il a même un ami, un heimin. N'ayant plus de famille, veuf sans enfant il accompli des pélerinages et aident les habitants de ces hameaux reculés. Il était aimé des heimins comme des samouraïs et était le maître du tristre Koï. Il était aussi proche d'Asako Keïko la jeune archiviste du shiro, à qui il apprenait beaucoup sur les familles Phénix ( et seulement cela malgré ce que pouvaient raconter les mauvaises langues).

Au même moment au shiro, Kitsune Sakïo apprend à Akamé d'autres informations : lors du massacre, un des monstres aurait attrappé la jeune fille, toujours recherchée, Netsuko, il lui aurait arraché ses vêtements. Une fois dévêtue, il l'aurai observé comme on inspecte une mûle que l'on souhaite acheter, les lui a remis sur le dos, puis enmené. Elle a 15-16 ans et est la fille de Naïgoro, le forgeron du hameau. Ce qui la rendrai spéciale : elle est très belle, aux dire de Koï qu'il l'a déjà rencontré.

De retour du monastère Akamé, Hanshiro et Satoshi échangent informations et hypothèses. Ils vont faire leur rapport à Asako Kitaï, le magistrat et réinterroger Yamamya.
Le magistrat, outre sa fainéantise évidente, dégouline de mensonges. Il veux enterrer l'affaire et faire executer Yamamya, au mépris de la découverte d'une aiguille empoisonnée dans le cou du bushi Faucon. Satoshi reste en tête à tête avec lui pour essayer d'en savoir plus. Il nous cache quelque chose ( Il est sûrement manipulé par quelqu'un).

Hanshiro et Akamé s'entretiennent avec Yamamya, qu'ils trouvent en train de parler tout seul dans sa cellule : « Je suis mal parti, c'est pas du fond de cette cellule que je ferait quelque chose... ». Pressé de questions, il finit par expliquer qu'il est hanté par son grand-père Tonazaka qui le presse de laver son honneur. Son grand-père avait découvert des choses sur Isawa Maruhishi : il collectionnait les jeunes filles pour récupérer leur peau ! Ceci explique pourquoi il en sais autant sur la tragédie de Tonazaka et Maruhishi, le fantôme de Tonazaka lui a tout raconté.

Tout a commencé il y a deux ans, quand il a hérité du wakizashi de son grand-père. Ce dernier est une âme errante qui lui a fait jurer de résoudre son histoire. Le père de Yamamya, un shugenja, n'a jamais parlé de cette affaire à personne. Et Tonazaka ne l'a jamais hanté car étant pacifiste, le père de Yamamya n'a jamais porté le wakisashi, le laissant dans une pièce de sa demeure. Tonazaka a donc attendu que quelqu'un digne de l'aider se présente. Yamamya s'adresse à son grand-père comme s'il était côté de lui... La réputation du clan du Faucon quant à ses connaissances sur les esprits et fantôme pousse les yorikis à lui faire confiance, ainsi que le flaire de Satoshi lorsqu'il s'agit de percer à jour les menteurs.

Quand Yamamya est arrivé au hameau de Nikésaké, il a vu un tas de cadavres, dans la hutte, cherchant des survivants il a découvert le moine Hanzo, mort. C'est à cet instant que l'aiguille l'a piqué. Il est clair qu'il s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, et qu'il risque d'y perdre la vie sans avoir pu mener sa quête de justice pour son ancêtre à bien. Les yorikis doivent faire quelque chose. Mais le soir est déjà bien avancé.

Hanshiro décide d'accompagner le magistrat à ''la goutte de sake'' afin de laisser Satoshi ''ranger'' son bureau. Il se passe quelque chose avec Asako Kitaï, il ment, semble manigancer quelque chose de louche. En mettant de l'ordre dans les rouleaux, Satoshi découvre un tissu contenant 10 kokus, caché au fond d'une bibliothèque. Le tissu exhale une forte odeur d'épices...que Shugo s'empresse de flairer... La piste les conduit à une maison de samouraï correcte, sur la porte, un mon Isawa.

Akamé elle en profite pour aller demander conseil au daïmyo quant à nos doutes envers Kitaï. Celui-ci, ayant confiance en Akame, Hanshiro et Satoshi, leur confie la tache de découvrir ce que cache le magistrat, non sans signifier que si les doutes ne sont pas fondés, de telles accusations peuvent avoir de lourdes conséquences.

A ''la goutte de sake'', Kitaï commence à s'empiffrer avant de s'arrêter, troublé. Hanshiro remarque qu'il tremble, sont regards évitant une table de la grande salle. A cette table sont installés : un Isawa, deux bushis sans mons et une femme d'une trentaine d'années qui porte un kimono rouge abîmé...

Des suspects !

Qui manipule le magistrat ?
Qui habite dans cette maison au mon Isawa vers laquelle Chugo a mené Satoshi ?
Et qui sont ces 4 personnes qui font trembler le magistrat ?
Qui a attaqué le hameau et enlevé Netsuko ?
Des onis comme le croit Magobeï , ou est-ce une supercherie ?
Et quel est le lien avec Yamamya et le fantôme de Tonazaka ?

L5A - CR 13

En ce mois du serpent le temps se met a changé petit à petit, car l'été approche, et plus particulièrement la période de mousson, chaude et humide. Les premières pluies ne devraient plus tarder.
Après leur retour mouvementé des terres du clan du dragon, où le mariage a finalement pu avoir lieu en privé entre les deux familles, les 4 samurais de Oka Mittsu Mura profite de leur temps libre pour retourner à leurs obligations.

- Hanshiro refait le tour des villages, afin de s'assurer que les patrouilles nommées font correctement leurs travaux. Il passa également voir si les nouvelles recrues sont bien formées. Il semble attendre des résultats et fait son travail de yoriki avec le plus grand sérieux.

- Natsu, quant à lui va à l'oratoire délabré pour faire quelques recherches. Est-il dédier à un kami en particulier ? Il découvrit un peu plus tard que celui-ci semblait être dédié à un ensemble de kamis de la nature et de la forêt et non un seul. Grâce aux connaissances d'architecte et d'ingénieur d'Akame il compte le remettre en ordre, et en bâtir un nouveau. Il va rester plusieurs jours pour prier et bénir les lieux et superviser les ouvriers du chantier ce qui devrait prendre quelques semaines. Le daimyo indique aux personnes concerné qu'il va payer pour l'oratoire et fournir également les ressources aussi bien matérielles qu'humaines. Hanshiro, Akame et Satoshi ne verront pas leur ami shugenja pendant quelques temps.
Akame dès son retour supervise les travaux de rénovation de la muraille, elle constate avec satisfaction que ses dernières directives on était pris avec attention. Elle prend le temps pour s'assurer le travail et bien fait et plus tard commence à rédiger les plans pour l'oratoire qu'elle confit a Natsu. Il passe également de temps à autre à l'oratoire pour s'assurer de la bonne marche des travaux.

- Satoshi et Hansiro côtoient un peu plus souvent le magistrat de Oka Mittsu Mura, Asako Kitai, tous les deux savent qu'il a hérité du titre alors qu'il était simple yoriki. Ce n'était pas une foudre de guerre à l'époque et maintenant qu'il a été nommé magistrat à la mort de l'ancien magistrat, il en fait toujours aussi peu. Il est assez bien « portant », Satoshi lui apporte de temps en temps quelques « douceurs » à manger pour sympathiser avec lui. Il doit faire 100 kg, avec de bonnes grosses joues. Il passe beaucoup de temps dans le bureau, et au château dès qu'ils le croisent il est « soit disant occupé ». Ikoma Daisuke est un autre yoriki, courtisan du clan du lion à qui il délègue beaucoup de tâche. Ikoma Daïsuke est assez sympathique et sociable avec tout le monde, et a pas mal de connaissances en histoire sur l'empire et a beaucoup voyageait. Il est un peu plus âgé que Hansiro et Satoshi, il a été sur les terres de la licorne et même sur les îles du clan de la mante. Il est érudit et anthropologue, il connaît pas mal de coutume.

Satoshi fait savoir qu'il veut faire un autel a Soshi Saibankan ( fortune des magistrats et des juges ) Quand les deux yoriki discute avec le lion il semblant éviter le sujet de la famille, et Satoshi pense qu'il doit avoir de mauvaises relations avec sa famille … après tout que ferait un Ikoma aussi loin de chez lui ? Il n'est pas exclu de penser qu'il a été « chassé » de chez lui par les sieins, pour une raison encore inconnue.

Le temps d'une soirée Akame rassemble les membres du clan du crabe dans sa nouvelle maison pour sympathiser et faire un peu la fête joyeusement. Elle prend des nouvelles des affaires de Yasuki Doko et de la situation de Kaiu Tomoe qui semble se portait à merveille. Le cœur joyeu , Akame a demandé à plusieurs reprises un rendez-vous avec la nouvelle geisha du nom d'Azumi. D'ailleurs cette dernière fait sensation et après deux semaines on oublie bien vite l'ancienne geisha Riyoko qu'elle surclasse. Elle semble maîtriser à merveille le chant et divers instruments de musique.

Un jour, en fin de journée, Akame revient de l'oratoire où les fondations ont été faite, l'heure du diner ( 20h ) est passé. Elle arrive pour rentrer dans la ville et trouve un petit garçon d'une 10ène d'années couvert de boue, il a du sang sécher sur lui, semble perturber et ne répond pas quand elle l'interpelle. Visiblement il s'était passé quelque chose, il semble en état de choc. L'enfant venait de l'entrée sud qui mène vers Michita Yasumi. Elle décide de la réconforter en chantant quelques airs doux avant de le ramène à Oka Mitsu Mura a encore 15 min à pied. Elle est alors arrêtée par les gardes qui lui demandent plus d'information sur l'enfant. L'un des gardes l'interroge de façon un peu brutale et, est directement stopé par Akame qui lui demande plutôt d'aller chercher Satoshi et Hanshiro alors en patrouille dans la ville.

Pendant ce temps Akame accompagne l'enfant chez elle, elle lui lave le visage, lui donne à boire et a mangé, cherche à le réconforter. Le groupe se retrouve chez Akame et quand Satoshi lui demande où sont ses parents l'enfant se met à respirer rapidement avant de pleurer. Akame le prend contre elle et finalement entre deux pleures seuls deux mots sont compréhensibles : Papa et Nikesake. Ce dernier nom est celui d'un petit hameau à l'est à 2 h de marche de Oka Mittsu Mura.
Après une discussion sérieuse, le groupe décide de mener l'enquête. Sur la demande de Hanshiro, Akame va confier l'enfant à la mère de Hanshiro avant de rejoindre le groupe à l'entrée sud de la ville où des chevaux ont été préparés. Akame laisse un morceau de tissu à Satoshi qui contient l'odeur et le sang séché de l'enfant enfin que Chugo puisse retrouver facilement l'endroit en question. Avant de partir Akame a réussi à avoir le nom de l'enfant qui dit s'appeler Magobeï.

Il leur faudra environ 1h à cheval pour rejoindre l'endroit, Chugo remontant efficacement la piste qui quitte la route et mène dans la forêt. Le groupe doit mettre pied a terre, et avec les lanternes de créer un chemin dans les ténèbres de la nuit, car l'astre solaire a presque entièrement disparut. Après une demi-heure à marcher au côté de leurs montures dans la forêt, ils trouvent enfin le petit hameau avec quelques huttes. Le silence est pesant et devant eux, une 10ène de personnes sont mortes, avec deux enfants. Visiblement les paysans ont été rassemblés sur ce qui sert de place centrale avant d'être massacré sur place. Après un examen pointilleux le groupe entend du bruit et découvre dans une petite hutte, un bushi rapidement identifié comme appartenant au clan du faucon qui porte un kimono de couleur brun, un katana ensanglanté dans la main. Il semble blessé au niveau du crâne et vu son état, il a peut-être reçu un mauvais coup sur la tête, sans doute une bûche de bois. Il est inconscient. A ses côtés Hanshiro découvre le corps d'un moine, un homme nommé Hanzo, d'une 60ène d'année, une grande balafre lui ouvrant la poitrine. Celui-ci est rapidement identifié comme faisant partie du monastère de Oka Mittsu Mura. Alors que Hanshiro et Akame restent dans la hutte, Satoshi lui guette les environs à la recherche d'indices et d'une piste. Il se rend compte qu'une demi-douzaine de personnes ont due assaillir le petit hameau, et étrangement l'un deux portait des sandales en bois, des getas. Malgré les ténèbres il remarque un petit bout de tissu d'une étoffe teinte d'une couleur rouge et de bonne qualité. Satoshi pense que le massacre a eu lieux il y a plusieurs heures dans l'après-midi. On retrouve également un bâton de marche tranché net prês du moine, qui devait lui appartenir. Les victimes semblent toutes avoir été frappé par des lames de katana. En inspectant le hameau et les lits, le groupe remarque que visiblement deux personnes manquent. Sans doute, l'enfant laissé à Oka Mittsu Mura. L'hypothèse la plus probable c'est que le second disparu a été emmené par les assaillants, à moins qu'il n'ait réussir à fuir comme le jeune Magobeï.

Le bushi faucon n'a aucun laisser passer ni papier. De plus c'est étrange qu'il soit encore dans un sale état alors qu'il aurait dû être rétablit. Satoshi l'inspecte et ses pupilles ne répondent pas correctement, comme drogué ou empoisonné. Il a une petite blessure dans le coup. Peut-être la marque d'une aiguille ? Cherchant dans la hutte, une aiguille est retrouvée, visiblement utilisée avec une sarbacane. Ce qui laisse à entendre que les assaillants sont très peu honorable pour utiliser ce genre d'armes.
Le bushi Faucon à moitié conscient est attaché et mit sur un cheval alors que le groupe suit la piste trouver par Satoshi espérant tomber sur les assassins des heimins. Mais finalement en approchant de Oka Mittsu Mura la piste semble se perdre à cause de la fréquentation de la route et une pluie torrentielle qui se met à tomber. Chugo a beaucoup de mal à suivre la piste avant de finalement s'arrêter. Le groupe rentre en ville et finalement le « suspect » et mit en prison au bureau du magistrat. Akame va chercher Shosuro Kumiko, une herboriste d'une 40ène d'année qui tient une boutique au sud de la cité, à 5 mins de là. Akame la fait mander et sous la pluie, quitte sa maison et rejoint la magistrature pour porter les 1er soins au bushi empoisonné. Elle rassure le groupe en les informant que le poison n'est pas mortel, mais qu'il a une base naturel, comme du venin de serpent. Il a pour effet de désorienter, voir plonge sa victime dans un état d'inconscience proche du coma. Dans de rare cas il peut provoquer un arrêt du cœur. Il est relativement facile à produire.

Une fois cela fait, Akame raccompagne l'herboriste chez elle et va ensuite directement au shiro pour informer directement Shiba Kyumei de la situation afin qu'elle prenne les mesures qui s'imposent pour la protection du Daimyo et des personnes vivants dans le shiro et dans Oka Mittsu Mura. Puis le magistrat, réveillait par le bruit fait son apparition et montre sa désapprobation quant à ce que la jeune crabe opère avec ses yorikis alors qu'elle n'a pas ce titre. Hanshiro prend ça défense en assurant au magistrat de ses qualités. Celui-ci ne fait pas trop d'histoire et préfère « déléguer » une nouvelle fois cette affaire a ses yorikis et demande néanmoins à Hanshiro de prendre avec elle des étas et dès le lendemain matin d'aller récupérer le corps du moine pour le ramener en ville qu'il puisse être enterré convenablement. Puis le magistrat Asako Kitaï retourne se coucher, les yorikis mangent un morceaux avant que Akame rejoins sa maison pour dormir. Il est presque minuit et le duo Hanshiro/Satoshi décide de monté la garde à tour de rôle cette nuit auprès du prisonnier.

Au petit matin, le bushi faucun se réveille et révèle quelques informations sur son identité et la raison de sa présence dans la région. Toritaka Yamamiya est à la recherche depuis 2 ans de Hanzo qui connaissait pas mal de choses vis-à-vis de sa famille. Yamamiya enquête sur la mort de son grand-père Toritaka Tonazaka mort il y a une 40ène d'années. Il a appris que Hanzo le moine avant de rejoindre le monastère de Oka Mittsu Mura était connu sous le nom de Asako Kimachi et qu'il était le magistrat chargé de mener l'enquête sur le dès de son grand-père, au tout début de sa carrière. La fille du maître de Tonazaka avait disparu et il avait été chargé de la retrouver. Mais l'enquête de Asako Kimachi fut brève, on retrouva le cadavre de la fille disparue dansla maison de Tonazaka. Celui-ci fut donc exécuté comme un criminel. Mais Yamamiya semble être sûr que c'est un coup monté. C'est pour ça qu'il voulait parler avec Asako Kimachi/Hanzo. La tête entre les mains le bushi murmure : « décidément les kami ne veulent pas que je t'aide ». Toujours selon Yamamiya, son grand-père serait mort sur les terres du phénix entre la côte et la forêt de Isawa Mori. Dans le petit hameau, Hanshiro découvre, grace à un éta qui connait les villageois, qu'il manque une personne. Selon lui, il s'agit d'une jeune fille. Elle devait être ( si c'est une fille ) d'une certaine « valeur » pour pouvoir « justifier » un tel crime. De plus, l'éta a pu identifier un homme, Michitsuki, le père de Magobeï. Hanshiro pense que le garçon a du se retrouver coincé sous les cadavres et a échappé à la mort comme ça.

Pour en savoir d'avantage, la piste du monastère n'ai pas à exclure. Peut-être que des proches de Hanzo pourraient donner plus d'information aux yorikis en charge de l'enquête ?
Même si Toritaka Yamamia n'a pas légalement le droit de se trouver ici, et qu'il est potentiel un suspect, il n'en reste pas moins qu'il a l'air sincère et que son geste semble motiver par l'honneur et une certaine noblesse d'âme. Il pourrait rester en prison jusqu'à la fin de l'enquête ou se relever un allié précieux ? Même si il a été retrouvé au milieu d'un massacre, une lame pleine de sang à la main, certains détails clochent. Et si le Faucon avait été lui aussi au centre d'une mise en scène ?
Peu importe qui a commis cet acte, ils ont besoin de manger et dormir. Peut-être que quelques heimin des villages voisins ont vu ou entendu quelques choses à ce sujet ?
Peut être que Magobeï pourrait leur en dire plus ? Si la jeune disparue faisait partie du hameau il a s'en doute eut l'occasion de la côtoyer ?

À moins qu'elle ne soit arrivée que récemment ?

L5A - CR 12

Le mariage et la fête sont déjà terminé. Tous les invités sont rentrés au château pour récupérer du choc de l'attaque. Le faux Masamishi est bien mal en point. Natsu hésite à vraiment le soigner ou à le laisser mourir. Les gardes emmène donc le faux Otomo à l'abris. Ayame range le katana de Kafu dans son fourreau qu'elle a retrouvé dans le sable. Avec l'aide des etas, Satoshi trouve une lettre dans le kimono de Kafu. Il y explique ses intentions et aussi que personne ne mérite Nishi. Ils étaient amoureux depuis des années et Jinzaki aurait refusé le mariage. Par devoir il était resté à son service. Il voulait tuer l'Otomo, le marié, Nishi et se suicider ensuite. Hanshiro fouille aussi mais ne trouve rien d'intéressant.

Un médecin eta s'occupe de Kazuo et déclare que ses intestins sont touchés. Il ne devrait pas s'en sortir. Alors que notre daimyo s'occupait des invités, nous le faisons venir afin de lui donner tous les éléments de l'enquête. Akame éprouve des remords pour avoir tué Kafu. Natsu ne sait que choisir entre soigner Kazuo pour mieux le faire exécuter ou le laisser souffrir sans rien faire. Tout le monde est d'accord sur le fait qu'il va bien falloir de toute manière révéler la véritable identité de Kazuo. Une confession sur son lit de mort est la meilleure façon de sauvegarder les apparences de tout le monde. Natsu soigne enfin Satoshi alors que cela commençait à cicatriser depuis le temps. Akame part à la recherche des mariés mais ils sont tous dans leurs quartiers sous le choc. Notre daimyo va donc raconter la "confession" de Kazuo et Jinzaki ira ensuite l'annoncer à tout le monde.

Au repas de soir, Jinzaki annonce qu'il va prendre sa retraite le mois prochain. Nishi hérite du domaine et va donc devoir rester administrer. Une rumeur court sur Ayato, ce dernier aurait été le premier à fuir l'attaque de Kafu et il aurait du changer de kimono. Kafu est effacé des archives. Dans le sous-sol, Hanshiro exécute Kazuo. Les corps de Kafu et Kazuo seront brûlés ensemble sans autre cérémonie. La plupart des invités iront se coucher tôt ce soir. Satoshi veillera sur Mani toute la nuit.

Demain une nouvelle cérémonie aura lieu, elle sera simple et en petit comité avec juste Togashi Gao. Après mariage, les deux daimyo nous convoque, Jinzaki nous remercie pour hier. Il n'y a eu aucune mort importante et sa fille a été sauvée. Il ne l'oubliera pas et nous serons toujours les bienvenus ici. Akame demande à pouvoir ramener le katana de Kafu et cela lui est accordé. Son regard envers le katana ne serait pas très différent de celui de Natsu envers un parchemin de Maho.

La délégation Ide doit aller au nord de la capitale afin que Mani puisse rencontrer un prétendant. Comme ils vont devoir passer par Oka Mittsu Mura, Satoshi aurait bien aimé faire le retour en leur compagnie. La route aurait ainsi été plus sûre. Satoshi donne rendez-vous à Mani près du monastère où il habite. Mais les licornes partent finalement plus tôt, encore une envie pressante d'Ayato sans doute.

Notre voyage de retour durera une semaine sans encombre ni embuscade. Satoshi se renseigne sur la famille d'Ide Mani auprès de son "ami" Ide Sakae. Les Ide ne se sont pas arrêté dans le village et Ayato n'a pas caché son aversion pour le scorpion. Cette famille est riche et dispose de plusieurs caravanes dans tout Rokugan jusqu'aux îles de la mante. Épouser Mani serait la meilleure façon d'allier l'utile à l'agréable. Hanshiro prend des nouvelle de sa promise et de ses milices dans les villages. Natsu cherche des renseignements sur l'ancien oratoire maho-tsukai et des plans pour en faire un nouveau. Akame repense au shugenja dragon unijambiste. D'ici qu'elle aille rendre le katana de Kafu, peut-être va-t-elle faire une prothèse. Chugo va dépenser sa solde durement gagnée dans un tout nouvel équipement gaijin à la pointe de la technologie.

Nous apprendrons par la suite que le corps du vrai Otomo Masamishi a été retrouvé au niveau du lac. Le cadavre bien abîmé a été identité grâce à une bague. Chugo classe donc l'affaire du double meurtre. Enfin la meilleure nouvelle reste l'arrivée d'une nouvelle geisha du niveau de Ryoko à la goutte de saké : Azumi.

L5A - CR 11

Satochi et Akamé vont voir le Matsu, pour cela ils sortent du shiro et suivent la route avant de le retrouvé escorté par 2 bushis.
Ils lui posent des questions, il feind s'être perdu dans les couloirs et avoir malencontreusement atterri dans la salle des archives. Mais Satoshi n'est pas dupe, et Matsu Ukyo non plus. Il sais que le scorpion voit à travers son mensonge. En revanche, il dit ne rien savoir du vol de katana et de la bannière déchirée...
Natsu et Hanshiro se rendent quant à eux à l'oratoire rencontrer la future mariée. Elle a reçu des lettres de Otomo Masamishi et elle s'était renseigné sur sa réputation. Les échos de son entêtement à convoiter les femmes, son intolérance à leur refus, ses dépravations... et le ton, les termes employés dans les missives suffirent à la jeune fille à se faire une idée. Elle repoussa donc ses avances et avertie son père et Mirumoto Kafu.
Lorsqu'ils ont envoyé les invitations à la famille Otomo, ils ont été fortsurpris, déçus et contrariés de savoir que cet homme viendrait sur leurs terres. Son père en a été bouleversé, mais il ne pouvait refuser. Otomo Masamishi serait le représentant officiel de la famille impériale.

Nous demandons une entrevue avec notre daymio. Visiblement, il en sait plus sur la bannière déchirée : elle appartient au clan du Phénix et rappelle une bataille entre ce clan et celui du dragon.

Au dîner, nous remarquons Hida Kanjiro qui ne boit pas de saké, a l'air de surveiller. Discutant un peu avec lui, Satoshi apprend qu'il se méfie de tout le monde. « Il se trame quelque chose, répète-t-il, on veut nous faire croire que tout va bien, en coulisse il se prépare quelque chose. »

Akamé dîne avec Tsukiko. Hanshiro accompagne le faux Otomo pour éviter les faux pas pendant que Natsu patrouille en vain dans les jardins avant de discuter avec Togashi Gao, le shugenja dragon qui officiera avec lui. Puis vient l'heure des contes...

Akamé enchante son auditoire d'un conte chanté romantique. Kitsuki Toshié narre les aventures d'un enquêteur Kitsuki et captive tout le monde. Ide Ayato raconte une bataille entre les licornes et les scorpions, sujet quelque peu déplacé pour un mariage. De plus, il est peu difficile d'y voir des menaces voilées à l'encontre de Satoshi.
Ide Mani sublime la légende du berger et de a tisserande. Enfin, Satoshi termine la soirée en beauté, une histoire théâtralisée d'un mariage tragique et ses obstacles.
Akamé remporte le premier prix. Elle reçoit en cadeau un magnifique ouvrage.

Avant d'aller se coucher, Satoshi et Akamé discutent avec Mirumoto Kafu, au sujet du vol du katana, de la banière, de l'arbuste. Il se contient, difficilement :
« Tous ces évènements ne devraient pas se produire, je m'en occuppe. » Mais le perspicace Satoshi à l'impression qu'il cache quelque chose, qu'il n'est pas tout à fait sincère.

Nous décidons de le surveiller de près et c'est le duo Hanshiro/ Natsu qui le suit jusqu'à ses appartements. Satoshi écoute aux portes, et entend une discussion agitée entre Ide Mani et son frère Ide Ayato, qui la traite comme une moins que rien : à la place de son père il la répudierait et la vendrait dans une maison de geisha. Son second frère essaie d'intervenir, mais Ayato semble avoir le dernier mot.
Akamé surveille le Otomo. La nuit est calme .

Le matin, les mariés se recueillent. Akamé monte la garde.

Tout le monde se prépare pour la cérémonie. Autour du pavillon, une estrade a été installé, des paravents, des tatamis ont été disposés sur le sable pour la cérémonie.
Chacun se prépare, s'installe, devant l'oratoire.
Les mariés sont prêts, entre leurs familles. La cérémonie commence sous la houlette de Natsu et Gao.

Satoshi surveille Kafu, le voit bouger, sa main plonge dans le sable sur le bord de son tatami : il en sort son katana ''volé'', de l'autre main il fait surgir un wakisashi, se met debout d'un geste rapide, et
plante son wakisashi dans le ventre d'Otomo Masamishi, assis à coté de lui, puis s'élance vers les mariés.
Tout le monde réagit.
Chugo le premier, s'élance et lui mord le bras. Natsu incante un sort. Hanshiro lui court dessus, lui assénant un coup de pied sauté en pleine poitrine. Kafu tombe au sol. Akamé ramasse son katana. Les kamis de l'air invoqué par Natsu entourent les mariés pour les protéger. Mais Kafu dégaine un tanto qu'il plante dans Chugo. Hanshiro essaie de lui faire une clé de bras pour le désarmer mais sa tentative se solde par un échec. Finalement, Kafu s'éffondre sous le coup d'Akamé. Une énorme balaffre s'ouvre sur sa poitrine. Nastu tente de le soigner pour le maintenir en vie suffisement longtemps pour avoir des réponses.
Kafu avoue : « Personne ne mérite Nishi ! Mon seul regret c'est que ces Ronins aient raté leur travail. Si le daïmyo m'avait écouté...nous n'en serions pas là... »
Jinzaki ayant reprit le katana de Kafu des mains de Akame, décapite son hatamoto agonisant.

Devant une assemblée tétanisée par ce qui viens de se produire, le daymio viens de tuer son vieil ami et hatamoto. Le katana tombe au sol. Jinzaki s'éloigne vers ses appartements, le visage encore plus las que ces derniers jours.

Notre daïmyo conclue « Ne restons pas là, la cérémonie est annulée, rentrons au shiro. »

dimanche 19 juin 2016

L5A - CR 10

Satoshi et Hanshiro décident de se rendre auprès du daimyio Isawa Hayato pour révéler la supercherie. Ils retrouvent le daymio en train de discuter avec son fils qui prend congés à la demande de son père. Satoshi révèle alors tout ce qu'ils viennent de découvrir : Kazuo n'est qu'un colporteur qui a vu un corps criblé de flèches flotter sur la rivière. En remontant le courant, il a trouvé le kimono du mort. Il a voulu profiter de l’occasion pour récupérer ce kimono de très grande qualité puis s'est fait passer pour celui qu'il n'était pas, bien malgré lui. Le temps d'enfiler le kimono, Hanshiro arrivait. Kazuo s'est enfui mais dans sa chute s'est cogné. Et la suite est connu : a demi-conscient, il est prit pour un Otomo rescapé par Hanshiro. Aussi groguit que terrifié, il est incapable de démentir sur son identité et se retrouve bientôt embarqué bien trop loin dans son mensonge. Sur un ton autoritaire, le daimyo lui dit de rester debout et de le suivre alors qu'il s'apprêtait à s'agenouiller. Puis le petit groupe se dirige vers les appartements du daimyo. Tsukiko, qui discutait avec sa mère est priée de sortir.
Après les révélations sur la véritable identité de Kazuo, Hanshiro et Satoshi rappellent qu'un assassin court toujours. S'adressant à Kazuo, le Daymio lui précise que le sort qui l'attend est la mort, et que dans son cas ce ne sera pas doux.
S'adressant à Hanshiro et Satoshi, le daimyo veut faire durer la mascarade car il craint pour l'image des deux daimyos et souhaite se servir de Kazuo pour démasquer les tueurs, ce qui est le plan de Hanshiro et Satoshi.
Natsu et le shugenja dragon discutent de l'organisation du marriage et des perturbations ressenties dans les jardins proche du pavillon qui sera utilisé pour la cérémonie.
Akame discute avec Kitsuki Tochié, une des deux courtisanes dragons qui lui tire le portrait.

A l'heure du diner, Satoshi rejoint Akame à table, les informant des derniers rebondissements autour de Otomo Masamishi, tandis qu'Hanshiro surveille Kazuo.
Hanshiro, avec Kazuo s'interroge sur le contenu du coffret mais n'en trouve pas la clef, il fouille les affaires du Otomo. Un document est découvert, une correspondance entre la future mariée Mirumoto Nishi et le vrai Otomo Masamishi. Correspondance où il déclarait sa flamme et où elle le remettait à sa place.
Natsu arrive une vingtaine de minutes en retard auprès du scorpion et de la crabe. Le Matsu est là et tente de discuter avec Hida Kanjiro qui semble encore plus renfrogné qu'avant. Les discutions à table portent sur les défis à venir... Toujours à l’affût des réactions des convives, Satoshi remarque que Matsu Ukyo est faux, il joue la comédie, semble sympathique mais sonde les gens, pose des questions sur le Otomo et le temps que l'on passe avec lui, fait une remarque sur la future escorte du Otomo pour retourner sur ses terres.
Concernant les épreuves amicales, Ide Hayato précise qu'il est bon archer en regardant férocement Satoshi.
Du coté des daimyos, le daimyo Mirumoto Jinzaki semble perdu dans ses pensées, n'a pas touché à son assiette, Mirumoto Kafu son hatamoto semble contrarié et crispé.

A la fin du repas Mirumoto Nishi propose que ceux qui le souhaitent proposent des danses et musiques pour la soirée. Le lendemain matin aura lieu une séance de duels amicaux au dojo, et le soir aura lieu concours de contes et chants.
Pendant ce temps-là dans les appartements du faux Otomo, Hanshiro et Kazuo se font apporter repas et on les informe du programme de la soirée. Ils rejoignent peu après la grande salle.

Satoshi, Hanshiro et Natsu restent à la soirée et discutent de leurs obsrevations respectives. Le daymio et son hatamoto ont quitté la salle, Hanshiro et Satoshi partent à leur recherche. Mirumoto Kafu, le hatamoto est introuvable. Comme la veille du bruit vient du dojo, deux personnes se battent au bokken. Le daimyo et le hatamoto sont là.

A la soirée, la petite licorne Ide Mani danse pendant que Natsu l'accompagne au shamisen. Otomo Masamishi/Kazuo est invité à faire une démonstration de danse de la cour et cela semble marcher. Certains, comme Matsu Ukyo font remarquer que sa danse rappel étrangement une danse heimin, mais que cela doit sans doute e^tre à la mode à la capitale. Lorsqu'il annonce qu'il a dansé en l'honneur de Nishi, celle ci semble légèrement embarrassée.

De son coté, Akame est intriguée par le coffret et décide de s'assurer de son contenu. Elle force le coffre. A l'intérieur un vase décoré, peint (un couple qui se tient la main, une femme au couleur du dragon avec mon dragon et l'homme couleur chatoyantes mais sans mon... message codé ?!...). Au vu des dernieres découvertes et de la réputation de Otomo Masamishi, Akame pense qu'il a fait exprès de faire représenter un homme d'un clan indéfini, pouvant éventuellement le représenter lui. Pour un cadeau de mariage, c'est un peu insultant envers Isawa Kenshiro.

Satoshi va saluer la Ide. La petite Ide Mani a oublié un éventail après avoir échangé quelques mots avec Satoshi. Un petit papier glissé dans l'éventail indiquant « minuit plage ». Satoshi se prépare pendant que les autres s'organisent en tour de garde et pour dormir.

A minuit au bord de plage Mani attends Satoshi et se jette dans ses bras… fondu au noir:), ce qui s'est ensuite passé dans les buissons au bords du lac restera seulement dans les mémoires des deux amants.

Au matin, Hanshiro se rend au dojo afin d'y pratiquer ses katas. Il y trouve une plaquette de bois, au sol et brisée, peut être par un coup de bokken. Sur la plaquette, comme sur les 6 autres qui sont encore au mur, figure l'une des vertues du bushido. Celle qui est brisée : l'honneur.

Satoshi semble avoir passé une bonne nuit, quant à Ide Mani, elle releve la tête et moins sous l'emprise de son frère, ce qui ne manque pas de faire sourire Satoshi.

Dans la matinée il y aura quelques joutes au bokken, et peut être à l'arc dans le jardin. Natsu, intrigué par la plaquette de bois brisée, en appel aux kamis de l'eau avec la plaquette, usant de la prière des reflets de Pan-ku, il aperçoit une silhouette, semble être la même que celle qui a saccagé buisson près du pavillon, qui brise plaquette, avec des cheveux, et qui tiens son bokken à deux mains.


Débute alors la série de duel, Hanshiro et Akame vont y participer, ainsi que Mirumoto Jinzaki, Kafu, Daidoji Atsuko et Hida Kenjiro. Le Ida semble très brutal et ne pas maitriser ses coups. De tous les combattants Kafu a été le meilleur mais sa participation n'est qu'amicale. Le prix du tournoi ( kashira et tsuba et autres pièces métalliques finement ciselées) est remis à Hanshiro qui fit montre de sa technique si particulière du clan du Lièvre.

Matsu Ukyo a remarqué l'absence de la plaquette.

Les épreuves de tir à l'arc opposent Mirumoto Kafu, Satoshi, Ide Hayato, Matsu Ukyo et Daidoji Atsuko. Elles consistent en des tirs à distances de plus en plus élevée et une épreuve de précision. Une fois encore Mirumoto Kafu fait preuve d'un grand talent, la seconds place revenant à Satoshi. Ide Hayato n'est qu'avant dernier, malgré les talents dont il se vantait.

Le repas de midi se déroule sans incidents. Dans l'après midi Akame retourne poser pour Kitsuki Toshie, Natsu s'occupe des prières et préparatifs, la cérémonie ayant lieu demain soir. Hanshiro et Satoshi s'occupent de Otomo Masamishi / Kazuo.

En fin d'après-midi du remu-ménage retentit dans la grande salle, des éclats de voix. Le daymio Mirumoto Jinzaki est furieux. Face à lui Matsu Ukyo qui a fouiné dans la partie interdite du château, salle des cartes et archives. De plus, les appartement de Mirumoto Kafu ont aussi été visité, son katana volé. Et dans la salle des trophées, une bannière a été déchiquetée, une prise de guerre.

Les gardes ont fouillés la chambre du Matsu et n'ont rien trouvés. Matsu Ukyo ne nie pas sa présence dans la salle des archives mais se défends des accusations de vols et de la destruction de la bannières. Mirumoto Jinzaki n'ayant pas de preuves contre lui, chasse Matsu Ukyo de son chateau.


mardi 14 juin 2016

L5A - CR 9

Deuxième journée au sein du Shiro Kijuro, après que Hanshiro ai fait son tour de garde, c'est Akame qui vient le relever et cela jusqu'au petit matin. C'est lorsque les domestiques mit à disposition par le Daimyo Mirumoto Jinzaki entrent dans la chambre de Otomo Masamishi que la jeune bushi-ko décide de passer la relève pour son tour de garde. Elle envoie un heimin prévenir ses confrères de son intention d'aller prendre quelques heures de repos. Elle fait quérir Natsu, mais c'est Satoshi qui se présente et prend la suite, elle fait confiance a ces samurai qui vivent avec elle à Oka Mitsu Mura et ne fait donc pas très attention à Satoshi qui a une idée derrière la tête. Elle apprendra plus tard qu'il a reçu une lettre non signée, mais qui vient clairement de Ide Hayato le grand frère un peu trop protecteur de la jeune Ide Mani que Satoshi a « courtiser » d'un peu trop prêt au goût de la licorne. Cette lettre le menace et le met en garde de ne pas poursuivre ses agissements, Satoshi décide alors d'utiliser ses talents de calligraphe pour signer cette lettre du nom de Ide Hayato afin de la remettre discrètement dans les appartements du Otomo, afin de mettre la pression sur celui qu'il suspecte d'être un imposteur. Une fois prêt pour le repas du matin l’Otomo sort de sa chambre et semble surprit de voir le courtisan Shosuro et le salut très brièvement de la tête, il indique alors qu'il souhaite se rendre dans les jardins avant d'aller manger afin de se « dégourdir les jambes ». Satoshi en profite pour glisser ce « mot » et rejoint rapidement l’Otomo qui a déjà disparu dans les jardins. Tous les deux passent devant Ide Mani et Mirumoto Nishi, la futur mariée, qui étaient en train de discuter sur un banc. Satoshi aperçoit alors le grand-frère de Ide Mani qui surveille sa petite sœur de loin. Satoshi le salut sympathiquement mais, il lui rend son salut de façon très froide. Satoshi à l'impression que Masamichi voulait discuter avec les deux jeunes filles mais, voyant que le scorpion le suivait il les a juste salué.
Hanshiro se lève de bonne heure et va faire quelques katas tout en réfléchissant à la mission que le daimyo leur a confié, afin de démasquer le dit « usurpateur » Non loin de la Mirumoto Kafu s'entraine et la Daidoji du clan de la grue l'observe avant de discuter avec lui de façon très succincte. Hanshiro s'avance à leur rencontre et discute très subtilement demandant à Mirumoto Kafu s'il connait l'Otomo, afin d'avoir des informations qui pourraient faire avancer l'enquête. Hélas, il ne le connait que de nom.
Natsu quant à lui décide d'aller voir son compère shugenja avec qui il officiera le mariage. Avant cela il se rend prêt du pavillon où va avoir la cérémonie, et ressent une sensation étrange … que ce passe t- il ? Il sent que l'harmonie des environs du temple ne va pas … c'est assez étrange et confus … la sensation est diffuse mais il pense que cela vient de là où devra se dérouler le mariage. Il envoie son singe en éclaireur dans le pavillon. Comme le singe ne semble perturbé par aucune force ou comportement suspect, le shugenja demande à son animal de compagnie de monter la garde à l'entrée du jardin entourant le pavillon. Natsu décide de braver « l'interdit » et entre dans le jardin et suis le chemin serpentant au milieu de motif zen dans le sable et qui monte vers un promontoire qui surplombe le lac.  Il décide de faire appel aux kamis de l’air pour essayer d’en apprendre d’avantage. Il demande s’ils ont été perturbés et ils lui font ressentir de la colère … ce qui voudrait dire « oui » ? Étrange ressentiment pour un lieu qui est censé être des plus paisibles non  ? Natsu intrigué décide de faire le tour du pavillon pour voir s’il peut trouver un indice. Il trouve alors un buisson qui a était complètement saccagé. Il se rend compte que cela a été fait récemment peut-être cette nuit. Regroupant les gouttes d’eau des fleurs ou la rosé du matin encore présente, il interroge les kami de l’eau. Mais il ne voit qu’un homme qui sort un katana et saccager le buisson sans pouvoir l'identifier. Puis le singe placé à l'entrée du pavillon par son maître pour monter la garde, pousse quelques cris et Natsu décide de se cacher, puis quelques secondes après celui-ci s’arrêtent, et le shugenja attend patiemment caché. Il ressort au bout d'une bonne 30ène de minute et vois Hida Kanjiro non loin de là qui semble chercher quelques choses … Natsu va le saluer le crabe fait de même et chacun reprendre sa route.
Pendant ce temps l'Otomo prend son petit déjeuner en compagnie de Satoshi, Akame et Hanshiro. Il semble un peu moins maladroit que la veille. Puis Hanshiro lui demande s'il compte s'inscrire dans une des disciplines prévues, en disant qu'ils seront là pour assurer sa sécurité. Mirumoto Nishi assure alors à Hanshiro qu'il n'y aura aucun risque. Au programme, peinture, chant, et jeu de Go, et une joute au kendo. Le groupe venu de Oka Mittsu Mura, met la pression sur Otomo Masamishi en lui parlant du jeu de go, celui-ci semble très peu confiant et laisse transparaître une certaine réticence à y participer. Cela paraît étrange au groupe qui a découvert qu'il a la réputation d'être un redoutable joueur de go. Pourquoi prend-t-il soudainement peur alors ?
Mirumoto Nishi annonce que le concours de peinture aura lieux juste après le repas de midi. Le jour suivant sera consacré au boken puis en soirée les participants pourront montrer leur talent pour conter des histoires et chanter. On apprend que la jeune licorne qui semble beaucoup plaire à Satoshi sait danser et chanter et promet une démonstration.
Nishi indique que tout le monde et invité et le bienvenue pour les différentes épreuves. Puis elle prend congés, car elle a des préparatifs à faire pour l'après-midi.
En milieu de matinée, Otomo Masamishi revient à sa chambre suivit par Satoshi, pendant ce temps Hanshiro continue son enquête pour trouver quelqu'un qui le connaît plus «  personnellement »  mais tout le monde semble ne le connaître que de réputation, néanmoins plusieurs éléments reviennent régulièrement. Il semble avoir une 30ène d'année ( 32 ans ) alors que l'homme qui se « dit » être Masamichi semble plus jeune. Il serait également plus sympathique et discret que les rumeurs qui couraient à son sujet.
Une fois dans sa pièce Otomo Masamishi ressort quelques minutes plus tard inquiet et fait part de la lettre à Satoshi. Sa façon de parler est très étrange pour un courtisan qui doit savoir les démarches à suivre dans cette situation. Il semble complètement perdu. Il prend peur et rappel à Satoshi que le Ide Hayato est parait-il un excellent archer. Aurait t-il était l'instigateur du massacre des Otomo ? Du moins c'est le cas du point de vue de l'Otomo. Satoshi fait appeler Hanshiro en envoyant un mot via un serviteur pour lui raconter sa belle « réussite ». Il vient d'une main de maître de courtisan, mettre à mal son « ennemis » le courtisan Ide et également de faire avancer l'enquête. Cette lettre sera l'une des pièces maîtresse qui fera craquer l’Otomo psychologiquement.
Natsu de son côté recherche l'objet des recherche intensives de Hida Kanjiro dans les jardins en utilisant ses compétences de shugenja, mais aucun résultat. Il décide finalement de rejoindre le reste du groupe sauf Akame qui se repose encore de son tour de garde tardive. Satoshi fait part à groupe de sa découverte sur le fait que l'Otomo n'a pas réagi comme il le devrait. Hanshiro propose de trouver une situation qui mettrait l'Otomo dans une situation très embêtante alors que Satoshi préfère essaye de le faire craquer.
Puis le groupe escorte l'Otomo, pour le repas du midi. A ce moment-là , le Matsu Ukyo arrive avec un garde : visiblement il s'était perdu, et annonce au groupe qu'il méditait dans les jardins, sur un sujet de peinture pour le début d'après-midi, mais Satoshi se rend compte qu'il ment. Quelques minutes après c'est Hida Kanjiro qui arrive et semble toujours chercher quelque chose ou quelqu'un. Etrange comportement. Pendant le repas Akame qui a rejoint le groupe se pose pas mal de questions mais, sans trouver réellement de réponses. Vient finalement le concours de peinture, Akame et Natsu prennent place parmis les spectateurs alors que Hanshiro décide de faire le tour de l'endroit où se passe le concour afin d'identifier un éventuel comportement suspect. Satoshi décide quant à lui de se lancer dans le concour de peinture. La future marié, Mirumoto Nishi, annonce alors le thème «  représenter la tranquillité ».
- La jeune courtisane dragon Kitsuki Toshie représente un paysage de bambou, avec une lègère brume, elle semble avec une certaine technique.
- Matsu Ukio quant à lui représente un champ de bataille jonché de cadavres avec une bushi-ko, un héros du clan du lion, vêtue d'une armure lourde et un katana sanglant à la main regarde vers le ciel serein, alors qu'une fine pluie tombe sur son visage.
- Daidoji Atsuko quand a elle peint une représentation de la grande muraille avec une personne qui surveille, le regard tourné vers l'outremonde, un tableau qui rappelle pas mal de souvenir à Akame qui ne peut s'empêcher d'esquisser un petit sourire. 
- Hida Kanjiro quant à lui représente une scène de bataille, avec un Oni et un samurai tranché en deux. Rare sont ceux qui ont remarqué en arrière-plan le petit oiseau dans son nid, censé représenter la tranquillité du tableau.
- Satoshi Shosuro, représente les environs du lac près de Shiro Kijuro et place une licorne sur son dessin, un hommage à la jeune Ide Mani ? Surement.
Finalement, après une bonne heure le jury rend son verdict et Satoshi et Matsu Ukyo se retrouve à aexquo, Mirumoto Nishi demandant alors à son père de venir trancher. C'est alors que Satoshi fait venir Otomo Masamishi pour qu'il donne également son avis. Celui-ci fait remarquer au Daimyo qu'avoir représenté les environs paisibles du lac est un bel hommage. Le Daimyo approuve et Satoshi sort vainqueur du concours de peinture. Il se voit offrir par Mirumoto Nishi un magnifique éventail avec des détails très fin et d'un bois de qualité. Le dragon représenté sur l'éventail semble avoir les reflets de sa crinière qui ondule en fonction de la lumière qui se reflète dessus.
Vient alors l'affrontement au go entre le Daimyo Isawa Hayato et Otomo Masamichi. Ce dernier n'est pas brillant face à Isawa Hayato, qui balaye littéralement son adversaire. Il le remercie de l'avoir laissé gagner et Satoshi comprend dans la voix du Daimyo que celui-ci n'est pas très sincère, il a visiblement lui aussi remarqué que l'Otomo n'est pas aussi fort que la réputation qu'on lui donne. Néanmoins, pour des raisons évidentes d'étiquette il ne peut rien en dire.
Ide Mani n'est plus en compagnie de son grand-frère Hayato, mais d'un autre de ses frères qui semble focaliser son attention sur la partie de Go. Satoshi en profite pour rapidement faire la conversation avec la jeune fille en lui disant qu'elle l'a inspiré pour ce tableau ( mais quel lover se Satoshi ^^ ). Pendant ce temps Akame va voir la jeune courtisane Kitsuki Toshie pour la féliciter de son tableau qu'elle a trouvé magnifique. Pour la jeune crabe elle aurait dû gagner. Elle lui dit qu'elle aurait aimé avoir ses talents en peinture et s'en suit une longue discussion, la jeune courtisane montre pour le coup à Akame quelqu'un de ses tableaux avant de lui proposer de faire son portait. Akame qui cherche d'une certaine façon à séduire la jeune courtisane accepte et décide de posé en armure afin d'impressionner Kitsuki Tochie.
Pendant que Akame se fait tirer le portrait, ses compagnons ramènent l'Otomo jusqu'à sa chambre où ce dernier s'écroule au sol. Il avoue alors tout aux personnes présentent. Il n'est pas Otomo Masamishi mais un simple homme du nom de Kazuo, qui n'est même pas samurai. Il s'agit d'un tisserand semble-t-il. Satoshi feind la surprise et en demande d'avantage tout en « rassurant » cet homme. Le groupe apprend que ce dernier se trouvait au bord de la rivière quand il a vu passer devant lui le corps de deux hommes criblé de flèches. Il a alors remonté la rivière pour tomber sur les affaires d'un des deux Otomo. Ayant l'œil il a décidé de prendre le Kimono très luxueux d'un des Otomo mais c'est à ce moment-là que notre groupe envoyé enquêter est tombé sur lui… il avoue et reconnaît ses tords, mais il a été entraîné d'une façon qui le dépassait dans une histoire sur laquelle il s'est retrouvé mêlé malgré lui, c'est allé bien trop loin et bien trop vite. Et il a finalement craqué. Il demande la mort pour son crime, suppliant Satoshi de le tuer sur le champ. Mais ce dernier compte bien encore utiliser le subterfuge car il reste encore des zones d'ombres à cette histoire.
Un mystère de résolut, mais cela pose maintenant d'autres questions, cet homme est clairement sincère et ne semble pas être de mèche avec les assassins qui courent toujours. Néanmoins des détails apparaissent notamment le fait que Matsu Ukyo c'est « soit disant » perdu dans la partie du shiro réserver au daimyo ( une information rapporter par Natsu après avoir interrogé le garde qui avait ramené le Matsu dans la salle à manger pour le repas de midi ). Et Hida Kanjiro ? Le lion et le crabe ont des comportements vraiment étranges, mais sont-ils pour quelques choses dans cette sombre affaire ? Ou bien y a-t-il d'autres individus dont personne ne soupçonne l'existence ? Plus troublant encore quelle est la cause du mal ressentit par le shugenja Isawa Natsu ? Tellement de question qui devront trouver des réponses avant le jour du mariage pour éviter une catastrophe ?

samedi 4 juin 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 10

18 janvier 1923

Je ne sais pas comment aborder la suite de notre aventure. Ce qui suis est des plus étranges, encore plus que tout ce que l'on a vécu jusqu'ici. Peut-être avons nous été drogué, subit un contre-coût des jours passés. Ce qui suis s'est-il en fait réellement produit ? Un rêve, un cauchemar, ça aurai pu être une bonne explication si je l'avais fait seule. Mais nous avons tous vécu la même chose.

Mon dernier souvenir normal remonte au moment où je me suis couché, mon dernier regard vers ma montre : 3h12. Je me suis endormi assez vite. Mais un bruit me réveille assez vite, comme si je venait tout juste de sombrer dans le sommeil, à peine quelques minutes. Des miaulements de chat résonnent dans mon esprit, ainsi qu'une cloche. J'ouvre les yeux et je suis debout, habillée, ma valise à la main. Mes amis sont là aussi, mais Randolph Alexi brille par son absence, de même que la valise dans laquelle nous avons caché le bras du simulacre. Nous sommes dans la rue d'une cité qui s'étend ressemble à un mélange d'architecture grec et romaine. Au bout de la rue, un bâtiment nous rappel une gare anglaise, certains aspect nous faisant penser à Charing Cross ou King Cross. De nombreux félins s'y dirige vivement alors que la cloche sonne de plus en plus vite, annonçant l'arrivée d'un train peut-être. Nous suivons le groupe de chat, qui nous toisent comme seul ces boules de poils savent le faire, avec un air hautain et dédaigneux. Chose étrange, le quai de gare est divisé en deux zones, l'une pour les humains et l'autre pour les chats. D'ailleurs, les humains ici sont vêtu de façon étrange, orientale, médiévale, baroque. Devant nous, il n'y a pas de rails mais une plaine verdoyante à perte de vue en lieu et place des traverses. Le ciel est bleu, quelques nuages, un soleil resplendissant.

Nous rejoignons un groupe de personnes qui nous semble plus normale, vêtu comme nous, un gros moustachu roux, une vieille femme à l'air sévère et un grand échalas dans un manteau de fourrure. Sorti de nul part, un homme s'approche de nous, vêtu d'un uniforme rappelant celui des employés de l'orient express mais au visage couvert d'un masque de céramique blanche, ne laissant visible que ces yeux. Ils nous tend des billets pour ''l'onirique express'' et nous demande de reculer un peu, le train entrant en gare. Le billet nous permet d'aller jusqu'au terminus de la ligne, ''vers le pays de l'espoir après la ville d'or''.

Nous ressentons une impression étrange, comme si, malgré l'étrangeté de la situation, une part de nous trouvant cela presque normal. Dans mon cas, et si tout ceci est vrai, cela démontre que ma conviction qu'il y a un ''ailleurs'', un autre monde quelque part, est juste.

Le fameux train entre enfin en gare. Enfin, train n'est pas du tout le mot juste. Arrive au bord du quai une sorte d'insecte rampant, comme un mille-pattes géant, de près de 100m de long et sur le dos duquel sont perchées des pavillons, des sortes de maisons reliées entre elle par des passerelles. Le gros roux, voyant notre stupeur, se présente : Mack McKenzie. Il comprend notre étonnement et que nous venons ici pour la première fois. Il nous invite à monter pour rejoindre nos compartiments, tandis que des hordes de chats montent et descendent du train, qui quitte bientôt la gare d'Ulthar, comme nous l'apprendrons bientôt.

McKenzie nous invite à prendre un verre au salon. Je pense qu'un remontant ne sera pas superflu. Tout dans ce train est luxueux, bien au-delà de l'orient express. Et surtout, l’intérieur est bien plus vaste que l’extérieur.

C'est en sirotant le meilleur thé qu'il m’ait été donné de boire que McKenzie nous questionne sur notre présence ici. Très vite nous apprenons que nous nous trouvons dans un monde nommé les contrées du rêves, monde accessible par la méditation, les drogues et une grande force de volonté, un monde où l'on entre volontairement. Il est bien étonné d'apprendre que nous y sommes par hasard. Selon lui, Henry, le chef du train au masque de céramique pourra nous en dire plus. Dans ce monde, les rêves deviennent réalité, mais aussi cauchemar. Ici sont agglutinés les rêves de tout le monde, de toutes les époques et même d'autres univers. Et ceux qui prennent ce train le font pour une bonne raison : aller jeter un objet symbolisant ce qui nous préoccupe dans le golfe de Nodens.

Laissant les hommes avec McKenzie, Clara et moi faisons connaissance avec Mme Bruja, la vieille dame acariâtre. Effectivement, passer du temps avec elle est plus éprouvant qu'une visite chez le dentiste. Elle ne tolère rien et surtout pas les hommes, se refuse à toute distraction ou sourire. Ses propos deviennent de plus en plus incohérent ce qui nous pousse à la laisser pour aller explorer le reste du train.

Nous arrivons devant une porte menant au wagon des chats. Dés que je tente d'y entrer pour y mettre en sécurité un petit chaton noir, des tentacules apparaissent et me repoussent. Cette vision met Clara dans un état fébrile pendant quelques minutes. Décidant de faire demi-tour, nous rejoignons nos compartiments non sans avoir convié Quentin, Jeremy et Auguste afin de faire le point sur ce qui se passe. Mais a discussion attendra puisque Henry nous attend.

Dans la discussion qui s'en suis, Henry nous explique que ce train est sa création, qu'il l'a construite à l'image de l'orient express à bord duquel il semble avoir travaillé. Puis il aborde le sujet de notre arrivée, lui aussi surpris du coté involontaire de notre venue dans les contrées du rêve. Puis il nous explique la fonction de l'onirique express : emmener les voyageurs pour un trajet unique vers le golfe de Nodens à l’extrême sud du continent. La coutume veux que quiconque y jette un objet représentant ses soucis en sera débarrassé. A nos questions il répond patiemment. Il ne connaît pas Randolph Alexi et pense que ce dernier était prisonnier dans des sortes de limbes à l'écart de l'espace et du temps. Notre passage bref dans ces limbes pourrait expliquer que nos esprit se sont ouvert aux contrées du rêve. Henry nous laisse finalement non sans nous convier à un banquet le soir même dans le wagon salon.

La soirée est étonnante. Après un passage aux bains, où la pudeur n'est pas de mise, nous festoyons de mets aux saveurs inconnues. Nous nous rendons aussi compte que nous sommes suivi par le petit chaton noir que nous avons croisé plus tôt dans la journée et qui selon Henry répond au nom de Blackjack. Nous croisons aussi le grand maigre au manteau de fourrure, un certain Karakoff, un marchand d'armes. Puis une fois de repas terminé, le train s’arrête dans la sombre cité de Dylath-Leen, cité de basalte noir, riche mais peuplée de voleurs et d'assassins voir pire encore. McKenzie nous déconseille de sortir de la gare, voir du train.

La curiosité nous pousse tout de même à nous dégourdir les jambes sur le quai. De là nous assistons à l'arrivée de plusieurs personnes singulières. Tout d'abord un homme élégant, au style vestimentaire du XVIII, mais aux yeux entièrement jaune et sans pupille. Il se présente comme négociant en vin du nom de Mironim Mer.

Arrive ensuite, accompagnée d'une fanfare, un groupe de personnes au regards hautain, dont une femme aborde tout de même Jéremy. Elle se nomme Dulce, n'est pas enthousiasme à l'idée de voyager dans un train de seconde zone comme celui-ci, mais trouve notre ami suffisamment intéressant pour espérer s'amuser ce soir. Elle vient de Sarnath pour une rencontre diplomatique avec les représentants de Yb. Dulce et l'une de ses amis donne rendez-vous à Jéremy aux bains.

Viennent ensuite la délégation de Yb, des silhouette humanoïdes dont la démarche nous en fait douter, toute encapuchonnées et dégageant une puanteur atroce. Ils montent dans un compartiment spécial qui leur est destiné afin de ne pas gêner les autres passagers.

Alors que le train démarre, une jeune femme courant à toute allure pour ne pas rater l'express nous demande de l'aide, que lui apporte Jeremy. Une fois à bord, elle se présente, Suza, et a tout d'une bohémienne. Avec un sourire, elle remercie son sauveur et lui promet une danse, un peu plus tard. Décidément, il les attire toutes. D'ailleurs, alors que je retourne à mon compartiment, croisant un Karakoff fou de colère à cause du bruit que nous faisons, Jérémy rejoins Dulce aux bains où visiblement il passe une très bonne soirée.

Une fois couchée et endormie, je ressent une présence près de moi, mon esprit à mi-chemin entre le rêve et l'éveil. Une odeur de pourriture m'agresse les narines, une voix inaudible me murmure à l'oreille et une main me caresse la joue. Je force mon esprit à me tirer de cet état de semi-conscience et me redresse sur ma couchette de l'Orient Express. Une brume flotte dans la pièce avant de s'évanouir en quelques secondes. Tout ceci ressemble aux sensations ressentie à l'asile et à Poissy. Je me dépêche de réveiller mes compagnons, que je sors très difficilement des bras de Morphée. Selon ma montre, il nous reste moins d'une demi-heure avant notre arrivée à Lausanne. Nous n'avons dormi que 2h, et pourtant j'ai l'impression d'être en forme, pas fatiguée du tout.

Nous reprenons nos esprits, discutons de notre étrange expérience, rassemblons nos affaires, près à descendre du train.

vendredi 3 juin 2016

L5A - CR 8

Après une pause décrassage, nous sommes donc convié à un repas avec tous les invités. Il se déroulera dans les jardins face au lac et aux montagnes. Nous retrouvons donc Hida Kenjiro, Matsu Ukyo, notre Daimyo et sa femme, Tsukiko et le fils futur marié. Ainsi que le faux Otomo, trois membres de la famille Ide dont une jolie jeune fille, une Daidoji, une Mirumoto et une Kitsuki. Mirumoto Jinzaki, Kafu son hatamoto et Nishi la future mariée. Nous apprenons que les festivités auront lieu dans trois jours. Pour nous divertir en attendant, des joutes artistiques seront organisées par Nishi afin de nous divertir. Nous nous répartissons entre les différents invités et tables.
  • Akame fait donc connaissance avec Daidoji Atsuko et Hida Kenjiro. Atsuko connait bien le Mur Kaiu pour y avoir servit deux ans et sa mère est une Hida. Serait-ce l'âme de grande soeur d'Akame ? Elle passe donc un bon moment à s'amuser et oublie un peu notre mission de surveillance.
  • Natsu est avec la famille du daimyo avec Tsukiko, les sujets de discussion tourne autour de l'Otomo. Ce dernier manque d'assurance et est presque maladroit. Mazamishi se contente de singer les autres, de suivre les discussions et n'est pas à l'aise du tout.
  • Satoshi ne résiste pas à l'envie de se mélanger aux licornes et attiré par la jolie demoiselle. Le plus âgé est Ide Chukan 35 ans, diplomate auprès des dragons, au service d'Ide Chizeng son Daimyo. Il est accompagné de son jeune frère Ide Hayato, un bushi imbu de sa personne, fluet et bon archer. Ainsi que de la déliceuse Ide Mani, leur petite soeur, courtisane aimant le chant. Après le mariage, ils devront se rendre chez les phénix et ils s'intéressent à la présence de Chugo. Ce dernier se révèle être un cadeau d'Ide Sakae un "ami" de Satoshi, pour l'aider dans sa tâche.
  • Hanshiro est en bonne compagnie avec une amie de Nishi, Kitsuki Toshiha et sa cousine Mirumoto Hamane. Elles sont très curieuses sur le clan du lievre et Hanshiro en particulier. Ce dernier se fait donc draguer mais visiblement il n'est pas réceptif. Il a sans doute l'esprit préoccupé par sa mission, à moins que ce ne soit le souvenir d'Asako Keiko.

Pendant le repas, une nouvelle rumeur court sur Otomo Mazamishi qui serait plus qu'un simple courtisan mais un aussi éclaireur, grand expert en discrétion et camouflage. Il y aura aussi bientôt un concours de chant proposé par Nishi. Le repas terminé, nous allons nous promener dans les jardins par ce beau début de soirée. Mirumoto Jinzaki regarde le lac, l'air très absorbé, plus que le mariage quelque chose doit le travailler. Akame tente de tisser des liens plus fort avec Tsukiko mais elle arrive surtout s'emmeller dedans. Malgré les réserves de son frère Hayato, Satoshi emmène Mani faire un tour dans le jardin, le tout surveillé par une vieille dame. Ils passent un agréable moment ensemble et les compliments du scorpions vont droit au cœur de la jeune fille. Au plaisir des yeux charmés de Mani s'ajoute la satisfaction du regard noir d'Hayato. Hanshiro discute avec Nishi à propos de l'Otomo. Elle trouve Otomo plus jeune qu'il ne parait. Ce dernier serait un bon joueur de go mais nous n'avons personne pour l'instant capable de vérifier son niveau.

Afin de clôturer la soirée, un magnifique spectacle de feu d'artifice a lieu sur les berges du lac. Après le final avec un dragon et phénix, Satoshi est presque déçu de ne pas découvrir d'incident ou de cadavre une fois l'éclairage revenu à la normale. On remarque que Matsu Ukyo ne s'est pas beaucoup socialisé durant la soirée. Alors que certain vont aller se coucher, Akame patrouille et entend des bruits d'entrechoc dans une salle fermée et avec peu de lumière. Prenant son courage à deux mains comme un tetsubo, elle entre dans la pièce pour y déranger le daimyo Mirumoto en plein entrainement de kenjutsu. Jinzaku s'en va sans dire un mot mais son regard est dur.

Satoshi se renseigne un peu sur les nouveaux serviteurs afin de savoir qui sont les nouveaux et y chercher d'éventuels suspects. Le prétexte de la sécurité de l'Otomo finit par convaincre le chef intendant qui donnera plus de détail le lendemain. Puis en allant se coucher, Satoshi trouve dans sa chambre une lettre de menaces, sans doute d'Hayato, la rançon de la gloire sans doute. Satoshi utilise donc ses talent de calligraphe afin de détourner le sens de la lettre pour l'adresser à l'Otomo et la signer du nom d'Hayato. Il ne restera plus qu'à aller la déposer discrètement pour son illustre nouveau destinataire.

Durant la nuit, le tour de garde d'Hanshiro et Akame se déroule sans problème.