16 janvier 1923
Nous allions partir pour
Poissy, quand un message du Collecteur nous parviens :
rendez-vous au Trocadero vers 10 h. Là, un de ses associés nous
rend l'argent et nous dit que l'affaire ne tient plus. Les premières
recherches ont mené vers des gens pas recommandables, le Collecteur
ne veux pas être impliqué de près ou de loin. Apparemment, le
parchemin a été volé au collectionneur parisien par des allemands.
Les Von Kemper sans doute. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre les
autres à Poissy.
De leur coté,
l'exploration du terrain à repris au petit matin. Ils découvrent
l'entrée d'un souterrain, enfoui sous un buisson. Il faudra
plusieurs heures afin de dégager une porte en métal que Jéremy et
Auguste défonce lors de notre arrivée.
Clara décide de rester à
la surface, avec Randolph. S'ouvre devant nous un long couloir
flanqué de plusieurs salles. Et là, s'ensuit une galerie des
horreurs : vierge de fer, squelettes, cage, chaînes aux murs,
instruments de torture. Une scène des plus glauques : un couple
de squelettes, des victimes vêtues d'habits nuptiaux, morts dans une
grotesque parodie d'acte sexuel.
Au fond du couloir, nous
remarquons une étrange lueur. Dans la dernière salle, une dizaine
de squelettes entremêles dans un immense rosier grimpant duquel
émane cette drôle de lueur, des couleurs étranges. Un liquide noir
suinte des épines. Et au milieu, un bras humain, blanchâtre. Non,
c'est le bras d'une statue, une sorte de marbre blanc. Quentin
ramasse ce fragment et aussitôt cela à un effet sur le rosier, qui
se met à mourir, se ratatiner.
Clara, inquiète de ne
pas nous voir remonter, tente de nous rejoindre. En chemin, elle sens
un souffle d'air glacé lui passer à travers, la faisant hurler de
peur. Apparaît alors devant nous, ce qui pour moi est un spectre,
une nappe de brume se formant sous nos yeux, prenant une vague forme
humaine. Je tente de communiquer avec cette entités, malgré une
certaine appréhension. Cette chose fond sur moi et puis, plus rien.
Je perd connaissance. Je me réveille quelques secondes après, un
mal de crâne atroce. La chose a disparue, juste après que Quentin
s'en soit approché avec le bras de la statue, ce qui l'a apparemment
fait reculé.
Nous ressortons de ces
souterrains. Le Dr est perplexe, il n'a visiblement pas vue le
spectre, mais ne sais quoi pensé de la présence de tous ces
squelettes. Il ne veux pas garder le fragment de statue, et pense
appeler la police. Nous le remercions, et constatons, avant de partir
que sa blessure infectée, ainsi que celle de Jéremy se résorbent
rapidement, blessures faites sur le rosier qui avait trouvé un
chemin hors des souterrains pour envahir le jardin.
Alors que nous retournons
à l’hôtel afin de discuter de la suite de nos investigations, je
ressens une présence qui nous suis. Je pense que c'est la chose qui
était enfermé à l'asile, qui nous a suivi jusqu'ici. Elle nous
suis, à distance.
17 janvier 1923
De retour à Paris dans
la matinée, nous prenons du temps pour éxaminer le fragment de
statue. Il est très étrange, plutôt léger pour de la pierre,
froid, d'une couleur changeante avec la luminosité : plus il
fait sombre, plus il semble lui d'une aura blanche, plus il fait
clair, plus il s'assombrit. Il est aussi recouvert de minuscules
gravure, représentant des bras. Auguste tente de les dessiner, de
les prendre en photo, mais il ne se sent pas bien. Aucun de nous n'a
tenté de le touché à mains nues.
Nous décidons de prendre
l'Orient express pour rejoindre Milan et Venise, en passant par
Lauzanne, d'où vient la lettre reçu par le Dr Lorien de Poissy.
Nous y contacterons ce Edgar Willington, qui semble en savoir
beaucoup sur le simulacre de Sedefkar. A son sujet, nous contactons
le Collecteur, qui refuse catégoriquement de nous parler. J'espère
que nos ennuis ne l'ont pas rattrapé. Je suis étonnée que nous
n'ayons pas encore eu à faire avec ceux qui ont attaqué Smith et
qui recherchent le simulacre.
Le départ de l'Orient
express se fait à 23h50 à la gare de Lyon. La foule est accueillit
avec attention dans un luxe qui me met un peu mal à l'aise, je n'ai
pas l'habitude. Nous croisons sur le quai une cantatrice italienne et
son escorte, Katerina Cavoliaro, belle brune en manteau de fourrure.
Après nous être
installé dans nos compartiments, nous rejoignons le wagon-salon pour
manger un morceau, une fois le train en marche. Nous y passons 2 ou 3
heures, à discuter, jouer aux cartes, écouter la cantatrice pousser
la chansonnette. Il est presque 3 h du matin quand nous allons nous
coucher.