lundi 18 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 9

16 janvier 1923

Nous allions partir pour Poissy, quand un message du Collecteur nous parviens : rendez-vous au Trocadero vers 10 h. Là, un de ses associés nous rend l'argent et nous dit que l'affaire ne tient plus. Les premières recherches ont mené vers des gens pas recommandables, le Collecteur ne veux pas être impliqué de près ou de loin. Apparemment, le parchemin a été volé au collectionneur parisien par des allemands. Les Von Kemper sans doute. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre les autres à Poissy.

De leur coté, l'exploration du terrain à repris au petit matin. Ils découvrent l'entrée d'un souterrain, enfoui sous un buisson. Il faudra plusieurs heures afin de dégager une porte en métal que Jéremy et Auguste défonce lors de notre arrivée.

Clara décide de rester à la surface, avec Randolph. S'ouvre devant nous un long couloir flanqué de plusieurs salles. Et là, s'ensuit une galerie des horreurs : vierge de fer, squelettes, cage, chaînes aux murs, instruments de torture. Une scène des plus glauques : un couple de squelettes, des victimes vêtues d'habits nuptiaux, morts dans une grotesque parodie d'acte sexuel.
Au fond du couloir, nous remarquons une étrange lueur. Dans la dernière salle, une dizaine de squelettes entremêles dans un immense rosier grimpant duquel émane cette drôle de lueur, des couleurs étranges. Un liquide noir suinte des épines. Et au milieu, un bras humain, blanchâtre. Non, c'est le bras d'une statue, une sorte de marbre blanc. Quentin ramasse ce fragment et aussitôt cela à un effet sur le rosier, qui se met à mourir, se ratatiner.
Clara, inquiète de ne pas nous voir remonter, tente de nous rejoindre. En chemin, elle sens un souffle d'air glacé lui passer à travers, la faisant hurler de peur. Apparaît alors devant nous, ce qui pour moi est un spectre, une nappe de brume se formant sous nos yeux, prenant une vague forme humaine. Je tente de communiquer avec cette entités, malgré une certaine appréhension. Cette chose fond sur moi et puis, plus rien. Je perd connaissance. Je me réveille quelques secondes après, un mal de crâne atroce. La chose a disparue, juste après que Quentin s'en soit approché avec le bras de la statue, ce qui l'a apparemment fait reculé.

Nous ressortons de ces souterrains. Le Dr est perplexe, il n'a visiblement pas vue le spectre, mais ne sais quoi pensé de la présence de tous ces squelettes. Il ne veux pas garder le fragment de statue, et pense appeler la police. Nous le remercions, et constatons, avant de partir que sa blessure infectée, ainsi que celle de Jéremy se résorbent rapidement, blessures faites sur le rosier qui avait trouvé un chemin hors des souterrains pour envahir le jardin.

Alors que nous retournons à l’hôtel afin de discuter de la suite de nos investigations, je ressens une présence qui nous suis. Je pense que c'est la chose qui était enfermé à l'asile, qui nous a suivi jusqu'ici. Elle nous suis, à distance.

17 janvier 1923

De retour à Paris dans la matinée, nous prenons du temps pour éxaminer le fragment de statue. Il est très étrange, plutôt léger pour de la pierre, froid, d'une couleur changeante avec la luminosité : plus il fait sombre, plus il semble lui d'une aura blanche, plus il fait clair, plus il s'assombrit. Il est aussi recouvert de minuscules gravure, représentant des bras. Auguste tente de les dessiner, de les prendre en photo, mais il ne se sent pas bien. Aucun de nous n'a tenté de le touché à mains nues.

Nous décidons de prendre l'Orient express pour rejoindre Milan et Venise, en passant par Lauzanne, d'où vient la lettre reçu par le Dr Lorien de Poissy. Nous y contacterons ce Edgar Willington, qui semble en savoir beaucoup sur le simulacre de Sedefkar. A son sujet, nous contactons le Collecteur, qui refuse catégoriquement de nous parler. J'espère que nos ennuis ne l'ont pas rattrapé. Je suis étonnée que nous n'ayons pas encore eu à faire avec ceux qui ont attaqué Smith et qui recherchent le simulacre.

Le départ de l'Orient express se fait à 23h50 à la gare de Lyon. La foule est accueillit avec attention dans un luxe qui me met un peu mal à l'aise, je n'ai pas l'habitude. Nous croisons sur le quai une cantatrice italienne et son escorte, Katerina Cavoliaro, belle brune en manteau de fourrure.

Après nous être installé dans nos compartiments, nous rejoignons le wagon-salon pour manger un morceau, une fois le train en marche. Nous y passons 2 ou 3 heures, à discuter, jouer aux cartes, écouter la cantatrice pousser la chansonnette. Il est presque 3 h du matin quand nous allons nous coucher.



L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 8

14 janvier 1923

Une fois encore, nous formons deux groupes, Jéremy et Auguste à la bibliothèque de l'Arsenal, Quentin, Clara et moi retournons voir l'occultiste.

Aux archives de l'Arsenal, nos amis accompagnés de Rémy mènent leurs recherches durant toute la journée. Ils y trouvent le journal du capitaine Louis Malec, qui a mené l'arrestation du comte, où figure la liste des objets saisies dans la demeure.

De mon coté, la visite est elle aussi très intéressante. Antonin nous donne les coordonnées du ''Collecteur'' un spécialiste des livres et objets ancien, qui pour une somme d'argent conséquente, mène l’enquête pour retrouver la trace d'objets rares. Nous nous rendons donc place des Vosges chez ce ''Collecteur''. Dans un premier temps, c'est un homme distingué de 60 ans qui nous reçoit, mais très vite, nous comprenons qu'il n'est qu'une façade au ''Collecteur'' qui s'avère être en réalité une jeune femme d'une trentaine d'année. Nous lui expliquons être à la recherche du parchemin du diable. Selon elle ça coûtera cher et frôlera l'illégalité.
Ce qu'elle sait de ce manuscrit est qu'il est écrit en latin, enluminé et date du milieu du 13ème siècle et serait l’œuvre d'un copiste fou. Hélas, l'église Contre-manifestante à été détruite dans un incendie en 1569. Difficile de dire si le manuscrit y a brûlé. Il existe entre 3 et 10 copies de ce texte interdit, et elle pense que les copies sont sans doutes incomplète. Une copie circulerait à Paris, appartenant à un collectionneur privé. Les rares personnes ayant pu le parcourir le qualifie de ''porte vers l'enfer''. Les service du Collecteur, ne serait-ce que pour nous mettre en relation avec ce collectionneur privé et chercher la piste des autres copies nous coûtera 2000 francs, soit un bon morceau de notre pécule.

Le soir, nous discutons de nos trouvailles et tombons d'accord : nous allons faire appel au Collecteur. De plus, nous décidons qu'un groupe ira enquêter à Charenton et l'autre à Poissy, à la recherche des restes de la demeure du comte Fénalick.

15 janvier 1923

Après une courte visite au Collecteur, pour l'engager, Quentin, Clara et moi allons à Charenton, à l'asile. Jéremy, Auguste et Randolph vont à Poissy avec Rémy.

A l'asile, la communication est difficile, aucun de nous ne parlant français. Nous finissons par rencontrer le Dr Leroux qui parle anglais. Après quelques négociations nous avons l'accord pour fouiller dans les archives au sous-sol, sous la surveillance d'un infirmier qui parle un peu notre langue. En plus de l'ambiance pesante de ce genre d'établissement, il y a un quelque chose, une tension au sein même du personnel.
Nous entamons donc nos recherches en nous concentrant sur une période de 15 ans, à la fin du 18ème. Penchée sur une liasse de dossier, je ressent un courant d'air. Curieuse, je me met en quête de la source, mon instinct me disant que c'est autre chose qu'un simple courant d'air. Assez vite je ressent une présence dans la pièce, un souffle froid et une odeur putride. Et puis, une voix, un murmure incompréhensible. Je ne me sens pas bien. Soit il y a un esprit qui hante ces lieux, soit c'est la concentration de toutes les douleurs des pensionnaires qui se manifestent.
Dans les archives, il semble que les patient les plus spéciaux, gênants sont confiné dans des cellules d'isolement. L'infirmier qui nous accompagne n'est pas à l'aise du tout lorsque nous abordons le sujet. Il souhaite qu'on parte, la salle des archives se trouvant toute proche de l’accès à ces pièces condamnées. C'est là que Clara va faire quelque chose de fou, elle fait mine de trébucher, bousculant une étagère qui s'éffronde sur l'infirmier, l’assommant au passage. Nous en profitons pour prendre ses clés, les documents concernant le comte, et nous engageons dans l'escalier qui mène à l'isolement. Ici, la lumière est vacillante, le couloir encombré, l'air un peu vicié. Nous ressentons tous un certain malaise. Au bout du couloir, un trou béant dans le mur ouvrant sur une salle sombre d'où proviens une odeur de mort. J'y rentre et me retrouve dans une cellule, aux murs couvert de griffures. J'ai l'impression que la chose qui y était enfermée en est sortie. Une fouille rapide ne donne rien de plus.
Nous décidons de retourner chercher le pauvre infirmier avant de partir. Mais celui-ci n'est pas bête, il sait que nous sommes allés dans les cellule d'isolement. Il hésite et fini par nous avouer qu'il y a quelque chose de bizarre dans ces lieux. Nous lui donnons rendez-vous dans un bistrot, à la fin de son service. Et son témoignage est bien étrange. Celui qui a cassé le mur pour ouvrir la cellule murée est Martin Grimaud, un infirmier de nuit. Cela s'est produit il y a quelques semaines. Lorsque ses collègues l'ont trouvé, il était délirant, le bras cassé et couvert de griffures. Mais plus fou, il y avait un type dans la pièce, mais personne ne sais qui c'est, seuls 2 infirmiers et le directeur l'ont vu. L'ancien directeur a voulu étouffé l'affaire. Il a fait transféré l'inconnu dans une chambre, à l'abri des regards. Il aurai ensuite reçu un traitement à base d’électrochoc, devenant le patient unique et attitré du directeur. Du moins jusqu'à ce qu'on retrouve ce dernier mort, électrocuté et le patient évaporé. Depuis, le nouveau directeur cache l'affaire, même à la police.

Ce qui s'est passé à Poissy est aussi surprenant. Arrivant en milieu de matinée, les recherches à la mairie sont infructueuses. Mais l'après-midi, en fouillant au cadastre, ils trouvent les plans d'un manoir datant du 17ème. Bien qu'apparaisse un escalier menant vers des sous-sol, les plans de ceux-ci sont absent. En recoupant avec des carte plus récentes, ils déterminent que l'ancien manoir se trouvait sous l'actuelle demeure du Dr Lorien, au 60 clos de l'abbaye.
Arrivé à cette adresse, mes amis ( enfin, pas Randolph) sont accueillit par le Dr et sa fille et sa femme. Après une longue discussion sur la raison de leur venue, une recherche sur les restes d'un manoir détruit lors de la révolution, le Dr les laisse jeter un œil sur son terrain. Il est lui aussi curieux de ce qui pourrait s'y trouver : une trouvaille historique pourrait augmenter la valeur de son terrain et sa demeure. Cela lui rappel d'ailleurs une lettre reçue 6 mois plus tôt, d'un anglais vivant en Suisse, s’intéressant lui aussi à l'ancien manoir et à une hypothétique statue ayant pu être découverte dans les ruines : le simulacre de Sedefkar.
Le Dr invite les petit groupe à dîner, lui et sa femme très curieux de tout le mystère entourant les ruines sur leur terrain. Au cour de ce dîner, Auguste remarque la blessure au bras du Dr, due selon lui à un accident de jardinage, mais aussi l'état de fatigue de sa femme.
Alors que mes amis allaient prendre congés, la fillette se met à hurler de terreur : elle a vu ''un monsieur moisi qui la regardait par sa fenêtre''. La chambre de la gamine étant au premier, cela semble assez étrange.
Jéremy et Randolph font le tour du jardin, et y ressente quelque chose. Randolph, avec ses pouvoir sent la présence d'une entité, mauvaise. C'est là que Jéremy se blesse aux rosiers.
Ils décident de prendre une chambre à l’hôtel de Poissy et revenir fouiller le jardin le lendemain. Ils nous préviennent, nous les rejoindrons demain matin.

Défis fantastiques - le Saint de Pierre

Histo du Saint de Pierre, par Sandy

Ser Héraunne Daragonde, dit le Saint de Pierre : La Compagnie de Styrax.
Je suis le fils cadet d’une ancienne famille d’Hommes de Pierre, Guerriers issues de la Trouée de Basse-Terre dans le nord de l'Allansie. La rivière du Poisson-chat, qui se jette dans la mer à Sables-Noirs, en est non loin. A l’Ouest se trouve la Forêt des Ténèbres. Elle est peuplée de nombreuses créatures, toutes aussi dangereuses les unes que les autres, et c’est pour cela que le Roi des Hommes de Pierre : Roc IX entretenait une forte garnison de Soldats de Pierre.
Je suis convaincu de la supériorité de ma Force, mais cela ne m’empêche pas d’avoir de la compassion devant la désolation que laisse la guerre sur son passage à l’encontre des personnes de moindre condition : les humains.
Durant mon enfance, pour m’ouvrir à de propices horizons, mon père m’a conduit à Calice, auprès de Lord Witloof  Premier: un noble seigneur humain de sa connaissance, pour y suivre un enseignement militaire rigoureux conjointement à l’enseignement de la Foi et de ses principes envers Throff.
J'ai ainsi été formé aux rudiments du combat, et aux secrets des armes, tout en respectant la vie. Inclus très tôt dans la troupe de mon  suzerain, les chemins forestiers et les vallons sont devenus mon quotidien dans les sous-bois de la fameuse Forêt des Ténèbres. j'ai aussi participé à de nombreux combats comme Ecuyer contre les Orcs du Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar, puis comme Chevalier de l’Ordre du Calice. Les champs de bataille et les chemins boueux d’Allansie sont devenus, aussi bien dans le froid et la pluie, qu’aux brûlures du soleil ardent d’un été torride ma raison d’être. Généralement, la troupe d’une vingtaine de chevaliers, d’écuyers, valets d’armes et sergents s’étalait sur plus de cent toises. Sales et hirsutes, c’était des hommes rudes, mais loyaux. La moitié d’entre eux étaient à cheval et le reste à pieds. Entre les cavaliers et la piétaille avançaient une dizaine de chariots aux lourdes roues de bois tirés par des bœufs et un convoi de mules bâtées haletaient sous l’effort. En tête marchaient les porteurs de bannières brodées puis venaient plusieurs Paladins en haubert et armures diverses. Leurs écuyers, gardiens de leurs écus et de leurs lances les escortaient à quelques pas. Et moi j'étais au milieu de tout cela le seul homme de pierre, guerroyant dans tout le continent pendant des années, ma lame s'était faite redoutable pour quiconque se trouvait être mon ennemi. Mais hélas le temps est destructeur chez le humains, et après une trentaine d'année au moins je me retrouvai vraiment seul, toute la troupe avait disparue, certain tombés au combats d'autre de vieillesse. J'étais devenu un chevalier errant oubliant la compagnie des humains et du temps mais Throff ne m'oublia pas, ma déesse était mon seul point lumineux dans un monde ou je voyais tout le monde sombrer dans le chaos, elle me donna surement sa bénédiction ultime, une vie longue, extrêmement longue et ou je devenais une pierre à part entière, cela était rare voir même une légende chez les hommes de pierres.
Un jour, ou je marché comme d'habitude loin de la civilisation, mes pas me conduits a une route encombré de marchands et d'une troupe militaire qui les escortés, je reconnu facilement le blason du calice que j'avais porté pendant tant d'année. A ma grande surprise les humain me prirent pour un monstre, mais après discussions, les souvenirs de mon ancienne vie me revint, et c'est en mentionnent que j'étais un chevalier de Calice que je fut conduit vers le roi.
Le roi de Calice que j'avais connu était mort depuis des lustres, le nouveau roi etait jeune est débuté en tant que souverain. Il fut surpris voir horrifier de me voir, les mages et les prêtres de la cours me sondèrent de leur magie, mais ne trouvèrent rien de maléfique.
On fini par m'apprendre la terrible nouvelle, Mon peuple, ma race avait disparue presque totalement depuis presque 40ans, les différentes guerres et invasions était venue a bout des hommes de pierres. Ce fut un choc terrible pour moi, le traumatisme fut telle que j'arrêta de parler pendant des mois, le passé, le présent était entremêlé dans ma tête. Un soir une voix me parla en songe, elle était rassurante et chaleureuse telle une mère pour son enfant, elle me rassura et me remotiva à continuer à vivre. Je compris que cette voix était celle de ma bien aimée déesse, j'étais son servant, son chevalier, son paladin. Je me senti le matin même plein de vigueur comme à mes jeunes années, je repris mon poste de chevalier de Calice, mais hélas ce n'était plus comme avant, mes enseignements archaïques et ma foi dévorante envers ma déesse commença a géner.
Le roi me convoqua un matin. Mon ennemi : « Gnaag l’Adorateur du Néant, est à la recherche d’un Artefact : un Anneau de destruction. Il faut le retrouver avant lui ». L’objet serait quelque par dans la Sombre Forêt. Où ? Cela a été tout l’objet de ma quête.
Je compris rapidement que cette quête n'était qu'un prétexte pour me faire disparaître. Je me suis donc enfoncé dans les bois….
Un jour au détour d’un chemin tortueux, J'ai rencontré un Elfe Noir ! La rencontre a été plus que fortuite : attaqué par des Orcs à 4 contre un, j'ai sauvé Nybèm d’une mort certaine. J'ai tranché, coupé en deux les agresseurs. Il m’en a été reconnaissant, et chose improbable je me suis lié à lui….Lui qui était ce que l’on t’avait toujours décrit comme un ennemi potentiel, etait finalement un peu comme moi, rejeté des siens. J'ai parlé de ma quête à Nybèm. Il a décidé de m’aider faisant montre ici d’une dette d’honneur envers moi.
Alors que nous bivouaquions dans un bosquet, nous avons entendu du bruit : une course poursuite.  Des soudards en maraude, prompts à piller tous et n’importe quoi, de vrais écorcheurs voulaient “Juste tuer“. Le fait est qu’ils aient pris pour cible un Mage : Zoltan, qui cheminait tranquillement sur une voie pour leurs servir de trophée ma mis hors de moi. Dans sa fuite en cette contrée perdue, il a trouvé refuge dans notre bosquet. C’est alors que sans se poser de question l’Elfe Noir et moi somme sortis de notre cachette comme la foudre et avons fondu sur ces salopards pour les occire. Le combat a vidé le Mage de toute énergie, et c’est avec précaution que sur ses indications nous l’avons ramené à Styrax : Les ruines d’une ancienne place forte où habitait Zoltan le Sorcier. Nous lui avons sauvé la vie, et notre amitié à trois est devenue plus forte que toutes les querelles pouvant diviser nos races. Ensembles, nous avons restauré Styrax : Un petit fortin. A chacun sa pièce et à Zoltan la tour. La Tour du Sorcier. A sauver mes amis, ils m'ont gentillement surnommé : le Saint de Pierre. Cela me convenais très bien car depuis le temps je me souvenais plus de mon ancien nom... perdu dans le passé.


mardi 12 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 7

8 janvier1923 – 11 janvier 1923

Chacun règle ses préparatifs pour partir vers la France. Grace à mes contacts, j'ai le nom d'un occultiste à Paris, Antonin Pinchelle, bouquiniste à Saint-Germain-des-près. Je profite aussi de ce temps pour passer du temps avec Rupert. Je ne lui ai pas tout raconté en détail, mais il sais que je vais là-bas à la recherche d'un objet occulte. Je suis sur qu'il aurai adoré me suivre, mais je préfère le savoir ici et pas en vue des Frères de la chaire ou des Von Kemper, qui que soient les agresseurs de Smith.

La journée du 11 commence par un petit trajet en train jusque Douvres, la traversée de la Ma,che en ferry pour Calais et enfin une arrivée tardive, à près de 00h à Paris, gare du nord. Nous prenons un petit encas et rejoignons notre hotel près du Louvres.

12 janvier 1923

Les choses sérieuses commencent. Nous formons deux groupes, Jérémy, Randolph et Auguste aux Archives Nationales de la BNF, Quentin, Clara et moi allons chez Antonin Pinchelle.

A la BNF, l'aide d'un étudiant parlant anglais est nécéssaire, et il se nomme Rémy Vanguème. Grace à ses connaissances des arcanes de la bibliothèque, quelques heures plus tard émergent les premières infos sur le comte Fénalik : un scandale à la cour, un comte d'origine étrangère et une éxecution sans jugement.

De mon coté, Antonin est d'accord pour lancer des recherches sur le simulacre, les parchemins et le comte Fenalik. Nous convenons d'un rendez-vous pour le 13 au soir.

Nous finissons la journée en prenant un eu de bon temps dans un restaurant gastronomique et une soirée dans un cabaret de Montmartre.

13 janvier 1923

Pendant qu'Auguste cuve et se remet de sa soirée, Jéremy passe une partie de la journée à la BNF, Randolph part se promener seul (on ne peut pas le surveiller sans arret comme un gosse, aucun de nous ne le supporte plus de 10 minutes). Quentin, Clara et moi allons visiter le Louvres, pour patienter jusqu'au rendez-vous du soir.

Rémy, notre aide archiviste embauché pour plusieurs jours, a une piste sur le comte, un extrait du journal intime de Mme de Brienne. Le comte Fenalicheck aurai été arreté par les hommes du roi et emprisonné. Les archives de la bibliothèque de l'Arsenal renferment peut-être les rapports de l'arrestation ?

De mon coté, chez le bouquiniste, Antonin a trouvé un document, un extrait de journal du Dr Lucien Rigueaux, présent lors de l'arrestation du comte en juin 1789. L'asile de Charenton mentionné existe encore et accueille encore des fous de nos jours. Nous irons y jeter un œil.
Concernant le simulacre, l'information est plus étrange : un manuscrit, ''le parchemin du diable'', d'un moine cistercien, écrit en 1260 refit surface en 1505 à Venise. Il décrirai ''l'utilisation'' d'une statue. Plusieurs copies existeraient, mais l'originale serait conservée à Santa-Maria-Celeste de Venise.

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 6

7 janvier 1923

Nous voici avec un sale type, dont la vie s'est suspendue il y a 30 ans, qui n'hésite pas à manger son fils. Que va-t-on faire de lui. Il aurai été bien plus simple que Jérémy n'ai pas raté son coup. Ce type est dangereux, malsain et surtout sans aucuns remords ni once d'humanité.
De plus, nous avons tous remarqué la fascination qu'éxerce Randolph sur Olivia, on doit l'isoler de cet homme. De plus, j'ai cru déceller enfin quelque chose chez elle. Serait-elle finalement médium ? Comment ai-je pu le rater.
Randolph souhaite discuter, faire un marché. Au point où l'on en est, écoutons-le. Nous nous réunissons dans le bureau de Jérémy. Randolph, malgré sa situation compliqué, presiste avec son ton arrogant, narquois et même parfois menaçant, n'hésitant pas à mettre la vie d'Olivia dans la balance des négociations, au grand dam de Jérémy, furieux.
Il n'a pas volé le simulacre de Sedefkar aux frères de la chaire. De plus, il sait où est Smith, dans le quartier de Croyden, à Londres.
Quentin, Clara et Auguste décident d'y aller sans attendre, pendant que Jérémy surveille Randolph et que je sors Olivia pour une après-midi de détente afin de faire baisser la tension des dernières heures.
A l'adresse fournie par Randolph, dans un quartier bourgeois, ils ont la surprise d'y trouver Bedows, le majordome de Smith. Il semble fatigué, et ses mains sont bandées. Il invite le trio à entrer dans une chambre où flotte une odeur douçâtre et dérangeante. Dans un lit gît Smith, gravement blessé, le visage brûlé et défiguré. Il alterne les moments de conscience et de somnolence agitée. Bedows explique que des bombes incendiaires ont été lancées à travers les fenêtres, mais qu'il ne sais pas par qui. Il n'a eu que le temps de sortir Smith des flammes, mais déjà gravement blessé.
Smith réussit finalement à échanger quelques paroles avec Quentin, Clara et Auguste. Ces derniers lui annoncent que Randolph est bien vivant et les circonstances étranges dans lesquelles nous l'avons rencontré. Smith n'est finalement pas très surprit. Il finit par avouer que Lui et Memeht Makryat cherchent aussi le simulacre de Sedefkar, une statue sensée représenter le dieu que les Frères de la chaire vénèrent. L'objet serait antédiluvien et représenterait un homme, du moins ce qui servit de model à Dieu pour nous créer. Randolph sait où se trouve cette statue, et c'est pour ça que les Frères de la chaire mais aussi les hommes de Von Kemper le cherchaient.
Le dieu vénéré par le culte de Constantinople est aussi surnommé ''l'écorché''. On y ferait des sacrifices mais aussi, et là c'est plus étonnant, même si le nom annonce la couleur, des rituels afin de ''travailler'' la chaire. Smith pense que les secrets du culte sont encore a découvrir grâce au simulacre, mais n'a pas plus de pistes. En revanche, il ne comprend pas cette histoire de 3 hommes répondant aux nom et signalement de Memeth. A moins qu'il soit lui aussi, ou du moins 2 d'entre eux, membres des Frères de la chaire. Smith fait ensuite la liste de ses maigres pistes : le dernier propriétaire connu serait un noble français décadent, mort juste avant la révolution. Il pense que Randolph en sais beaucoup plus.
Bedows remet à Quentin une sacoche contenant pas mal d'argent pour couvrir nos frais. Nous devons retrouver ce simulacre et empêcher qu'il ne tombe aux mains des Frères de la chaire.

De mon coté, je discute avec Olivia, tentant de lui faire comprendre la dangerosité de Randolph, mais elle ne m'écoute qu'à moitié. Je lui fait promettre de quitter Londres pour la demeure d'été des Saint-Clair.

Le soir, nous avons une petite discussion avec Randolph. Dans un premier temps, il refuse de nous aider, de nous dévoiler ce qu'il sait, toujours avec son ton arrogant, nous qualifiant d'amateurs. Puis il se ravise. Il veux bien nous aider à condition de ne plus être notre prisonnier, qu'on l'emmène avec nous et que nous subvenions à ses besoins. Que l'on soit associés en somme. Je ne suis pas d'accord du tout, je sens qu'il nous cache quelque chose, ce retournement dans son envie de nous aider est étrange. Mais les autres sont prèt à courir le risque. Et bien, advienne que pourra, mais la chute sera douloureuse pour nous, j'en suis convaincue.

Voici les informations que Randolph décide de partager dans sa ''grande générosité''. Les Frères de la chaire sont dirigés par Sélim, un vieillard sadique et cruel. Mais ils ne représentent qu'une infime partie de quelque chose de plus vaste. Le simulacre de Sedefkar serait apparu pour la première fois au XII ème sciècle, voir même au Vème. Il représente un homme, d'une taille proche des 1,60m, et couverte de glyphes. Elle aurai appartenu en dernier au comte Fénalik ou Fénalicheck, arreté sur ordre de la reine, peu avant la révolution française. La statue aurai été démembrée en 6 fragments et éparpillée entre Paris, Milan et Venise, mais aussi Sophia, Belgrade et Trieste. Il existe aussi un document, ''le parchemin de Sedefkar'' recelant la procédure afin de le détruire. Ce parchemin serait au musée Topkapi de Constantinople, et le rituel devrait se faire dans une mosquée bien précise, mais Randolph ignore laquelle.

Si nous voulons mettre la main sur cette statue, ou du moins ses fragments, nous devrons commencer par Paris semble-t-il, et ce comte Fénalik. Nous décidons donc de prendre quelques jours pour préparer notre petit voyage, durant lequel Randolph nous accompagnera, sous surveillance. L'idée de passer plusieurs jours avec ce type me donne la nausée. Je vais soigneusement éviter de me retrouver seule avec lui, ni même lui parler. Je n'aime pas sa façon de me regarder. Il a tenté d'engager la discussion avec moi, me faisant miroiter que grace à ses enseignements, je pourrai gagner en pouvoir. Mais si c'est au prix de mon humanité comme lui, non merci.

jeudi 7 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 5

6 janvier 1923

J'ai passé la journée à me mettre en condition, et en fin d'après-midi, nous nous réunissons chez Jeremy, nous enfermant dans son bureau. Le temps est à l'orage dehors, un temps parfait pour exécuter un rituel païen vieux de plusieurs siècles. Je suis surprise de voir le grand scepticisme de Jéremy fondre comme neige au soleil, et notre petit groupe faire corps dans cette affaire dépassant les frontières de la rationalité.
Le moment est arrivé. Réunis dans le bureau, autour du circuit, la tension se fait de plus en plus grande. Jéremy pose le petit train et ses wagons et actionne le jouet. J'entame la litanie. Des regards interrogateurs, quelques secondes d'attente, et puis tout bascule. La lumière s’éteint, de la brume apparaît dans la pièce et l'envahit en quelques instants. Seule visible dans ce brouillard, une porte, celle du quai de la gare qui nous est apparue par deux fois en rêve.
Nous n'avons pas fait tout ça pour rien, nous franchissons la porte, ressentant un mélange de peur et d'émerveillement. Et c'est sur le quai que nous débouchons, une gare au nom illisible. Le train approche et entre en gare : l'express Londres Liverpool disparu en 1897. Un contrôleur nous invite à monter et prendre place dans le wagon parmi une foule de gens vêtus à la mode d'il y a 30 ans.
A peine le train ayant redémarré, avançant dans un paysage invisible, dans une purée de pois, que les voyageurs se tournent vers nous, et se mettent à nous parler, d'une même voix, sans parvenir à comprendre un traître mot. Et puis ils commencent à changer, à se décomposer. Et ils se jettent sur nous. Clara et moi sommes séparés du groupe. Avec difficulté, nous réussissons à rejoindre nos compagnons après une petite empoignade avec ces morts qui marchent et qui ont tenté de nous dévorer.
Tous ensemble, nous passons sur la plate forme entre les deux wagons et entrons dans un couloir bordés de compartiments. Et là, passant la tête par la porte du 5ème compartiment, Olivia. Dans les 3 premiers, personne. En compagnie d'Olivia, Randolph Alexi et dans le compartiment suivant Henry Stanley. Ce dernier est en état de choc, prostré sur la banquette.
Randolph Alexi n'a pas vieillit depuis 1897 et nous accueil dans ''son train''. Apparemment il a perdu la notion du temps. Il a vu Albert, ce qui confirme que le fils recherchait bien son père, mais il a été dévoré par les morts du wagon précédent. Il nous explique être perdu dans l'espace et le temps. Il fuyait vers Liverpool mais aurai été rattrapé par ses ennemis. Il a utilisé en dernier recours un rituel qui a dépassé ses espérances en faisant disparaître le train entier. Mais une fois ici, il ne sais pas comment ressortir de ces limbes. Il pense que le sommeil et les rêves ont une importance. Albert pensait être en mesure de regraver les runes pour rouvrir un passage. J'espère qu'entre les connaissance de Randolph et les miennes, nous serons en mesure de le faire.
Mais dans son discourt arrogant, Randolph nous explique que Smith aussi a des petits secrets. Olivia semble sous le charme de cet homme étrange, buvant ses paroles. Selon lui, Olivia a un don et oui, il l'a utilisé afin de nous appeler à l'aide. Il a lui même des pouvoirs dépassant mon imagination. Et visiblement un égo tout aussi surdimensionné.
Puis, il nous raconte sans retenue, que les Frères de la chaire le poursuivaient car lui et Von Kemper et De Guise ont tenté de volé leurs secrets, un artefact dont il ne nous explique pas la nature. Ils ont attrapé De Guise, elle est sans doute morte. Pour lui, Julius est devenu la cible des Frères de la chaire à cause du ''simulacre''.
Pendant son petit discours, l'un de nous jette un œil dans le dernier compartiment et en reviens, blême. Des restes humains y reposent, les os rongés. Randolph nous avoue que c'est Albert, et que non, ce ne sont pas les morts-vivants qui l'ont mangé, c'est lui.
Ce type me répugne au plus haut point. Hélas, nous allons devoir nous allier pour ressortir d'ici. Selon Randolph, afin de renforcer la magie que nous allons utiliser, un sacrifice sera nécessaire. Ce que nous refusons tous en bloc. Selon les tradition païennes, une offrande de sang devrait être suffisante.
Une fois de nouvelles runes gravées sur la réplique du train, nous l'aspergeons tous d'un peu de notre sang. Aussitôt, le brouillard dans lequel filait le train laisse sa place à une lourde pluie. Nous distinguons la campagne anglaise. Un coup d’œil par la fenêtre nous apprend que nous sommes sur la ligne Londres Liverpool, mais qu'en face, arrive un autre train. Nous devons sauter en marche.
L'un après l'autre, nous sautons du train pour atterrir lourdement dans des buissons. Alors que Randolph s’apprête à plonger, Jérémy sort un pistolet de sa veste et lui loge une balle dans le dos. Il tombe du train.
Nous nous regroupons près des rails, le train fantôme dans lequel nous étions à disparu avant la collision. Quentin réussi à maîtriser Jéremy qui souhaite en finir avec Randolph. Il nous faut le garder en vie, il sait beaucoup de chose sur ce qui arrive au Pr Smith. Henry s'est brisé la jambe.
Des secours finissent par arriver et nous esquivons questions embarrassantes et autorités, laissant Henry à leurs bons soins. Nous rentrons à Londres avec Randolph blessé, que Clara se chargera de soigner.


mercredi 6 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 4

5 janvier 1923

Je suis levée depuis moins de 10 minutes après mon rêve, que le téléphone sonne : Jéremy est paniqué, il s'est passé quelque chose chez lui, sa sœur a disparue.
J'arrive chez lui vers 4h30. Les autres sont là aussi. Jérémy nous explique que Olivia est introuvable. Il l'avais laissé dans sa chambre, légèrement sédatée grâce à Clara. Et puis il a rêvé du quai de la gare. En sortant de son rêve, il a entendu le sifflement du train, résonnant dans son bureau, là où il a laissé le train miniature. Dans la pièce, ne restait qu'une pantoufle d'Olivia, et le petit train filant sur son circuit.

Nous sommes tous d'accord, le train est étrange, et selon nos hypothèse, ceux qui s'en servent disparaissent pour une raison encore inconnue. Quentin interdit à Jérémy de relancer le train tant qu'on en sait pas plus. On est d’ailleurs obligé de confisquer les wagons pour l'en empêcher. Sur un ton plein de colère mais aussi de peur, il nous laisse 2 jours pour nos recherches, ensuite il actionnera le train, seul si il le faut.

Je ne traîne pas, et je fais jouer mes contacts. Je finis par mettre la main en fin de journée sur un livre sur le folklore anglo-saxon, où figurent des symboles similaires à ceux sous le train miniature. Cela pourrait ''ouvrir une porte vers ailleurs''. Je passe la nuit à lire et relire ce texte, cherchant à me convaincre que je pourrai le faire. De plus, je me rend compte que j'ai vu ce même livre chez Albert. Nous suivons les mêmes traces.

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 3

4 janvier 1923



Notre petit groupe à rendez-vous avec Smith en fin d'après-midi, j'en profite pour passer un peu de temps avec Rupert. Heureusement qu'il est là, cette histoire me mets mal à l'aise, j'ai besoin de le savoir là pour me protéger, me réconforter.

Et l'étrange me frappe une fois encore : le Times a fait sa une avec un article sur la mort de 3 Mémeth, partageant le même nom, mais encore plus bizarres, étant de parfait sosies.


Pas le temps de me poser plus de questions, la police viens me chercher, Scotland Yard a encore des questions à me poser … sur l'incendie de la demeure de Smith, cette nuit. Étant l'une des dernières personnes à avoir été dans cette maison, je subit un interrogatoire de l'adjoint Spencer, tout comme Jéremy, Quentin, Auguste et Clara.

Le feu est sans doute criminel, aurai prit de plusieurs endroits. Mais toujours pas de corps retrouvés. Sa voiture est encore garée devant chez lui. Malheureusement on a rien à en dire, nous avons des alibis et témoins pour la soirée et la nuit.


Nous décidons de creuser la piste de Mémeth pour comprendre. Quentin, grâce à des contacts a découvert que la berline noire a été volée. Il a aussi apprit que Randolph Alexi, Sophie de Guise et Heinrich Von Kemper étaient connu de la police pour des affaires de mœurs et de drogues.

L'adresse à Islington nous amène à une boutique d'antiquité dans un quartier plutôt riche. Quentin nous fait entrer par une porte à l'arrière du bâtiment. Je ne savais pas que les fonctionnaires savaient ouvrir les porte fermées comme ça ???

La fouille nous apporta quelques informations intéressantes :

  • une mallette d'instruments chirurgicaux de grande valeur soigneusement rangée à l'abri,
  • un livre de compte avec une mention ''héritage Alexi'' ainsi qu'une adresse et une série de noms de livres. Un seul objet de l'héritage a était revendu a un certain Henry Stanley, un train miniature.

Après vérification, l'adresse est bien celle d'Amélia, la femme d'Alexi. Une petite visite s'impose. Et elle est payante. Amélia est d'abord hésitante puis accepte de nous parler. Elle a bien vendu toute les affaires de Randolph il y a 3 ans, dont le train miniature qui semblait fasciner Albert. Suite à la disparition de celui-ci, elle s'est débarrassé de tout ce qui appartenait à Randolph. Albert a été déclaré mort suite à sa disparition de son appartement, qu'elle a laissé en l'état. Non, Albert n'est pas mort, elle n'a pas vu son corps, juste disparut. Elle nous donne l'adresse et une photo de son fils. Une visite chez Albert s'impose.


Hélas, pas grand chose ne ressort de cette visite, si ce n'est que pour une raison étrange, tout les meubles ont été repoussé le long des murs pour faire place au centre de la pièce. J'en profite pour tenter une localisation d'Albert grâce à un pendule, sa photo et une carte de Londres. Mais ça n'a pas le résultat que j'escomptais. Non seulement j'ai le sentiment qu'il est mort, mais une douleur insoutenable me vrille les temps, je ressent un courant d'air froid et j’entends un bourdonnements sourds, lointain, comme une rue animée. Et tout s’arrête. Mais une image flotte dans mon esprit, une porte que quelque chose tente d'ouvrir, des raclements de griffes résonnent dans ma tête. Je sens que cette chose veux entrer dans mon esprit. A force de volonté, tout s’arrête, me laissant haletante, tremblante, le crâne prit dans un étau.


Nous décidons de suivre la piste du train miniature qui semblait obséder Albert et de ce Henry Stanley. La visite de son domicile nous laisse perplexe, son petit appartement est remplit de petit train, mais ses meubles sont là aussi poussé pour faire une place au centre de la pièce. Mais pas de trace d'Henry qui semble avoir disparut, abandonnant son appartement depuis quelques semaines. La logeuse nous explique qu'un homme moustachu et roux est venu et qu'il n'a prit qu'un train miniature et son circuit fixé sur une planche. Elle nous remet la carte qu'il a laissé.


Nous rendons visite à ''l'Association des férrovipathes de Londres''. C'est son président, Arthur Butter qui va nous apprendre pas mal de choses. Il connaît bien Henry Stanley, faisant parti de l'association. Arthur à lui même vu ce train miniature, un objet de collection particulier, vu qu'il représente l'Express Londres Liverpool qui dérailla en 1897, à la sortie de Londres. Il chuta d'un pont dans une rivière entraînant la mort de plus de 100 personnes et la disparitions d'une centaine d'autres. L'accident qui coûta la vie à Randolph Alexi. La coïncidence, je n'y croit pas, il y a un lien. Sans compter la fascination morbide qu'éprouvait Albert pour ce petit train. A l'époque, on a soupçonné un attentat anarchiste. Arthur accepte de nous confier le train et le circuit à condition qu'on lui rende.


Une fois de retour chez Jeremy, nous examinons le train, et nous découvrons des symboles, sortes de runes gravées sous la loco, le tender et les deux wagons suivants. Certains signes me rappellent quelques lectures, et seraient utilisaient en sorcellerie pour créer un lien avec quelqu'un. Et si Albert pensait pouvoir retrouver son père d'une façon ou d'une autre par ce biais ?


Exténuée, je rentre chez moi, et je me retrouve une fois encore sur ce quai brumeux, entourée d'une foule vêtue à la victorienne. On attend le train pour Liverpool. Parmis les gens qui patientent, je vois Jeremy scrutant nerveusement la foule, et Olivia qui monte dans le train. Le sifflet du chef de gare retenti et tout s’estompe. Je reste assise quelques minutes dans mon lit, troublée, Rupert endormi à mes cotés. Il est près de 2h30 du matin.

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 2

3 janvier 1923

J'ai longtemps hésité avant de descendre petit-déjeuner. Pas envie d'être au centre de l'attention, de ressentir le silence gêné qui se ferait à mon entrée dans la cuisine.
Finalement, pas de silence, mais un Jérémy qui me tombe dessus en exigeant des explications sur ce qui est arrivé à sa sœur. Je n'en ai pas. Je le laisse en plan pour aller voir Olivia qui s'est réveillée. Elle n'a que peu de souvenir de la veille, et se sent plutôt bien. Je la rassure avant de m'apercevoir que sur son dos, comme griffés, 4 lettres : HELP.
Je retourne dans la salle de la séance et j'y ressent quelque chose de mauvais. Pourvu que cela s’estompe, je ne voudrai pas avoir permis à un esprit mauvais de venir hanter la demeure de Lady Camilia. Et si Olivia avait aussi un don ? Non, je ne le pense pas, je ne ressent rien à son contacte.
Au petit déjeuné, j’apprends que le Pr Smith est bien rentré chez lui, mais pas son élève, Mémeth.
Jeremy, Auguste, Quentin, Clara, Olivia et moi prenons congés de Lady Camilia pour rentrer à Londres. J'ai besoin de voir Rupert.
A peine le temps de me poser dans mon bureau, que Quentin m'appelle : Scotland Yard veux nous voir, tous, le plus tôt possible, Memeth Makryat est mort ce matin, poignardé. Et nous sommes parmi les dernières personnes à l'avoir vu vivant avec le Pr Smith.
Une fois accueillit par l'inspecteur Fleming, ça deviens encore plus nébuleux : Mémeth avait sur lui lors de sa mort, des notes concernant Jeremy, Auguste, Quentin, Clara et moi, nos noms, adresses, etc... Alors que nous ne le connaissions pas. C'est ce qui a poussé Scotland Yard à nous poser des questions. Il a était poignardé à 10 reprises, peu de temps après avoir déposé le Pr Smith, sans doute très tôt le matin. Selon les informations de la police, Mémeth serait antiquaire à Islington, au nord de Londres.
Après cette visite à la police, nous nous rendons chez Smith et le trouvons agité, retournant son bureau frénétiquement. Il affirme avoir reçu la visite de Mémeth plus tôt dans l'après midi, quelques heures après sa ''mort'', ce que confirme son majordome, et que Mémeth n'est pas antiquaire mais chirurgien. Et concernant sa réaction à la séance d'hier et surtout aux mots d'Olivia, il prétend que tout ceci n'est qu'hallucinations et délires. La mention du mot HELP griffé sur le dos de la jeune femme le bouleverse. Mais à ce moment, on sonne à sa porte, et nous avons la stupeur de voir entrer Mémeth, grièvement blessé. Il n'a que le temps de dire ''Alexi est vivant … frères de la chaire … détruire le simulacre'' avant de rendre son dernier soupir. Quentin et Auguste ont le temps d'apercevoir dehors une silhouette s'enfuyant vers une berline noir. Quentin note la plaque. Mémeth est couvert de coup de couteau. Sur lui, ont découvre un passeport turc émis il y a 3 ans avec pour domicile, une adresse à Islington. Un boutique d'antiquité ?
Lorsque la police arrive, nous apprenons que c'est le troisième homme répondant au nom et description de Mémeth retrouvé mort depuis ce matin, tous tués de la même façon.
Pendant que la police prend la déposition de Smith, Auguste et Jéremy trouvent dans le bureau une vieille photos de 4 hommes (dont Smith, le plus costaud) et une femme, vêtus en mousquetaires. Portos ?!?
Nous exigeons des explications que Smith fini par nous livrer : l'un des hommes de la photo se nommerai Randolph Alexi, est mort en 1897, et Smith a reconnu sa voix lors de la séance de spiritisme. C'était un type charismatique mais troublant, malade. Smith et lui étaient ami, tout deux férus d'occultisme et baroudeurs. Alexi avait une femme, Amélia, qu'il a vite délaissé après la naissance d'Albert, son fils. Sa soif de connaissances occulte le fit entrer à la Golden Dawn en Angleterre puis dans l'Ordre du crépuscule d'argent aux États-Unis. Smith, Alexi, Heinrich Von Kemper et Sophie de Guise formaient un petit groupe occulte cherchant à repousser les limites de leurs connaissances. Mais Smith fut finalement évincé car trop ''frileux''. Il resta en contacte avec Amélia et Albert et perdit de vue ses anciens amis.
Alexi, Von Kemper et De Guise firent leur entrée chez ''les frères de la chaire'', une secte de Constantinople, adeptes d'orgies, sacrifices d'animaux et autres excès. C'est là que De Guise disparue, avant que Von Kemper et Alexi ne fuit la ville et le pays.
Alexi est venu se réfugier chez Smith quelques jours, lui avouant avoir livré Von Kemper à leur poursuivants pour s'échapper. Fait qu'appris la famille de Von Kemper qui envoya elle aussi des hommes aux trousses d'Alexi. Ce dernier voulait rejoindre Liverpool, et c'est la dernière fois que Smith l'a vu. Le train pour Liverpool dérailla entraînant la mort de nombreux passagers bloqués dans les wagons qui basculèrent d'un pont. Smith continua à voir occasionnellement Amélia et Albert jusqu'à la mort d'Albert il y a 3 ans. Le fils était fasciné par son père et semblait suivre ses traces.
Le Pr préfère ne plus aborder le sujet d'Alexi, mais c'est à ce sujet que Mémeth l'a questionné plus tôt dans la journée, ce qui l'a mit en colère et l'a poussé à mettre le jeune turc dehors sans ménagement.

Dans tout ça, rien ne nous explique pourquoi ce Mémeth avait des informations personnelles sur chacun de nous.

Quelques recherches à la bibliothèque sur les Frères de la chaire ne m'ont pas apportée grand chose si ce n'est que cette secte s'adonne à toute sorte de perversion liées au sexe et à la mort.

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 1

Allez, je me motive, je vais relater ici nos aventures dans cette campagne. On est déjà à la huitième séance, donc pas loin de 20 pages de notes à retaper ...
Voici donc la campagne du point de vu de mon perso, par le biais de son journal au jour le jour.

2 janvier 1923

Le quai est sombre, peu éclairé, envahit de brume. Autour de moi, je ne distingue que des silhouettes floues. J'ai froid. Je ne sais pas depuis combien de temps j’attends ce train. Une cloche se met à sonner, au loin, on commence à entendre le vrombissement de la locomotive. Je m'approche du quai, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui me chiffonne, la machine n'a pas l'air de ralentir. Le phare avant perce petit à petit les brumes, le sifflet alerte les voyageurs de l'approche du train. Mais celui-ci ne ralentis pas et passe en trombe, son sifflet me perce les tympans. L'air brassé par la locomotive passant à toute vitesse me repousse sur le quai. Je n'ai que le temps de jeter un œil à l'unique lumière filtrant de la vitre du dernier wagon. J'ai l'impression qu'il n'y a qu'un seul passager à ce train fou, un homme dont je distingue à peine le visage hurlant collé à la vitre. La brume et les volutes de vapeur du train m'entoure et je ne distingue plus rien.
Seul le bruit des freins crissant me réveillent en sursaut. J'ai du somnoler quelques minutes. Le trajet n'était pas si long que ça depuis Londres, mais je me suis laissé bercé par le tangage du train, sans doute.
Sur le quai, je retrouve Clara, la jeune infirmière que j'ai déjà croisé à plusieurs reprise lors de conférences d'anthropologie. Je l'ai vu passé sur le quai juste avant le départ sans avoir le temps de l'interpeller. Je savais qu'elle aussi se rendait au manoir Carrington, à la soirée de Lady Camélia. D'ailleurs une voiture nous attend. La soirée promet d'être … spéciale. L'un des invités promet des preuves évidente de l'existence des fantômes. C'est la marotte de Camilia. Elle m'a d’ailleurs sollicité pour une séance de spiritisme, afin de contacter son défunt mari.
A mon arrivée, je suis heureuse d'y voir le Pr Julius Smith, ce vieux bourlingueur, ainsi que mon amie Olivia Saint-Clair. Il y a aussi son frère, Jeremy. Il ne m'aime pas trop, tellement cartésien. Il y a aussi un artiste allemand, Auguste Oppenheim qui bénéficie du mécénat de Mr Saint-Clair. J'y croise aussi ce fonctionnaire, Quentin Mc Allister qui n'a pas vraiment l'air à sa place ici. Enfin, le grand médium Alfred Berryman, celui qui a des preuves incontestables sur l'après vie. Lady Camilia est égale à elle même : cette femme de 70 ans, maigre et maquillée à outrance, nous accueille dans une robe digne d'une reine égyptienne.
Bon, la conférence de Berryman est exactement ce à quoi je m'attendais, un ramassis de stéréotypes, de poncifs, et ses photos, tout juste des volutes de fumées, une belle supercherie. Je m'en lasse assez vite.
Finalement, face à une audience mitigée, lady Camilia propose que je mène une séance de spiritisme. Je lui ai promis, bien que cela fasse déjà plusieurs années que je ne fais plus dans le grand spectacle.
Je propose donc que ceux qui le veulent participent à la séance. Olivia s'est bien sur portée volontaire, ainsi que Clara, poussée par la curiosité. Lady Camilia bien sur. Auguste, l'artiste allemand sera des nôtres. Je ne peux m’empêcher de voir les regards désapprobateurs lancés par Jeremy à sa jeune sœur. Quel rabat-joie. Juste avant de commencer, Alfred Berryman viens me dire qu'il ne voulais pas que son ''fluide'' vienne troubler ma tentative de communiquer avec les morts. C'est ça !
Afin de prouver à l'audience que je ne fais pas dans les guéridons volants, nous sommes resté debout autour de la table dont j'ai retiré la nappe, afin que le dessous soit bien visible. J'ai tracé un cercle de sel sur la table, dans lequel sera cantonné l'esprit contacté. Il arrive que celui qui se manifeste ne soit pas le bon, dans ce cas je devrais vite le congédier et briser le cercle de sel. Une fois allumé la chandelle au milieu de la table, nous commençons. Chacun de nous empoigne les mains de ses voisins, ferme les yeux tout en ce concentrant sur la flamme de la bougie. Et puis je commence à ouvrir mon esprit :

Lord Antony Beltram Carrington,
où que tu sois,
je fais appel à toi.
Sur les ailes de ces mots qui se déplacent,
quelle que soit la distance,
traverse le temps et l'espace, et apparais en ma présence.
Toi qui vécut hier, je t’appelle d'esprit à esprit,
reviens de l'ombre vers la lumière,
et manifeste-toi ici.

J'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas. La température chute dans la pièce, les observateurs l'ont senti aussi, ils en ont retenu leur respiration. Et une voix s’élève, grave. Je ne comprends pas tout de suite qu'elle sort de la bouche d'Olivia. Je ne me sent pas bien. D'habitude je ne ressent pas cette peur qui m'a prise d'un coup. Et Olivia qui continue de parler :''Je ne suis pas mort, Portos, tu dois m'aider, je ne suis pas loin, je suis juste à coté …''.
Je balaye la table de la main, éparpillant du sel partout, fauchant la chandelle qui s’éteint en tombant de la table, rompant le contact psychique.
Mais Olivia est toujours en transe. Et sortant de nulle part, un essaim de mouches et d'insecte jaillit de sa bouche et du moindre recoin de la salle. J'entend crié, la panique à touchée l'assemblée. Moi même je me lève pour sortir de la pièce, sous le choc. Le grand spécialiste des spectres, Berryman a fuit la maison le premier, le pantalon trempé de ''son fluide''.
Puis le calme est revenu. Jeremy et Quentin se sont porté au secoure d'Olivia qui a fini par s’effondrer, inconsciente. Une fois la tension retombée, Quentin déclare que le Pr Smith a été très choqué par les mots sortis de la bouche d'Olivia et avait lui aussi quitté la maison, accompagné de Memeth Makryat, son élève turc. J'ai fini par aller me coucher, sous le poids des regards médusés des rares invités à être resté. Olivia, selon Clara, est en état de choc, elle lui a administré un sédatif pour l'aider à dormir.
Naturellement je n'ai pas beaucoup dormi, les sens à l’affût. Ce que j'ai contacté n'est pas Lord Carrington, mais je ne sais pas qui c'était. Et surtout, j'ai senti une certaine malignité dans cette chose.