jeudi 31 mars 2016

L5A - CR 5

Suite et fin de notre premier scénario, jouable en 4 heures, on a mis 15 heures.
Résumé de Puron-Kun

Après avoir mis fin aux agissements du sinistre maho-tsukai du nom de Gidayu donc les mobiles et les objectifs restent encore flous, le groupe décide de revenir avec quelques « prisonniers » afin de les interroger et de tirer au clair cette triste affaire. Même si la menace semble écartée, il reste des zones d'ombre : Jun la servante de Asako Keiko avait t-elle mit au courant sa maîtresse de ses agissements obscures ? Le rituel a-t-il été interrompu ? Et si oui quel était son but ?  Y a-t-il un lien autre que celui du sang entre Isawa Gidayu et Isawa Nobuyoshi ?
Le petit groupe renforcé par trois samuraïs ( dont un sergent ) assigné en soutien pour cette mission par la capitaine des gardes Shiba Kyumeï reprend la route de Oka Mittsu Mura, avec les 5 heimins qui avaient souhaité se rendre, ainsi que Jun et Ryoko, la Geisha de ''la goutte de saké'' qui aurait été la prochaine disciple de Gidayu.
La nuit tombe rapidement et lorsque ce petit monde arrive au shiro, les «prisonniers » sont conduit dans les geôles où se trouvent déjà, le marchand Kanjiro présumé innocent (n'ayant rien vu de ce que complotait sa femme), sa femme Meï ainsi que Juichi le garçon d'écurie qui semblent avoir déjà été « interrogé » par l'inquisiteur Nobuyoshi de façon assez virulente pour ne pas dire violente. Alors que chacun espère trouver le réconfort d'un lit bien chaud, la jeune bushi-ko Hida de la famille Kaiu qui aspirait également à un bon repos bien mérité, a à peine le temps de retirer son armure  aider d'un serviteur, afin de la faire nettoyer par un eta, et de se laver le visage et les mains que la capitaine des gardes vient la trouver, ainsi que ses compagnons afin de leur demander de bien vouloir la suivre, car le Daimyo semble vouloir s'entretenir rapidement avec le groupe.
Le groupe mandé par le Daimyo de Oka Mittsu Mura fut assez surpris de ne pas avoir à attendre devant l'entrée du bureau dans laquelle se trouvait ce dernier, ce qui était habituellement le cas. Cela signifiait qu'il devait être pressé d'en savoir d'avantage, ce qui n'avait rien de surprenant étant donné la nature spéciale de cette affaire. Après que Shiba Kyumeï ai refermé la porte, le Daimyo Isawa Hayato ne se fit pas attendre et demanda directement au groupe ce qu'il avait apprit et surtout si ils avaient des preuves de l'innocence Asako Keiko. Après que le résumé de leur longue journée d'investigation fut  entendu, il leur remit un document contenant le bilan des interrogatoires de Nobuyoshi. Ce dernier ne leur apprit rien de plus, venant simplement confirmer leurs dires. Isawa Natsu remit au Daimyo un parchemin dans lequel le défunt maho-tsukai faisait mention de son frère qui n'était autre que Isawa Nobuyoshi. Il eut un petit temps d'arrêt, et les samouraïs comprirent qu'il ne manquerait pas de l'utiliser le moment venu. Cependant, le maître du domaine leur apprit que Asako Keiko était souffrante, visiblement un étrange mal était venue la frapper dans l'après-midi. Kitsune Sakyo, shugenja et conseillère spirituelle du Daimyo, mère du bushi Usagi Hanshiro fut donc appeler en urgence et depuis c'est elle qui veillait au chevet de la jeune historienne, qui était rapidement devenue fiévreuse et délirante. Après quelques paroles le groupe s'inclina pour se retirer.
Akame Kaiu et Satoshi Bayushi décidèrent d'aller voir Nobuyoshi afin d'avoir son avis sur le morceau de peau retrouvé, sur lequel figurait une étrange inscription. Ils pensaient le réveiller, mais même à cette heure tardive il continuait à travailler … sûrement sur l'enquête. Il affirma à la bushi-ko et au courtisan que ce morceau aurait servi à un rituel particulièerement puissant pour atteindre une personne. Et que si le Mao-tsukai était en présence des effets personnels de la personne qu'il souhaitait visé, cela aurait eu pour conséquence de l'aider grandement dans sa sombre entreprise telle qu'elle soit.
Quant aux autres, Isawa Natsu et Usagi Hanshiro, ils décidèrent d'aller trouver Kitsune Sakyo afin de savoir si les effets personnels retrouvés sur Jun ( peigne, mèche de cheveux etépingle à cheveux ) avaient un lien avec Asako Keiko. La réponse fut affirmative, ces objets lui appartenaient bien. Pour briser ce lien, il faudrait effectuer un rituel de purification. Ce qui serait fait dès le lendemain en compagnie de tous les shugenjas du shiro. Un peu plus tard le groupe se retrouva pour partager leurs informations, avant de finalement rejoindre leurs domiciles afin de prendre du repos. Il devait être aux alentours de 2h du matin quand finalement la fatigue prit le dessus.
La nuit fut courte, et à peine arrivé au shiro, Akame fit un rapport de la situation à la capitaine de garde et avec beaucoup de sympathie lui fit savoir qu'elle était là si besoin, et qu'elle serait honoré de pouvoir servir au sein du shiro en tant que garde. Shiba Kyumeï lui affirma qu'elle verrait avec le Daimyo et la tiendrais au courant. Après quoi Akame se rendit à la chambre de la fille du Daimyo, Isawa Tsukiko, pour l'avertir du rituel qui allait se faire, mais aussi et surtout pour poser les bases d'une nouvelle relation « d'amitié ».  Alors que les shugenjas effectuaient le rituel de purification durant toute la matinée afin d'être sûr de sa réussite, les trois autres membres du groupe d'investigation assistèrent à l'interrogatoire mené par Nobuyoshi. Il commença par Jun qui ne tenta pas de lui cacher des informations. Visiblement Gidayiu souhaitait faire d'elle son apprentie et il profitait de la proximité entre Jun et Asako Keiko pour lui faire insidieusement miroiter des pensées « hérétique » comme quoi les heimins ne sont pas différents des samuraïs. Mais il voulait avant tout un accés à la jeune historienne. C'est également elle qui lança le sort qui avait blessé Nobuyoshi qui serait sans doute dans un sale état sans les soins et l'intervention de Isawa Natsu.
Elle dévoila ensuite que le maho-tsukaï cherchait quelques choses dans l'esprit de Asako Keiko, des connaissances visiblement. Le rituel aurait servi à lui extraire ses informations, visiblement celui-ci avait été stoppé avant d'être arrivé à son terme. Ce que Jun ne savait pas dans l'immédiat c'est qu'à terme il aurai été fatal pour sa maitresse. Elle perdrait tous ses souvenirs et deviendrait folle. Et finirait soit par se suicidé ou arrêter et mise à mort. Le groupe posa aussi quelques questions à Jun, après quoi se fut le tour de la Geisha qui comme Jun avoua avoir était séduite par les idées de Gidayu, elle aurait selon ses dires été la prochaine apprentie du maho-tsukai. Les heiimins parlèrent plus facilement et n'apportèrent rien de plus. Visiblement, malgré son implication, Jun ne voulait pas la mort de sa maitresse.
Cela prit la matinée et le groupe se retrouva pour le repas de midi en compagnie de Nobuyoshi. Chose étonante, le Daimyo se joignit à eux. Le silence total fut brisé par une question Satoshi qui coinça l'inquisiteur, appuyé par certaines paroles de Isawa Natsu : Gidayu n'était autre que le propre frère de Nobuyoshi. Prit a dépourvu et au pied du mur il nia connaître cet homme, qu'on disait être son frère. Le Daimyo prit la parole et remit à l'inquisiteur le parchemin. Il du se rendre à l'évidence, ce document ne l'aiderai pas dans sa quête de faire condamner la jeune historienne. Il eu beaucoup de mal à conceder qu'il n'avait pas de preuves directes, et que ses seuls témoignages ne valaient rien. Il lacha à contre cœur que finalement Asako Keiko était lavée de tout soupçons, il retira son accusation contre elle, avant de demander à Isawa Natsu de lui remettre les parchemins de maho trouver dans l'oratoire. Après une petite altercation verbale, les parchemins lui furent donnés et il quitta le shiro quelques minutes plus tard.
Une fois cela terminé le calme retomba sur le shiro et le village de Oka Mittsu Mura, le Daimyo ordonna l'exécution publique de tous les « prisonniers » Seul Kanjiro le marchand fut autorisé à quitter le domaine pour ne plus y revenir. Des missives furent envoyer au différents hameaux afin de saisir les quelques « adaptes » corrompus pouvant s'y cacher, une fois cela mit en place on apprit que quelques-un des heimins avaient pris la fuite en laissant tous derrière eux. Après les remerciements du Daiymo le groupe put prendre du repos. 

Comme dans beaucoup d'histoire, contes et légendes, le héros reste parfois dans l'ombre, humble et modeste, ne souhaitant pas s'attirer le moindre mérite : en effet sans Chugo le chien de Satoshi et ses talents de pisteur, cette histoire aurait pu finir de façon tragique.

L5A - CR 4


Résumé de Selvagor
Après une rapide entrevue avec Isawa Nobuyoshi qui ne nous aide pas beaucoup, au petit matin nous prenons la route de Bujiso accompagnés de trois gardes du château. Nous suivons la pistes des fuyards qui évitent les axes principaux. De ce que nous connaissons du village, il faut s'attendre à une centaine d'habitants niché au cœur d'une vallée boisée. Il serait possible de s'approcher discrètement de ce village de bûcheron mais est-ce vraiment utile ?

En début d'après-midi, nous rencontrons et interrogeons trois bûcherons de Bujiso qui n'est donc plus très loin. Nous apprenons que Gidayu en plus de marchander, aime sculpter des statuettes des "autres kamis" et qu'il ne serait pas en bon terme avec le chef du village Satoshi. Gidayu aurait une petite troupe d'adorateur avec qui il organise des réunions mystères dans les ruines d'un temple de l'autre côté du village. Il y aurait aussi une certaine Iga qui ramène souvent des animaux au village, sans doute pour les sacrifier.

Accompagné de Nagaho, le bûcheron le plus bavard, nous contournons le village pour arriver directement à la ruine. Son courage ayant ses limites, il nous laisse une fois en vue d'un étang avec un torii en mauvais état. Un chemin piétiné avec les traces d'une dizaine de personnes nous mène à un vieux bâtiment d'où s’échappe la fumée d'un feu de camp.

Nous nous séparons en deux groupes : Kaiu Akame donnera l'assaut avec les trois gardes par l'entrée principale pendant que le reste fera un contournement. Akame est accueillie par une quinzaine de paysans en fureur. Leurs attaques de kama sont sans grand effet. S'ils ont beau être motivés par leur nombre, la dure réalité du tetsubo ramène leur tête à terre.

De notre côté, nous voyons trois personnes en train de fuir : Ryoko la geisha qui se fait rattraper puis immobiliser par Hanshiro. Deux autres hommes dont avec un panier d'osier arrive à aller plus loin. Pendant que Satoshi rate son tir à l'arc sur l'homme au panier, Chugo lui arrache son panier qui se déchire et révèle une tête décapitée. Natsu incante son sort de tornade qui fait tomber le premier homme mais est sans effet sur l'homme au panier. Satoshi se rapproche pour maîtriser la geisha, un petit couteau est retrouvé sur elle. Le fuyard chevelu sort un tanto et tente de protéger son maître, le mahotsukai Gidayu. Hanshiro lance sa yari sur le sorcier de sang, le clouant au sol, esquive le couteau de son acolyte et l'achève au sol ensuite. Natsu avec son wakizashi surveille Gidayu mais hésite à le tuer alors qu'il semble incanter, malgré la lance fichée dans son dos. Ce sera finalement Hanshiro réagira plus vite qui l’achèvera. Il n'y a aucune trace de Jun pour l'instant.

A l'intérieur de la ruine, la situation est plus calme une fois une dizaine de paysans morts. On retrouve le corps à qui appartenait la tête, un morceau de peau manque sur le dos. Il s'agit en fait du deuxième garde traître. Les prisonniers nous apprennent que Gidayu et Jun se savait recherché et qu'ils sont montés au temple pour faire un rituel. C'est Jun qui a dépecé la peau du garde et il y a un tatouage d'idéogramme dessus. Elle aurait pris la fuite à l'opposé de Gidayu.

Nous partons donc à la recherche de Jun. Chugo qui reconnait une nouvelle fois son odeur, nous mène à un ruisseau où l'on perd sa trace. Mais Natsu avec l'aide des kami de l'eau et du chien, nous arrivons à la retrouver plus loin. Alors que le chien se met à grogner, on découvre une silhouette à genoux cachée dans les arbres. Il s'agit de Jun et elle n'opposera pas de résistance, disant juste qu'elle ne voulait pas ça. Jun perd connaissance, en la fouillant on retrouver un peigne, un bijoux de grande valeur, ainsi qu'une mèche de cheveux.

On ramène tout les prisonniers au petit village où l'on fouille la maison de Gidayu . Nous trouvons des écrits qui indiquent de le maho-tsukai serait en réalité le frère de l'inquisiteur et qu'il se sentait poursuivit par ce dernier. Il aurait aussi semé le doute et l'envie de révolte dans tous les villages au alentour. Nous prenons donc tous les noms des personnes concernées.
Puis nous rentrons à Oka Mittsu Mura où nous avons rendez-vous avec le Daimyo.

samedi 19 mars 2016

L5A - portraits des pnj

Certains portraits sont de moi, d'autres non.

Le Daymio Isawa Hayato

La fille du Daymio, Isawa Tsukiko

L'historienne du domaine, Asako Keïko

Le hatamoto, Usagi Shinji

L'inquisiteur Isawa Nobuyoshi, de passage à Oka Mitsu Mura

A suivre ...

jeudi 17 mars 2016

L5A - CR 3

L'aventure continue avec ce petit groupe, Jéjé, ma Belette et Puron-Kun et Selvagor, du forum jdr virtuel : http://www.jdrvirtuel.com/index.php
Ce CR est écrit par Belette.

Satoshi et Hanshiro se mettent à la recherche de Jun, la servante d'Asako Keïko. C'est dans ses appartements, attendant son repas qu'ils trouvent cette dernière. Elle reconnaît le couteau trouvé ensanglanté comme appartenant à sa domestique.
Après avoir cherché en cuisine, dans ses appartements, ne trouvant Jun nul part, les deux samouraïs découvrent une porte secondaire dans la muraille du shiro, avec un verrou donnant sur l'intérieur, laissée ouverte. Aux dires de Keiko et des domestiques, personne n'a vu Jun depuis l'après-midi, lorsque tout le monde fut interrogé.
Gorubeï et Hitoshi, gardes au shiro étaient censé être en faction à cette porte.
Aussitôt, le duo se lance sur la piste encore fraîche, ils découvrent grâce aux aboiements insistants de Chugo, le chien de Satoshi, le corps inerte du garde transpercé de part en part, l'oeuvre d'un katana à première vue. Le corps se trouve dans un bois près du shiro, Hanshiro reconnait Gorubeï.
Trois personnes sont sorties du shiro par la petite porte et seules deux poursuivent leur route après le bois. Route qui mène au village.
Nos deux hommes suivent toujours la piste et grâce au flair du chien arrivent au village de huttes, à l'ouest des remparts d'Oka Mitsu Mura, celui où vivent les étas. C'est là, chez Toru, un simple débiteur de viande, un grand homme à la barbe singulièrement balafrée, qu'ils apprennent qu'il recevait la visite régulière ces dernières semaines d'une femme. Elle est venue cet après-midi même, Toru l'a rejointe avec un groupe de personnes portant des baluchons vers le pont, près de la muraille, du côté de la porte des étas.
Ils étaient tous à cet endroit un peu avant que le soleil ne se couche...
Satoshi et Hanshiro repartent sur cette nouvelle piste, déterminés, ils longent la rivière. La piste se poursuit encore vers trois hameaux plus loin. Les talents conjugués de Satoshi et Hanshiro leur permet de se rendre compte qu'un second groupe a rejoint Toru et ses compagnons. Ce sont maintenant 7 personnes qui sont passées ici il y a quelques heures. Mais la nuit tombée les ramène à la raison. Il faudra reprendre la piste au petit matin...
Ils décident ensuite d'aller inspecter l'échoppe de Kanjiro. Le chien reconnaît l'odeur de Jun. Quelques questions bien senties font mouches et Meï, la femme du marchand ne tarde pas à avouer, après une pitoyable tentative de fuite.
Elle s'est laissée convaincre par les mots perfides de June. Elle devait la rejoindre ce soir, pour aller à la rencontre du ''maître''. Jun est fascinée par ce dernier, très excitée par une prochaine action prévue !
La découverte d'un papier sur lequel figure une liste de noms termine de prouver sa complicité. Les noms de Juishi (le garçon d'écurie), Ryoko (la geisha), Jun et Toru côtoient ceux de Hitoshi et Gorubeï, les gardes disparut du shiro (mort dans le cas de Gorubeï).
Kanjiro, totalement aveugle aux machinations de sa femme, est attéré de ces écourantes révélations, pauvre homme, quel déshonneur ! Pour montrer sa bonne foi, et peut-être racheter les méfaits de sa femme, il nous indique que le nom de Gidayu est celui d'un marchand du hameau de Bujiso. Meï est arrêtée sur le champ et conduite au shiro, avec son mari.
Là, Satoshi et Hanshiro font leur triste rapport à la capitaine des gardes. Le couple est emprisonné.
La capitaine confirme que les deux gardes, Hitoshi et Gorubeï, étaient bien censés surveiller la porte.
Elle permet que les deux hommes soient accompagnés le lendemain par trois gardes dont un sergent.

Pendant ce temps, Akame et Natsu décident, d'aller enquêter à la ''Goutte de saké'', établissement où travaille Ryoko.
Ils se préparent. Akame intercepte le palanquin de la fille du Daymio, Isawa Tsukiko, qui s'en revient au shiro en ce début de soirée. Mais elle est sous bonne garde et la jeune crabe devra remettre à plus tard une entrevue, dans l'enceinte protectrice du shiro.
A la ''Goutte de saké'', Kikiyo, la propriétaire des lieux reçoit et conseille chacun. Natsu passe la soirée avec Yuya, à boire, manger et écouter...et poser quelques questions. Ce que fait également Akamé en la charmante compagnie d'une chanteuse, Koï.
Ryoko est hélàs absente ce soir.
Ils apprennent, durement, il faut bien le dire, que les geïshas vivent à la goutte de saké, elles dorment dans des chambres à trois ou quatre, sauf Ryoko qui a sa propre chambre. Elle a 26/27 ans, c'est elle la plus belle, la plus douée et de ce fait la plus sollicitée. A ce titre, elle a droit à quelques privilèges, dont celui de disposer de certaines de ses nuits...

De retour au shiro, après rapport des dernières découvertes, l'équipe décide dès les premières lueurs de l'aube de chevaucher jusqu'à Bujiso avec la ferme intention d'arrêter Jun, ses complices, et qui sait : le maître ! 


La traque commence ...

PS : petite bétises HRP de la soirée, Bujiso c'est ''Au Maho Tsukaï Land''. Et référence à Dora l'exploratrice : Maho Tsukaï, Arrête de Maho Tsuker !
;-)

dimanche 6 mars 2016

L'appel de Cthulhu - les oripeaux du roi - persos


Les oripeaux du roi, la première campagne pour AdC que je maitrise, parce que les Masques, je l'ai joué, et les Montagnes hallucinées, mes PJ ont peur de se lancer. Donc, petite campagne, qui plus est plus oniriques que les autres, ambiance sombre, et pas trop meurtrière.

La campagne prend place à Londres et ses environs, avant de quitter le pays ...

Alfred Mc Nivwitch
Professeur et peintre, 44 ans
(Tony) 



Alfred est né dans une ancienne famille d’Irlande, aux racines nobles mais appauvrie, et possédant un manoir décrépit dans les environs de Dublin. Ses parents vieillissants l’eurent sur le tard, quand ses frères et sœurs avaient déjà quitté le domicile paternel pour essayer, sans grand succès, de se faire un nom à Dublin. Il passa son enfance seul dans les couloirs poussiéreux de la vieille demeure familiale désertée depuis longtemps par les serviteurs de la famille qui ne pouvaient plus être payés. Par chance, ses aïeux et ses oncles avaient laissé derrière eux une belle bibliothèque, qu’Alfred écuma dans les moindres détails. Très vite, cette existence solitaire lui fit préférer les livres à la compagnie des autres enfants, et les rêves à la réalité. Il lisait beaucoup et rêvait aux mystères que dissimulait le mince voile de ce que les hommes appellent la réalité. Il était sans doute influencé par un très vieux livre illustré portant sur le folklore irlandais, ou des ouvrages moins recommandables, qu’il avait découvert parmi une pile de tomes anciens de la bibliothèque. Pour jouer, il appliquait les rituels servant à honorer le petit peuple et à le remercier de sa protection. Il plaçait ici et là une écuelle de lait frais, posait la main sur les troncs des chênes centenaires du parc familial, et récitait une prière aux petits dieux lorsqu’il croisait une de ces vieilles pierres plates qui bornent les sentiers de l’arrière pays irlandais. Vit-il quelque manifestation en réponse à ces rituels, il n’en est pas vraiment sûr, ou ne s’en souvient plus tant d’années après, mais il est en revanche certain d’en avoir souvent rêvé, et parfois de manière fort réaliste. De tels rêves alimentèrent sa soif de savoir et développèrent un esprit fort créatif. Il prit l’habitude de peindre les scènes entrevues en rêve lorsqu’elles lui semblaient relever de l’extraordinaire, et il notait scrupuleusement chaque détail dans un petit carnet qui ne le quittait jamais.

A la fin de l’adolescence, Alfred commença à s’intéresser à la théorie darwinienne, inspiré par un de ses professeurs de Collège. Il était évidemment brillant dans ses études, chaque matière le passionnant de façon égale. D’apprenti-sorcier en herbe, il devint fin naturaliste, ambitionnant de révolutionner les sciences naturelles comme Darwin l’avait fait un demi-siècle auparavant. Il continua dans cette voie et fit quelques temps plus tard la rencontre du professeur Warren Reynold, membre de la Royal Society venu rencontrer un de ses confrères de Dublin. De retour à Londres, l’éminent professeur demanda à Alfred de le rejoindre après quelques mois de correspondances passionnées sur le sujet de la transformation des êtres sous l’influence de forces sélectives mystérieuses et parfois capricieuses. Alfred se rendit donc à Londres, où il devint à l’âge de 23 ans l’assistant du professeur Reynold. Trois ans plus tard, il commença sa thèse, sur laquelle il travailla d’arrache pied durant les cinq années qui suivirent, durant lesquelles il poursuivit à la fois ses recherches, dont il gardait la véritable nature secrète, tout en gardant son poste d’assistant auprès du professeur. Cela l’amena à voyager à travers l’Europe, à Paris, Vienne, Amsterdam et Rome, et à plus loin encore : l’année précédent la fin de sa thèse, il accompagna son maître à penser jusqu’aux Indes et dans plusieurs archipels de l’océan Indien. Si ces expérience lui firent prendre bien du recul relativement à ce qu’il avait imaginé du monde auparavant, au fond de lui commença à germer une idée folle qui réunissait ses deux passions : les créatures du folklore étaient réelles, tout convergeait vers cette théorie. Elles se cachaient habilement du monde des hommes par quelque moyen qui lui échappait encore, mais il sentait que l’explication était à sa portée. Et c’était elles, peut-être, pur les plus puissantes d’entre elles, qui guidaient le reste du monde vivant sur le chemin de l’évolution.

Alfred soutint sa thèse avec beaucoup de succès, non pas à propos de cette théorie, car il n’était pas prêt à prouver quoique ce soit, mais en présentant un traité de botanique évolutive issu de sa collaboration avec le grand professeur et de ses lointains voyages. C’était en 1914… Tout ensuite s’enchaina très vite, tandis qu’il continuait en secret ses recherches liant folklore et sciences naturelles, il fut appelé pour servir dans la grande guerre sur un navire de la flotte anglaise. Son expérience des voyages et de la navigation lui permirent d’être affecté à un grade de petty officer, non loin du capitaine du navire. Durant deux longues années, il vécut loin des livres et du folklore, confronté à la réalité humaine. Les torpillages en série de navires ennemis, le front dans la Somme, les tranchées, les armes chimiques, et finalement la souffrance. La blessure à l’épaule qui le fit rapatrier lui sauva probablement la vie, car son régiment de navy fut décimé peu de temps après son retour à Londres.

Décoré mais épuisé par cette expérience, fuyant pour un temps les rêves qui jadis étaient un refuge, il reprit son poste d’assistant auprès du professeur qui l’avait formé durant sa thèse. En 1918, il décrocha un poste dans un collège de la banlieue de Londres, fit d’autres voyages avec ses premiers élèves, et un jour il se décida finalement à publier un petit ouvrage où il exposait les plus raisonnables de ses théories secrètes. Il avait alors 39 ans et n’en était encore qu’au début d’une florissante carrière académique. Ce fut un désastre, et il devint en quelques semaines la risée de ses confrères lors d’une assemblée londonienne d’éminents savants de la Royal Society.

La même année, ses deux parents moururent dans des circonstances qui lui auraient parues étranges s’ils n’eussent pas été aussi âgés et lui si occupé à débattre avec ses détracteurs dès que l’occasion se présentait. Il rentra quelques semaines en Irlande où il retrouva ses ainés pour discuter du partage de l’héritage. Il s’avéra alors qu’il venait d’hériter de lourdes dettes, contractées par un de ses frère, mais épongées par ses parents avant leur mort. Ils vendirent l’ensemble des biens de leurs aïeux et Alfred hypothéqua son appartement Londonien pour couvrir le reste de la dette. Il n’emporta que quelques souvenirs d’enfance de la demeure familiale, ses carnets de rêves, ses toiles les plus précieuses à ses yeux, quelques livres oubliés dans son ancienne chambre, et un vieux fusil si cher à son père qui aimait chasser sur les terres familiales. Il dit adieux à ses frères et sœurs, se jurant de ne plus jamais chercher à les revoir, puis s’en retourna à Londres.

Pour la première fois de sa vie, il ressentit le besoin de la compagnie d’autrui, aussi accepta-t-il l’invitation d’une dame amatrice de spiritisme et d’arts… C’était le début d’une cordiale amitié qui dure depuis quelques mois maintenant.
  
Lady Alice Elizabeth Redensdale
Rentière, 59 ans
(Philippe)

Lady Redensdale, Lady Alice pour ses proches, est la veuve de Henry Redensdale, noble anglais du coté de Wiggnington au nord de Londres. Son mari est mort il y a 10 d'une maladie neurodégénérative, et c'est de cette époque qu'elle connait le Dr Rosenberry. Elle fit la connaissance d'Alfred au sein d'un petit groupe d'artistes londoniens, étant elle-même peintre.
Lady Alice est un peu excentrique, toujours trés élégement vétu, bien qu'un peu démodé, trés interrssé par le spiritisme et l'hypnose. Elle vit dans un vieux manoir un peu délabré, vivant du reste de la fortune de son mari, entourée d'une dizaine de chats noirs, dont Frippouille, Frippon, Coquin, etc....
Elle prend un malin plaisir à se faire passer pour plus faible qu'elle n'est, jouant parfaitement le rôle de la gentille vieille dame, alors qu'il lui arrive sans problème d'utiliser le vieux fusil de feu son cher Henry.

Docteur Lewis T. Roseburry
Psychiatre, 40 ans
(Belette)

Le Docteur Roseburry officie à Londres, dans le service psychiatrique d'un petit hopital. Il a suivi les pas de son père, alors que son frère ainé, engagé dans l'armée durant la Grande guerre a semble-t-il déserté. D'ailleurs, Lewis a lui aussi connu les horreurs de la guerre en tant que médecin militaire, avant de revenir à la vie civile en 1919.  A son retour, il épouse Judith, qu'il avait rencontré juste avant d'être mobilisé.
Plus que les blessures physiques, il a préféré s'occuper des blessures mentales, traumatisme et autre plaie psychiques.
Depuis, il administre son service de psychiatrie, suivant des bléssés de guerre, des gueules cassées, des amputés. Il suis aussi quelques patients attiend de démence sénile, dont Henry Redensdale jusqu'à son décés. C'est ainsi qu'il devins ami avec Lady Alice.
Dans le privé, il vit tranquillement dans une grande maison d'un quartier chic de Londres, avec Judith et leur 3 enfants, ainsi qu'une domestique. Lui et sa femme son féru d'art, peinture, théatre, musique. Ils cotoye le même cercle d'artiste que Lady Alice et Alfred.


Et tout commença pour eux par une lettre d'un confrère du Dr Roseburry, voulant un avis concernant un patient à la folie plutôt particulière : il ne semble perdre l'esprit que quelques mois par an.

Mais avant de s'occuper de ce patient, Lewis, Alfred et Alice allaient vivre la plus étrange soirée, lors d'une représentation unique de ''Carcosa, ou la Reine et l'Etranger'', mise en scène par Talbot Estus. En attendant dans la file, devant le théatre, ils n'imaginaient pas que leur vie allait changer à ce point pour basculer dans l'étrange... 




L5A - CR2

Natsu, Akame, Hanshiro et Satoshi ont rassemblé l'ensemble des domestiques dans la cour, afin que le shugenja leur fasse passer un petit test, si l'un d'eux est corrompu, la glyphe tracé au sol le révèlera. Hélas, ils font chou blanc. En revanche, les comportements de deux serviteurs attirent l'attention de Hanshiro et Satoshi. Shimatsu, une domestique avoue à Satoshi avoir trouvé un kimono taché de sang sous le plancher de la véranda, et l'avoir mis à bruler. Elle a peur d'être accusé d'être la proprietaire du-dit kimono. Satoshi récupère un petit morceau dans les braises, qui provient d'un tissu rose et de bonne facture. De plus, là où Shimatsu l'a trouvé, il reste des empreintes de pieds, plutôt petits. De son coté, Hanshiro questionne Juichi, le garçon d'écurie qui semble faire peur à l'apprenti cuisinier, un jeune garçon de 12 ans. En effet, Juichi semble avoir des porpos plutôt offensant concernant les samouraïs et l'ordre celeste.  Leur enquete dévoile aussi qu'une seule personne était présente dans la cour juste avant l'attaque contre Nobuyoshi, un marchand heimin du nom de Kanjiro, accompagné de ses 4 serviteurs, qui ont amené une charette de provision, celle-là même qui se trouvait à coté du cadavre de chat.
Pendant ce temps, Natsu et Akame posent quelques questions à Kitsune Sakyo, la shugenja du chateau, qui n'a pas ressenti de perturbation des kamis. Sur ce, Nobuyoshi, l'inquisiteur reprend connaissance, et explique l'origine de ses soupçons concernant Asako Keiko : un certain Doji Ryo a passé quelques temps à Oka ittsu Mura où il a fréquenté la Goutte de saké, la maison de geisha du village. Là il aurai rencontré Ryoko, une belle geisha qui aurai insinué que les samouraïs n'était pas forcement superieurs aux heimin, terrible aoffense à l'ordre celeste. Ryo l'aurai suivi et vu Ryoko discuter avec Jun, la servante de Keiko. Nobuyoshi avait rendez-vous avec Ryoko, le soir afin de la questionner et la confronter.
De leur coté, Hanshiro et Satoshi démasque Juichi, celui-ci leur avouant sa haine des samouraï et surtout sa complicité avec la geisha Ryoko.

Le marchand Kanjiro est-il impliqué ? Certains détails sont troublant, poussant à prouver que Jun, la servante de Keiko aurai quelque chose à voir avec la geisha ? Keiko, qui est connu pour être amicale avec les heimins est-elle vraiment en train de fomenter quelques choses avec eux ? Par contre, il reste des zones d'ombres dans les propos de Nobuyoshi, il reste évasif concernant ses accusations de maho. Et Keiko semble vraiment cacher quelque chose, mais quoi ? Le pauvre Natsu, ayant eu le malheur de poser la question franchement à la jeune femme, a sans doute perdu son amitié. 

En dernier recour, Natsu interroge les kamis, plongeant le couteau dans de l'eau et demandant aux ces esprits de l'eau de lui donner une fuguace vision du proprietaire de cette lame : la vision est sans appel, c'est bien Jun que Natsu voit, le couteau rouge de sang à la main...