jeudi 31 mars 2016

L5A - CR 5

Suite et fin de notre premier scénario, jouable en 4 heures, on a mis 15 heures.
Résumé de Puron-Kun

Après avoir mis fin aux agissements du sinistre maho-tsukai du nom de Gidayu donc les mobiles et les objectifs restent encore flous, le groupe décide de revenir avec quelques « prisonniers » afin de les interroger et de tirer au clair cette triste affaire. Même si la menace semble écartée, il reste des zones d'ombre : Jun la servante de Asako Keiko avait t-elle mit au courant sa maîtresse de ses agissements obscures ? Le rituel a-t-il été interrompu ? Et si oui quel était son but ?  Y a-t-il un lien autre que celui du sang entre Isawa Gidayu et Isawa Nobuyoshi ?
Le petit groupe renforcé par trois samuraïs ( dont un sergent ) assigné en soutien pour cette mission par la capitaine des gardes Shiba Kyumeï reprend la route de Oka Mittsu Mura, avec les 5 heimins qui avaient souhaité se rendre, ainsi que Jun et Ryoko, la Geisha de ''la goutte de saké'' qui aurait été la prochaine disciple de Gidayu.
La nuit tombe rapidement et lorsque ce petit monde arrive au shiro, les «prisonniers » sont conduit dans les geôles où se trouvent déjà, le marchand Kanjiro présumé innocent (n'ayant rien vu de ce que complotait sa femme), sa femme Meï ainsi que Juichi le garçon d'écurie qui semblent avoir déjà été « interrogé » par l'inquisiteur Nobuyoshi de façon assez virulente pour ne pas dire violente. Alors que chacun espère trouver le réconfort d'un lit bien chaud, la jeune bushi-ko Hida de la famille Kaiu qui aspirait également à un bon repos bien mérité, a à peine le temps de retirer son armure  aider d'un serviteur, afin de la faire nettoyer par un eta, et de se laver le visage et les mains que la capitaine des gardes vient la trouver, ainsi que ses compagnons afin de leur demander de bien vouloir la suivre, car le Daimyo semble vouloir s'entretenir rapidement avec le groupe.
Le groupe mandé par le Daimyo de Oka Mittsu Mura fut assez surpris de ne pas avoir à attendre devant l'entrée du bureau dans laquelle se trouvait ce dernier, ce qui était habituellement le cas. Cela signifiait qu'il devait être pressé d'en savoir d'avantage, ce qui n'avait rien de surprenant étant donné la nature spéciale de cette affaire. Après que Shiba Kyumeï ai refermé la porte, le Daimyo Isawa Hayato ne se fit pas attendre et demanda directement au groupe ce qu'il avait apprit et surtout si ils avaient des preuves de l'innocence Asako Keiko. Après que le résumé de leur longue journée d'investigation fut  entendu, il leur remit un document contenant le bilan des interrogatoires de Nobuyoshi. Ce dernier ne leur apprit rien de plus, venant simplement confirmer leurs dires. Isawa Natsu remit au Daimyo un parchemin dans lequel le défunt maho-tsukai faisait mention de son frère qui n'était autre que Isawa Nobuyoshi. Il eut un petit temps d'arrêt, et les samouraïs comprirent qu'il ne manquerait pas de l'utiliser le moment venu. Cependant, le maître du domaine leur apprit que Asako Keiko était souffrante, visiblement un étrange mal était venue la frapper dans l'après-midi. Kitsune Sakyo, shugenja et conseillère spirituelle du Daimyo, mère du bushi Usagi Hanshiro fut donc appeler en urgence et depuis c'est elle qui veillait au chevet de la jeune historienne, qui était rapidement devenue fiévreuse et délirante. Après quelques paroles le groupe s'inclina pour se retirer.
Akame Kaiu et Satoshi Bayushi décidèrent d'aller voir Nobuyoshi afin d'avoir son avis sur le morceau de peau retrouvé, sur lequel figurait une étrange inscription. Ils pensaient le réveiller, mais même à cette heure tardive il continuait à travailler … sûrement sur l'enquête. Il affirma à la bushi-ko et au courtisan que ce morceau aurait servi à un rituel particulièerement puissant pour atteindre une personne. Et que si le Mao-tsukai était en présence des effets personnels de la personne qu'il souhaitait visé, cela aurait eu pour conséquence de l'aider grandement dans sa sombre entreprise telle qu'elle soit.
Quant aux autres, Isawa Natsu et Usagi Hanshiro, ils décidèrent d'aller trouver Kitsune Sakyo afin de savoir si les effets personnels retrouvés sur Jun ( peigne, mèche de cheveux etépingle à cheveux ) avaient un lien avec Asako Keiko. La réponse fut affirmative, ces objets lui appartenaient bien. Pour briser ce lien, il faudrait effectuer un rituel de purification. Ce qui serait fait dès le lendemain en compagnie de tous les shugenjas du shiro. Un peu plus tard le groupe se retrouva pour partager leurs informations, avant de finalement rejoindre leurs domiciles afin de prendre du repos. Il devait être aux alentours de 2h du matin quand finalement la fatigue prit le dessus.
La nuit fut courte, et à peine arrivé au shiro, Akame fit un rapport de la situation à la capitaine de garde et avec beaucoup de sympathie lui fit savoir qu'elle était là si besoin, et qu'elle serait honoré de pouvoir servir au sein du shiro en tant que garde. Shiba Kyumeï lui affirma qu'elle verrait avec le Daimyo et la tiendrais au courant. Après quoi Akame se rendit à la chambre de la fille du Daimyo, Isawa Tsukiko, pour l'avertir du rituel qui allait se faire, mais aussi et surtout pour poser les bases d'une nouvelle relation « d'amitié ».  Alors que les shugenjas effectuaient le rituel de purification durant toute la matinée afin d'être sûr de sa réussite, les trois autres membres du groupe d'investigation assistèrent à l'interrogatoire mené par Nobuyoshi. Il commença par Jun qui ne tenta pas de lui cacher des informations. Visiblement Gidayiu souhaitait faire d'elle son apprentie et il profitait de la proximité entre Jun et Asako Keiko pour lui faire insidieusement miroiter des pensées « hérétique » comme quoi les heimins ne sont pas différents des samuraïs. Mais il voulait avant tout un accés à la jeune historienne. C'est également elle qui lança le sort qui avait blessé Nobuyoshi qui serait sans doute dans un sale état sans les soins et l'intervention de Isawa Natsu.
Elle dévoila ensuite que le maho-tsukaï cherchait quelques choses dans l'esprit de Asako Keiko, des connaissances visiblement. Le rituel aurait servi à lui extraire ses informations, visiblement celui-ci avait été stoppé avant d'être arrivé à son terme. Ce que Jun ne savait pas dans l'immédiat c'est qu'à terme il aurai été fatal pour sa maitresse. Elle perdrait tous ses souvenirs et deviendrait folle. Et finirait soit par se suicidé ou arrêter et mise à mort. Le groupe posa aussi quelques questions à Jun, après quoi se fut le tour de la Geisha qui comme Jun avoua avoir était séduite par les idées de Gidayu, elle aurait selon ses dires été la prochaine apprentie du maho-tsukai. Les heiimins parlèrent plus facilement et n'apportèrent rien de plus. Visiblement, malgré son implication, Jun ne voulait pas la mort de sa maitresse.
Cela prit la matinée et le groupe se retrouva pour le repas de midi en compagnie de Nobuyoshi. Chose étonante, le Daimyo se joignit à eux. Le silence total fut brisé par une question Satoshi qui coinça l'inquisiteur, appuyé par certaines paroles de Isawa Natsu : Gidayu n'était autre que le propre frère de Nobuyoshi. Prit a dépourvu et au pied du mur il nia connaître cet homme, qu'on disait être son frère. Le Daimyo prit la parole et remit à l'inquisiteur le parchemin. Il du se rendre à l'évidence, ce document ne l'aiderai pas dans sa quête de faire condamner la jeune historienne. Il eu beaucoup de mal à conceder qu'il n'avait pas de preuves directes, et que ses seuls témoignages ne valaient rien. Il lacha à contre cœur que finalement Asako Keiko était lavée de tout soupçons, il retira son accusation contre elle, avant de demander à Isawa Natsu de lui remettre les parchemins de maho trouver dans l'oratoire. Après une petite altercation verbale, les parchemins lui furent donnés et il quitta le shiro quelques minutes plus tard.
Une fois cela terminé le calme retomba sur le shiro et le village de Oka Mittsu Mura, le Daimyo ordonna l'exécution publique de tous les « prisonniers » Seul Kanjiro le marchand fut autorisé à quitter le domaine pour ne plus y revenir. Des missives furent envoyer au différents hameaux afin de saisir les quelques « adaptes » corrompus pouvant s'y cacher, une fois cela mit en place on apprit que quelques-un des heimins avaient pris la fuite en laissant tous derrière eux. Après les remerciements du Daiymo le groupe put prendre du repos. 

Comme dans beaucoup d'histoire, contes et légendes, le héros reste parfois dans l'ombre, humble et modeste, ne souhaitant pas s'attirer le moindre mérite : en effet sans Chugo le chien de Satoshi et ses talents de pisteur, cette histoire aurait pu finir de façon tragique.

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