lundi 18 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 9

16 janvier 1923

Nous allions partir pour Poissy, quand un message du Collecteur nous parviens : rendez-vous au Trocadero vers 10 h. Là, un de ses associés nous rend l'argent et nous dit que l'affaire ne tient plus. Les premières recherches ont mené vers des gens pas recommandables, le Collecteur ne veux pas être impliqué de près ou de loin. Apparemment, le parchemin a été volé au collectionneur parisien par des allemands. Les Von Kemper sans doute. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre les autres à Poissy.

De leur coté, l'exploration du terrain à repris au petit matin. Ils découvrent l'entrée d'un souterrain, enfoui sous un buisson. Il faudra plusieurs heures afin de dégager une porte en métal que Jéremy et Auguste défonce lors de notre arrivée.

Clara décide de rester à la surface, avec Randolph. S'ouvre devant nous un long couloir flanqué de plusieurs salles. Et là, s'ensuit une galerie des horreurs : vierge de fer, squelettes, cage, chaînes aux murs, instruments de torture. Une scène des plus glauques : un couple de squelettes, des victimes vêtues d'habits nuptiaux, morts dans une grotesque parodie d'acte sexuel.
Au fond du couloir, nous remarquons une étrange lueur. Dans la dernière salle, une dizaine de squelettes entremêles dans un immense rosier grimpant duquel émane cette drôle de lueur, des couleurs étranges. Un liquide noir suinte des épines. Et au milieu, un bras humain, blanchâtre. Non, c'est le bras d'une statue, une sorte de marbre blanc. Quentin ramasse ce fragment et aussitôt cela à un effet sur le rosier, qui se met à mourir, se ratatiner.
Clara, inquiète de ne pas nous voir remonter, tente de nous rejoindre. En chemin, elle sens un souffle d'air glacé lui passer à travers, la faisant hurler de peur. Apparaît alors devant nous, ce qui pour moi est un spectre, une nappe de brume se formant sous nos yeux, prenant une vague forme humaine. Je tente de communiquer avec cette entités, malgré une certaine appréhension. Cette chose fond sur moi et puis, plus rien. Je perd connaissance. Je me réveille quelques secondes après, un mal de crâne atroce. La chose a disparue, juste après que Quentin s'en soit approché avec le bras de la statue, ce qui l'a apparemment fait reculé.

Nous ressortons de ces souterrains. Le Dr est perplexe, il n'a visiblement pas vue le spectre, mais ne sais quoi pensé de la présence de tous ces squelettes. Il ne veux pas garder le fragment de statue, et pense appeler la police. Nous le remercions, et constatons, avant de partir que sa blessure infectée, ainsi que celle de Jéremy se résorbent rapidement, blessures faites sur le rosier qui avait trouvé un chemin hors des souterrains pour envahir le jardin.

Alors que nous retournons à l’hôtel afin de discuter de la suite de nos investigations, je ressens une présence qui nous suis. Je pense que c'est la chose qui était enfermé à l'asile, qui nous a suivi jusqu'ici. Elle nous suis, à distance.

17 janvier 1923

De retour à Paris dans la matinée, nous prenons du temps pour éxaminer le fragment de statue. Il est très étrange, plutôt léger pour de la pierre, froid, d'une couleur changeante avec la luminosité : plus il fait sombre, plus il semble lui d'une aura blanche, plus il fait clair, plus il s'assombrit. Il est aussi recouvert de minuscules gravure, représentant des bras. Auguste tente de les dessiner, de les prendre en photo, mais il ne se sent pas bien. Aucun de nous n'a tenté de le touché à mains nues.

Nous décidons de prendre l'Orient express pour rejoindre Milan et Venise, en passant par Lauzanne, d'où vient la lettre reçu par le Dr Lorien de Poissy. Nous y contacterons ce Edgar Willington, qui semble en savoir beaucoup sur le simulacre de Sedefkar. A son sujet, nous contactons le Collecteur, qui refuse catégoriquement de nous parler. J'espère que nos ennuis ne l'ont pas rattrapé. Je suis étonnée que nous n'ayons pas encore eu à faire avec ceux qui ont attaqué Smith et qui recherchent le simulacre.

Le départ de l'Orient express se fait à 23h50 à la gare de Lyon. La foule est accueillit avec attention dans un luxe qui me met un peu mal à l'aise, je n'ai pas l'habitude. Nous croisons sur le quai une cantatrice italienne et son escorte, Katerina Cavoliaro, belle brune en manteau de fourrure.

Après nous être installé dans nos compartiments, nous rejoignons le wagon-salon pour manger un morceau, une fois le train en marche. Nous y passons 2 ou 3 heures, à discuter, jouer aux cartes, écouter la cantatrice pousser la chansonnette. Il est presque 3 h du matin quand nous allons nous coucher.



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