jeudi 7 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 5

6 janvier 1923

J'ai passé la journée à me mettre en condition, et en fin d'après-midi, nous nous réunissons chez Jeremy, nous enfermant dans son bureau. Le temps est à l'orage dehors, un temps parfait pour exécuter un rituel païen vieux de plusieurs siècles. Je suis surprise de voir le grand scepticisme de Jéremy fondre comme neige au soleil, et notre petit groupe faire corps dans cette affaire dépassant les frontières de la rationalité.
Le moment est arrivé. Réunis dans le bureau, autour du circuit, la tension se fait de plus en plus grande. Jéremy pose le petit train et ses wagons et actionne le jouet. J'entame la litanie. Des regards interrogateurs, quelques secondes d'attente, et puis tout bascule. La lumière s’éteint, de la brume apparaît dans la pièce et l'envahit en quelques instants. Seule visible dans ce brouillard, une porte, celle du quai de la gare qui nous est apparue par deux fois en rêve.
Nous n'avons pas fait tout ça pour rien, nous franchissons la porte, ressentant un mélange de peur et d'émerveillement. Et c'est sur le quai que nous débouchons, une gare au nom illisible. Le train approche et entre en gare : l'express Londres Liverpool disparu en 1897. Un contrôleur nous invite à monter et prendre place dans le wagon parmi une foule de gens vêtus à la mode d'il y a 30 ans.
A peine le train ayant redémarré, avançant dans un paysage invisible, dans une purée de pois, que les voyageurs se tournent vers nous, et se mettent à nous parler, d'une même voix, sans parvenir à comprendre un traître mot. Et puis ils commencent à changer, à se décomposer. Et ils se jettent sur nous. Clara et moi sommes séparés du groupe. Avec difficulté, nous réussissons à rejoindre nos compagnons après une petite empoignade avec ces morts qui marchent et qui ont tenté de nous dévorer.
Tous ensemble, nous passons sur la plate forme entre les deux wagons et entrons dans un couloir bordés de compartiments. Et là, passant la tête par la porte du 5ème compartiment, Olivia. Dans les 3 premiers, personne. En compagnie d'Olivia, Randolph Alexi et dans le compartiment suivant Henry Stanley. Ce dernier est en état de choc, prostré sur la banquette.
Randolph Alexi n'a pas vieillit depuis 1897 et nous accueil dans ''son train''. Apparemment il a perdu la notion du temps. Il a vu Albert, ce qui confirme que le fils recherchait bien son père, mais il a été dévoré par les morts du wagon précédent. Il nous explique être perdu dans l'espace et le temps. Il fuyait vers Liverpool mais aurai été rattrapé par ses ennemis. Il a utilisé en dernier recours un rituel qui a dépassé ses espérances en faisant disparaître le train entier. Mais une fois ici, il ne sais pas comment ressortir de ces limbes. Il pense que le sommeil et les rêves ont une importance. Albert pensait être en mesure de regraver les runes pour rouvrir un passage. J'espère qu'entre les connaissance de Randolph et les miennes, nous serons en mesure de le faire.
Mais dans son discourt arrogant, Randolph nous explique que Smith aussi a des petits secrets. Olivia semble sous le charme de cet homme étrange, buvant ses paroles. Selon lui, Olivia a un don et oui, il l'a utilisé afin de nous appeler à l'aide. Il a lui même des pouvoirs dépassant mon imagination. Et visiblement un égo tout aussi surdimensionné.
Puis, il nous raconte sans retenue, que les Frères de la chaire le poursuivaient car lui et Von Kemper et De Guise ont tenté de volé leurs secrets, un artefact dont il ne nous explique pas la nature. Ils ont attrapé De Guise, elle est sans doute morte. Pour lui, Julius est devenu la cible des Frères de la chaire à cause du ''simulacre''.
Pendant son petit discours, l'un de nous jette un œil dans le dernier compartiment et en reviens, blême. Des restes humains y reposent, les os rongés. Randolph nous avoue que c'est Albert, et que non, ce ne sont pas les morts-vivants qui l'ont mangé, c'est lui.
Ce type me répugne au plus haut point. Hélas, nous allons devoir nous allier pour ressortir d'ici. Selon Randolph, afin de renforcer la magie que nous allons utiliser, un sacrifice sera nécessaire. Ce que nous refusons tous en bloc. Selon les tradition païennes, une offrande de sang devrait être suffisante.
Une fois de nouvelles runes gravées sur la réplique du train, nous l'aspergeons tous d'un peu de notre sang. Aussitôt, le brouillard dans lequel filait le train laisse sa place à une lourde pluie. Nous distinguons la campagne anglaise. Un coup d’œil par la fenêtre nous apprend que nous sommes sur la ligne Londres Liverpool, mais qu'en face, arrive un autre train. Nous devons sauter en marche.
L'un après l'autre, nous sautons du train pour atterrir lourdement dans des buissons. Alors que Randolph s’apprête à plonger, Jérémy sort un pistolet de sa veste et lui loge une balle dans le dos. Il tombe du train.
Nous nous regroupons près des rails, le train fantôme dans lequel nous étions à disparu avant la collision. Quentin réussi à maîtriser Jéremy qui souhaite en finir avec Randolph. Il nous faut le garder en vie, il sait beaucoup de chose sur ce qui arrive au Pr Smith. Henry s'est brisé la jambe.
Des secours finissent par arriver et nous esquivons questions embarrassantes et autorités, laissant Henry à leurs bons soins. Nous rentrons à Londres avec Randolph blessé, que Clara se chargera de soigner.


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