lundi 18 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 8

14 janvier 1923

Une fois encore, nous formons deux groupes, Jéremy et Auguste à la bibliothèque de l'Arsenal, Quentin, Clara et moi retournons voir l'occultiste.

Aux archives de l'Arsenal, nos amis accompagnés de Rémy mènent leurs recherches durant toute la journée. Ils y trouvent le journal du capitaine Louis Malec, qui a mené l'arrestation du comte, où figure la liste des objets saisies dans la demeure.

De mon coté, la visite est elle aussi très intéressante. Antonin nous donne les coordonnées du ''Collecteur'' un spécialiste des livres et objets ancien, qui pour une somme d'argent conséquente, mène l’enquête pour retrouver la trace d'objets rares. Nous nous rendons donc place des Vosges chez ce ''Collecteur''. Dans un premier temps, c'est un homme distingué de 60 ans qui nous reçoit, mais très vite, nous comprenons qu'il n'est qu'une façade au ''Collecteur'' qui s'avère être en réalité une jeune femme d'une trentaine d'année. Nous lui expliquons être à la recherche du parchemin du diable. Selon elle ça coûtera cher et frôlera l'illégalité.
Ce qu'elle sait de ce manuscrit est qu'il est écrit en latin, enluminé et date du milieu du 13ème siècle et serait l’œuvre d'un copiste fou. Hélas, l'église Contre-manifestante à été détruite dans un incendie en 1569. Difficile de dire si le manuscrit y a brûlé. Il existe entre 3 et 10 copies de ce texte interdit, et elle pense que les copies sont sans doutes incomplète. Une copie circulerait à Paris, appartenant à un collectionneur privé. Les rares personnes ayant pu le parcourir le qualifie de ''porte vers l'enfer''. Les service du Collecteur, ne serait-ce que pour nous mettre en relation avec ce collectionneur privé et chercher la piste des autres copies nous coûtera 2000 francs, soit un bon morceau de notre pécule.

Le soir, nous discutons de nos trouvailles et tombons d'accord : nous allons faire appel au Collecteur. De plus, nous décidons qu'un groupe ira enquêter à Charenton et l'autre à Poissy, à la recherche des restes de la demeure du comte Fénalick.

15 janvier 1923

Après une courte visite au Collecteur, pour l'engager, Quentin, Clara et moi allons à Charenton, à l'asile. Jéremy, Auguste et Randolph vont à Poissy avec Rémy.

A l'asile, la communication est difficile, aucun de nous ne parlant français. Nous finissons par rencontrer le Dr Leroux qui parle anglais. Après quelques négociations nous avons l'accord pour fouiller dans les archives au sous-sol, sous la surveillance d'un infirmier qui parle un peu notre langue. En plus de l'ambiance pesante de ce genre d'établissement, il y a un quelque chose, une tension au sein même du personnel.
Nous entamons donc nos recherches en nous concentrant sur une période de 15 ans, à la fin du 18ème. Penchée sur une liasse de dossier, je ressent un courant d'air. Curieuse, je me met en quête de la source, mon instinct me disant que c'est autre chose qu'un simple courant d'air. Assez vite je ressent une présence dans la pièce, un souffle froid et une odeur putride. Et puis, une voix, un murmure incompréhensible. Je ne me sens pas bien. Soit il y a un esprit qui hante ces lieux, soit c'est la concentration de toutes les douleurs des pensionnaires qui se manifestent.
Dans les archives, il semble que les patient les plus spéciaux, gênants sont confiné dans des cellules d'isolement. L'infirmier qui nous accompagne n'est pas à l'aise du tout lorsque nous abordons le sujet. Il souhaite qu'on parte, la salle des archives se trouvant toute proche de l’accès à ces pièces condamnées. C'est là que Clara va faire quelque chose de fou, elle fait mine de trébucher, bousculant une étagère qui s'éffronde sur l'infirmier, l’assommant au passage. Nous en profitons pour prendre ses clés, les documents concernant le comte, et nous engageons dans l'escalier qui mène à l'isolement. Ici, la lumière est vacillante, le couloir encombré, l'air un peu vicié. Nous ressentons tous un certain malaise. Au bout du couloir, un trou béant dans le mur ouvrant sur une salle sombre d'où proviens une odeur de mort. J'y rentre et me retrouve dans une cellule, aux murs couvert de griffures. J'ai l'impression que la chose qui y était enfermée en est sortie. Une fouille rapide ne donne rien de plus.
Nous décidons de retourner chercher le pauvre infirmier avant de partir. Mais celui-ci n'est pas bête, il sait que nous sommes allés dans les cellule d'isolement. Il hésite et fini par nous avouer qu'il y a quelque chose de bizarre dans ces lieux. Nous lui donnons rendez-vous dans un bistrot, à la fin de son service. Et son témoignage est bien étrange. Celui qui a cassé le mur pour ouvrir la cellule murée est Martin Grimaud, un infirmier de nuit. Cela s'est produit il y a quelques semaines. Lorsque ses collègues l'ont trouvé, il était délirant, le bras cassé et couvert de griffures. Mais plus fou, il y avait un type dans la pièce, mais personne ne sais qui c'est, seuls 2 infirmiers et le directeur l'ont vu. L'ancien directeur a voulu étouffé l'affaire. Il a fait transféré l'inconnu dans une chambre, à l'abri des regards. Il aurai ensuite reçu un traitement à base d’électrochoc, devenant le patient unique et attitré du directeur. Du moins jusqu'à ce qu'on retrouve ce dernier mort, électrocuté et le patient évaporé. Depuis, le nouveau directeur cache l'affaire, même à la police.

Ce qui s'est passé à Poissy est aussi surprenant. Arrivant en milieu de matinée, les recherches à la mairie sont infructueuses. Mais l'après-midi, en fouillant au cadastre, ils trouvent les plans d'un manoir datant du 17ème. Bien qu'apparaisse un escalier menant vers des sous-sol, les plans de ceux-ci sont absent. En recoupant avec des carte plus récentes, ils déterminent que l'ancien manoir se trouvait sous l'actuelle demeure du Dr Lorien, au 60 clos de l'abbaye.
Arrivé à cette adresse, mes amis ( enfin, pas Randolph) sont accueillit par le Dr et sa fille et sa femme. Après une longue discussion sur la raison de leur venue, une recherche sur les restes d'un manoir détruit lors de la révolution, le Dr les laisse jeter un œil sur son terrain. Il est lui aussi curieux de ce qui pourrait s'y trouver : une trouvaille historique pourrait augmenter la valeur de son terrain et sa demeure. Cela lui rappel d'ailleurs une lettre reçue 6 mois plus tôt, d'un anglais vivant en Suisse, s’intéressant lui aussi à l'ancien manoir et à une hypothétique statue ayant pu être découverte dans les ruines : le simulacre de Sedefkar.
Le Dr invite les petit groupe à dîner, lui et sa femme très curieux de tout le mystère entourant les ruines sur leur terrain. Au cour de ce dîner, Auguste remarque la blessure au bras du Dr, due selon lui à un accident de jardinage, mais aussi l'état de fatigue de sa femme.
Alors que mes amis allaient prendre congés, la fillette se met à hurler de terreur : elle a vu ''un monsieur moisi qui la regardait par sa fenêtre''. La chambre de la gamine étant au premier, cela semble assez étrange.
Jéremy et Randolph font le tour du jardin, et y ressente quelque chose. Randolph, avec ses pouvoir sent la présence d'une entité, mauvaise. C'est là que Jéremy se blesse aux rosiers.
Ils décident de prendre une chambre à l’hôtel de Poissy et revenir fouiller le jardin le lendemain. Ils nous préviennent, nous les rejoindrons demain matin.

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