mardi 12 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 6

7 janvier 1923

Nous voici avec un sale type, dont la vie s'est suspendue il y a 30 ans, qui n'hésite pas à manger son fils. Que va-t-on faire de lui. Il aurai été bien plus simple que Jérémy n'ai pas raté son coup. Ce type est dangereux, malsain et surtout sans aucuns remords ni once d'humanité.
De plus, nous avons tous remarqué la fascination qu'éxerce Randolph sur Olivia, on doit l'isoler de cet homme. De plus, j'ai cru déceller enfin quelque chose chez elle. Serait-elle finalement médium ? Comment ai-je pu le rater.
Randolph souhaite discuter, faire un marché. Au point où l'on en est, écoutons-le. Nous nous réunissons dans le bureau de Jérémy. Randolph, malgré sa situation compliqué, presiste avec son ton arrogant, narquois et même parfois menaçant, n'hésitant pas à mettre la vie d'Olivia dans la balance des négociations, au grand dam de Jérémy, furieux.
Il n'a pas volé le simulacre de Sedefkar aux frères de la chaire. De plus, il sait où est Smith, dans le quartier de Croyden, à Londres.
Quentin, Clara et Auguste décident d'y aller sans attendre, pendant que Jérémy surveille Randolph et que je sors Olivia pour une après-midi de détente afin de faire baisser la tension des dernières heures.
A l'adresse fournie par Randolph, dans un quartier bourgeois, ils ont la surprise d'y trouver Bedows, le majordome de Smith. Il semble fatigué, et ses mains sont bandées. Il invite le trio à entrer dans une chambre où flotte une odeur douçâtre et dérangeante. Dans un lit gît Smith, gravement blessé, le visage brûlé et défiguré. Il alterne les moments de conscience et de somnolence agitée. Bedows explique que des bombes incendiaires ont été lancées à travers les fenêtres, mais qu'il ne sais pas par qui. Il n'a eu que le temps de sortir Smith des flammes, mais déjà gravement blessé.
Smith réussit finalement à échanger quelques paroles avec Quentin, Clara et Auguste. Ces derniers lui annoncent que Randolph est bien vivant et les circonstances étranges dans lesquelles nous l'avons rencontré. Smith n'est finalement pas très surprit. Il finit par avouer que Lui et Memeht Makryat cherchent aussi le simulacre de Sedefkar, une statue sensée représenter le dieu que les Frères de la chaire vénèrent. L'objet serait antédiluvien et représenterait un homme, du moins ce qui servit de model à Dieu pour nous créer. Randolph sait où se trouve cette statue, et c'est pour ça que les Frères de la chaire mais aussi les hommes de Von Kemper le cherchaient.
Le dieu vénéré par le culte de Constantinople est aussi surnommé ''l'écorché''. On y ferait des sacrifices mais aussi, et là c'est plus étonnant, même si le nom annonce la couleur, des rituels afin de ''travailler'' la chaire. Smith pense que les secrets du culte sont encore a découvrir grâce au simulacre, mais n'a pas plus de pistes. En revanche, il ne comprend pas cette histoire de 3 hommes répondant aux nom et signalement de Memeth. A moins qu'il soit lui aussi, ou du moins 2 d'entre eux, membres des Frères de la chaire. Smith fait ensuite la liste de ses maigres pistes : le dernier propriétaire connu serait un noble français décadent, mort juste avant la révolution. Il pense que Randolph en sais beaucoup plus.
Bedows remet à Quentin une sacoche contenant pas mal d'argent pour couvrir nos frais. Nous devons retrouver ce simulacre et empêcher qu'il ne tombe aux mains des Frères de la chaire.

De mon coté, je discute avec Olivia, tentant de lui faire comprendre la dangerosité de Randolph, mais elle ne m'écoute qu'à moitié. Je lui fait promettre de quitter Londres pour la demeure d'été des Saint-Clair.

Le soir, nous avons une petite discussion avec Randolph. Dans un premier temps, il refuse de nous aider, de nous dévoiler ce qu'il sait, toujours avec son ton arrogant, nous qualifiant d'amateurs. Puis il se ravise. Il veux bien nous aider à condition de ne plus être notre prisonnier, qu'on l'emmène avec nous et que nous subvenions à ses besoins. Que l'on soit associés en somme. Je ne suis pas d'accord du tout, je sens qu'il nous cache quelque chose, ce retournement dans son envie de nous aider est étrange. Mais les autres sont prèt à courir le risque. Et bien, advienne que pourra, mais la chute sera douloureuse pour nous, j'en suis convaincue.

Voici les informations que Randolph décide de partager dans sa ''grande générosité''. Les Frères de la chaire sont dirigés par Sélim, un vieillard sadique et cruel. Mais ils ne représentent qu'une infime partie de quelque chose de plus vaste. Le simulacre de Sedefkar serait apparu pour la première fois au XII ème sciècle, voir même au Vème. Il représente un homme, d'une taille proche des 1,60m, et couverte de glyphes. Elle aurai appartenu en dernier au comte Fénalik ou Fénalicheck, arreté sur ordre de la reine, peu avant la révolution française. La statue aurai été démembrée en 6 fragments et éparpillée entre Paris, Milan et Venise, mais aussi Sophia, Belgrade et Trieste. Il existe aussi un document, ''le parchemin de Sedefkar'' recelant la procédure afin de le détruire. Ce parchemin serait au musée Topkapi de Constantinople, et le rituel devrait se faire dans une mosquée bien précise, mais Randolph ignore laquelle.

Si nous voulons mettre la main sur cette statue, ou du moins ses fragments, nous devrons commencer par Paris semble-t-il, et ce comte Fénalik. Nous décidons donc de prendre quelques jours pour préparer notre petit voyage, durant lequel Randolph nous accompagnera, sous surveillance. L'idée de passer plusieurs jours avec ce type me donne la nausée. Je vais soigneusement éviter de me retrouver seule avec lui, ni même lui parler. Je n'aime pas sa façon de me regarder. Il a tenté d'engager la discussion avec moi, me faisant miroiter que grace à ses enseignements, je pourrai gagner en pouvoir. Mais si c'est au prix de mon humanité comme lui, non merci.

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