lundi 18 avril 2016

Défis fantastiques - le Saint de Pierre

Histo du Saint de Pierre, par Sandy

Ser Héraunne Daragonde, dit le Saint de Pierre : La Compagnie de Styrax.
Je suis le fils cadet d’une ancienne famille d’Hommes de Pierre, Guerriers issues de la Trouée de Basse-Terre dans le nord de l'Allansie. La rivière du Poisson-chat, qui se jette dans la mer à Sables-Noirs, en est non loin. A l’Ouest se trouve la Forêt des Ténèbres. Elle est peuplée de nombreuses créatures, toutes aussi dangereuses les unes que les autres, et c’est pour cela que le Roi des Hommes de Pierre : Roc IX entretenait une forte garnison de Soldats de Pierre.
Je suis convaincu de la supériorité de ma Force, mais cela ne m’empêche pas d’avoir de la compassion devant la désolation que laisse la guerre sur son passage à l’encontre des personnes de moindre condition : les humains.
Durant mon enfance, pour m’ouvrir à de propices horizons, mon père m’a conduit à Calice, auprès de Lord Witloof  Premier: un noble seigneur humain de sa connaissance, pour y suivre un enseignement militaire rigoureux conjointement à l’enseignement de la Foi et de ses principes envers Throff.
J'ai ainsi été formé aux rudiments du combat, et aux secrets des armes, tout en respectant la vie. Inclus très tôt dans la troupe de mon  suzerain, les chemins forestiers et les vallons sont devenus mon quotidien dans les sous-bois de la fameuse Forêt des Ténèbres. j'ai aussi participé à de nombreux combats comme Ecuyer contre les Orcs du Seigneur des Ténèbres Gnaag de Mozgôar, puis comme Chevalier de l’Ordre du Calice. Les champs de bataille et les chemins boueux d’Allansie sont devenus, aussi bien dans le froid et la pluie, qu’aux brûlures du soleil ardent d’un été torride ma raison d’être. Généralement, la troupe d’une vingtaine de chevaliers, d’écuyers, valets d’armes et sergents s’étalait sur plus de cent toises. Sales et hirsutes, c’était des hommes rudes, mais loyaux. La moitié d’entre eux étaient à cheval et le reste à pieds. Entre les cavaliers et la piétaille avançaient une dizaine de chariots aux lourdes roues de bois tirés par des bœufs et un convoi de mules bâtées haletaient sous l’effort. En tête marchaient les porteurs de bannières brodées puis venaient plusieurs Paladins en haubert et armures diverses. Leurs écuyers, gardiens de leurs écus et de leurs lances les escortaient à quelques pas. Et moi j'étais au milieu de tout cela le seul homme de pierre, guerroyant dans tout le continent pendant des années, ma lame s'était faite redoutable pour quiconque se trouvait être mon ennemi. Mais hélas le temps est destructeur chez le humains, et après une trentaine d'année au moins je me retrouvai vraiment seul, toute la troupe avait disparue, certain tombés au combats d'autre de vieillesse. J'étais devenu un chevalier errant oubliant la compagnie des humains et du temps mais Throff ne m'oublia pas, ma déesse était mon seul point lumineux dans un monde ou je voyais tout le monde sombrer dans le chaos, elle me donna surement sa bénédiction ultime, une vie longue, extrêmement longue et ou je devenais une pierre à part entière, cela était rare voir même une légende chez les hommes de pierres.
Un jour, ou je marché comme d'habitude loin de la civilisation, mes pas me conduits a une route encombré de marchands et d'une troupe militaire qui les escortés, je reconnu facilement le blason du calice que j'avais porté pendant tant d'année. A ma grande surprise les humain me prirent pour un monstre, mais après discussions, les souvenirs de mon ancienne vie me revint, et c'est en mentionnent que j'étais un chevalier de Calice que je fut conduit vers le roi.
Le roi de Calice que j'avais connu était mort depuis des lustres, le nouveau roi etait jeune est débuté en tant que souverain. Il fut surpris voir horrifier de me voir, les mages et les prêtres de la cours me sondèrent de leur magie, mais ne trouvèrent rien de maléfique.
On fini par m'apprendre la terrible nouvelle, Mon peuple, ma race avait disparue presque totalement depuis presque 40ans, les différentes guerres et invasions était venue a bout des hommes de pierres. Ce fut un choc terrible pour moi, le traumatisme fut telle que j'arrêta de parler pendant des mois, le passé, le présent était entremêlé dans ma tête. Un soir une voix me parla en songe, elle était rassurante et chaleureuse telle une mère pour son enfant, elle me rassura et me remotiva à continuer à vivre. Je compris que cette voix était celle de ma bien aimée déesse, j'étais son servant, son chevalier, son paladin. Je me senti le matin même plein de vigueur comme à mes jeunes années, je repris mon poste de chevalier de Calice, mais hélas ce n'était plus comme avant, mes enseignements archaïques et ma foi dévorante envers ma déesse commença a géner.
Le roi me convoqua un matin. Mon ennemi : « Gnaag l’Adorateur du Néant, est à la recherche d’un Artefact : un Anneau de destruction. Il faut le retrouver avant lui ». L’objet serait quelque par dans la Sombre Forêt. Où ? Cela a été tout l’objet de ma quête.
Je compris rapidement que cette quête n'était qu'un prétexte pour me faire disparaître. Je me suis donc enfoncé dans les bois….
Un jour au détour d’un chemin tortueux, J'ai rencontré un Elfe Noir ! La rencontre a été plus que fortuite : attaqué par des Orcs à 4 contre un, j'ai sauvé Nybèm d’une mort certaine. J'ai tranché, coupé en deux les agresseurs. Il m’en a été reconnaissant, et chose improbable je me suis lié à lui….Lui qui était ce que l’on t’avait toujours décrit comme un ennemi potentiel, etait finalement un peu comme moi, rejeté des siens. J'ai parlé de ma quête à Nybèm. Il a décidé de m’aider faisant montre ici d’une dette d’honneur envers moi.
Alors que nous bivouaquions dans un bosquet, nous avons entendu du bruit : une course poursuite.  Des soudards en maraude, prompts à piller tous et n’importe quoi, de vrais écorcheurs voulaient “Juste tuer“. Le fait est qu’ils aient pris pour cible un Mage : Zoltan, qui cheminait tranquillement sur une voie pour leurs servir de trophée ma mis hors de moi. Dans sa fuite en cette contrée perdue, il a trouvé refuge dans notre bosquet. C’est alors que sans se poser de question l’Elfe Noir et moi somme sortis de notre cachette comme la foudre et avons fondu sur ces salopards pour les occire. Le combat a vidé le Mage de toute énergie, et c’est avec précaution que sur ses indications nous l’avons ramené à Styrax : Les ruines d’une ancienne place forte où habitait Zoltan le Sorcier. Nous lui avons sauvé la vie, et notre amitié à trois est devenue plus forte que toutes les querelles pouvant diviser nos races. Ensembles, nous avons restauré Styrax : Un petit fortin. A chacun sa pièce et à Zoltan la tour. La Tour du Sorcier. A sauver mes amis, ils m'ont gentillement surnommé : le Saint de Pierre. Cela me convenais très bien car depuis le temps je me souvenais plus de mon ancien nom... perdu dans le passé.


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