4 janvier 1923
Notre petit groupe à
rendez-vous avec Smith en fin d'après-midi, j'en profite pour passer
un peu de temps avec Rupert. Heureusement qu'il est là, cette
histoire me mets mal à l'aise, j'ai besoin de le savoir là pour me
protéger, me réconforter.
Et l'étrange me frappe
une fois encore : le Times a fait sa une avec un article sur la
mort de 3 Mémeth, partageant le même nom, mais encore plus
bizarres, étant de parfait sosies.
Pas le temps de me poser
plus de questions, la police viens me chercher, Scotland Yard a
encore des questions à me poser … sur l'incendie de la demeure de
Smith, cette nuit. Étant l'une des dernières personnes à avoir été
dans cette maison, je subit un interrogatoire de l'adjoint Spencer,
tout comme Jéremy, Quentin, Auguste et Clara.
Le feu est sans doute
criminel, aurai prit de plusieurs endroits. Mais toujours pas de
corps retrouvés. Sa voiture est encore garée devant chez lui.
Malheureusement on a rien à en dire, nous avons des alibis et
témoins pour la soirée et la nuit.
Nous décidons de
creuser la piste de Mémeth pour comprendre. Quentin, grâce à des
contacts a découvert que la berline noire a été volée. Il a aussi
apprit que Randolph Alexi, Sophie de Guise et Heinrich Von Kemper
étaient connu de la police pour des affaires de mœurs et de
drogues.
L'adresse à Islington
nous amène à une boutique d'antiquité dans un quartier plutôt
riche. Quentin nous fait entrer par une porte à l'arrière du
bâtiment. Je ne savais pas que les fonctionnaires savaient ouvrir
les porte fermées comme ça ???
La fouille nous apporta
quelques informations intéressantes :
- une mallette d'instruments chirurgicaux de grande valeur soigneusement rangée à l'abri,
- un livre de compte avec une mention ''héritage Alexi'' ainsi qu'une adresse et une série de noms de livres. Un seul objet de l'héritage a était revendu a un certain Henry Stanley, un train miniature.
Après vérification,
l'adresse est bien celle d'Amélia, la femme d'Alexi. Une petite
visite s'impose. Et elle est payante. Amélia est d'abord hésitante
puis accepte de nous parler. Elle a bien vendu toute les affaires de
Randolph il y a 3 ans, dont le train miniature qui semblait fasciner
Albert. Suite à la disparition de celui-ci, elle s'est débarrassé
de tout ce qui appartenait à Randolph. Albert a été déclaré mort
suite à sa disparition de son appartement, qu'elle a laissé en
l'état. Non, Albert n'est pas mort, elle n'a pas vu son corps, juste
disparut. Elle nous donne l'adresse et une photo de son fils. Une
visite chez Albert s'impose.
Hélas, pas grand chose
ne ressort de cette visite, si ce n'est que pour une raison étrange,
tout les meubles ont été repoussé le long des murs pour faire
place au centre de la pièce. J'en profite pour tenter une
localisation d'Albert grâce à un pendule, sa photo et une carte de
Londres. Mais ça n'a pas le résultat que j'escomptais. Non
seulement j'ai le sentiment qu'il est mort, mais une douleur
insoutenable me vrille les temps, je ressent un courant d'air froid
et j’entends un bourdonnements sourds, lointain, comme une rue
animée. Et tout s’arrête. Mais une image flotte dans mon esprit,
une porte que quelque chose tente d'ouvrir, des raclements de griffes
résonnent dans ma tête. Je sens que cette chose veux entrer dans
mon esprit. A force de volonté, tout s’arrête, me laissant
haletante, tremblante, le crâne prit dans un étau.
Nous décidons de suivre
la piste du train miniature qui semblait obséder Albert et de ce
Henry Stanley. La visite de son domicile nous laisse perplexe, son
petit appartement est remplit de petit train, mais ses meubles sont
là aussi poussé pour faire une place au centre de la pièce. Mais pas de trace d'Henry qui semble avoir disparut, abandonnant son appartement depuis quelques semaines. La
logeuse nous explique qu'un homme moustachu et roux est venu et
qu'il n'a prit qu'un train miniature et son circuit fixé sur une
planche. Elle nous remet la carte qu'il a laissé.
Nous rendons visite à
''l'Association des férrovipathes de Londres''. C'est son président,
Arthur Butter qui va nous apprendre pas mal de choses. Il connaît
bien Henry Stanley, faisant parti de l'association. Arthur à lui
même vu ce train miniature, un objet de collection particulier, vu
qu'il représente l'Express Londres Liverpool qui dérailla en 1897,
à la sortie de Londres. Il chuta d'un pont dans une rivière
entraînant la mort de plus de 100 personnes et la disparitions d'une
centaine d'autres. L'accident qui coûta la vie à Randolph Alexi. La
coïncidence, je n'y croit pas, il y a un lien. Sans compter la
fascination morbide qu'éprouvait Albert pour ce petit train. A
l'époque, on a soupçonné un attentat anarchiste. Arthur accepte de
nous confier le train et le circuit à condition qu'on lui rende.
Une fois de retour chez
Jeremy, nous examinons le train, et nous découvrons des symboles,
sortes de runes gravées sous la loco, le tender et les deux wagons
suivants. Certains signes me rappellent quelques lectures, et
seraient utilisaient en sorcellerie pour créer un lien avec
quelqu'un. Et si Albert pensait pouvoir retrouver son père d'une
façon ou d'une autre par ce biais ?
Exténuée, je rentre
chez moi, et je me retrouve une fois encore sur ce quai brumeux,
entourée d'une foule vêtue à la victorienne. On attend le train
pour Liverpool. Parmis les gens qui patientent, je vois Jeremy
scrutant nerveusement la foule, et Olivia qui monte dans le train. Le
sifflet du chef de gare retenti et tout s’estompe. Je reste assise
quelques minutes dans mon lit, troublée, Rupert endormi à mes
cotés. Il est près de 2h30 du matin.
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