mercredi 6 avril 2016

L'appel de Cthulhu - Terreur sur l'Orient Express - CR 3

4 janvier 1923



Notre petit groupe à rendez-vous avec Smith en fin d'après-midi, j'en profite pour passer un peu de temps avec Rupert. Heureusement qu'il est là, cette histoire me mets mal à l'aise, j'ai besoin de le savoir là pour me protéger, me réconforter.

Et l'étrange me frappe une fois encore : le Times a fait sa une avec un article sur la mort de 3 Mémeth, partageant le même nom, mais encore plus bizarres, étant de parfait sosies.


Pas le temps de me poser plus de questions, la police viens me chercher, Scotland Yard a encore des questions à me poser … sur l'incendie de la demeure de Smith, cette nuit. Étant l'une des dernières personnes à avoir été dans cette maison, je subit un interrogatoire de l'adjoint Spencer, tout comme Jéremy, Quentin, Auguste et Clara.

Le feu est sans doute criminel, aurai prit de plusieurs endroits. Mais toujours pas de corps retrouvés. Sa voiture est encore garée devant chez lui. Malheureusement on a rien à en dire, nous avons des alibis et témoins pour la soirée et la nuit.


Nous décidons de creuser la piste de Mémeth pour comprendre. Quentin, grâce à des contacts a découvert que la berline noire a été volée. Il a aussi apprit que Randolph Alexi, Sophie de Guise et Heinrich Von Kemper étaient connu de la police pour des affaires de mœurs et de drogues.

L'adresse à Islington nous amène à une boutique d'antiquité dans un quartier plutôt riche. Quentin nous fait entrer par une porte à l'arrière du bâtiment. Je ne savais pas que les fonctionnaires savaient ouvrir les porte fermées comme ça ???

La fouille nous apporta quelques informations intéressantes :

  • une mallette d'instruments chirurgicaux de grande valeur soigneusement rangée à l'abri,
  • un livre de compte avec une mention ''héritage Alexi'' ainsi qu'une adresse et une série de noms de livres. Un seul objet de l'héritage a était revendu a un certain Henry Stanley, un train miniature.

Après vérification, l'adresse est bien celle d'Amélia, la femme d'Alexi. Une petite visite s'impose. Et elle est payante. Amélia est d'abord hésitante puis accepte de nous parler. Elle a bien vendu toute les affaires de Randolph il y a 3 ans, dont le train miniature qui semblait fasciner Albert. Suite à la disparition de celui-ci, elle s'est débarrassé de tout ce qui appartenait à Randolph. Albert a été déclaré mort suite à sa disparition de son appartement, qu'elle a laissé en l'état. Non, Albert n'est pas mort, elle n'a pas vu son corps, juste disparut. Elle nous donne l'adresse et une photo de son fils. Une visite chez Albert s'impose.


Hélas, pas grand chose ne ressort de cette visite, si ce n'est que pour une raison étrange, tout les meubles ont été repoussé le long des murs pour faire place au centre de la pièce. J'en profite pour tenter une localisation d'Albert grâce à un pendule, sa photo et une carte de Londres. Mais ça n'a pas le résultat que j'escomptais. Non seulement j'ai le sentiment qu'il est mort, mais une douleur insoutenable me vrille les temps, je ressent un courant d'air froid et j’entends un bourdonnements sourds, lointain, comme une rue animée. Et tout s’arrête. Mais une image flotte dans mon esprit, une porte que quelque chose tente d'ouvrir, des raclements de griffes résonnent dans ma tête. Je sens que cette chose veux entrer dans mon esprit. A force de volonté, tout s’arrête, me laissant haletante, tremblante, le crâne prit dans un étau.


Nous décidons de suivre la piste du train miniature qui semblait obséder Albert et de ce Henry Stanley. La visite de son domicile nous laisse perplexe, son petit appartement est remplit de petit train, mais ses meubles sont là aussi poussé pour faire une place au centre de la pièce. Mais pas de trace d'Henry qui semble avoir disparut, abandonnant son appartement depuis quelques semaines. La logeuse nous explique qu'un homme moustachu et roux est venu et qu'il n'a prit qu'un train miniature et son circuit fixé sur une planche. Elle nous remet la carte qu'il a laissé.


Nous rendons visite à ''l'Association des férrovipathes de Londres''. C'est son président, Arthur Butter qui va nous apprendre pas mal de choses. Il connaît bien Henry Stanley, faisant parti de l'association. Arthur à lui même vu ce train miniature, un objet de collection particulier, vu qu'il représente l'Express Londres Liverpool qui dérailla en 1897, à la sortie de Londres. Il chuta d'un pont dans une rivière entraînant la mort de plus de 100 personnes et la disparitions d'une centaine d'autres. L'accident qui coûta la vie à Randolph Alexi. La coïncidence, je n'y croit pas, il y a un lien. Sans compter la fascination morbide qu'éprouvait Albert pour ce petit train. A l'époque, on a soupçonné un attentat anarchiste. Arthur accepte de nous confier le train et le circuit à condition qu'on lui rende.


Une fois de retour chez Jeremy, nous examinons le train, et nous découvrons des symboles, sortes de runes gravées sous la loco, le tender et les deux wagons suivants. Certains signes me rappellent quelques lectures, et seraient utilisaient en sorcellerie pour créer un lien avec quelqu'un. Et si Albert pensait pouvoir retrouver son père d'une façon ou d'une autre par ce biais ?


Exténuée, je rentre chez moi, et je me retrouve une fois encore sur ce quai brumeux, entourée d'une foule vêtue à la victorienne. On attend le train pour Liverpool. Parmis les gens qui patientent, je vois Jeremy scrutant nerveusement la foule, et Olivia qui monte dans le train. Le sifflet du chef de gare retenti et tout s’estompe. Je reste assise quelques minutes dans mon lit, troublée, Rupert endormi à mes cotés. Il est près de 2h30 du matin.

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